Les Aigles Impériaux
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{LCR}Coignet

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MessageSujet: Les Dragons   Les Dragons EmptyVen 15 Jan - 13:08

Origine du nom

Plusieurs hypothèses existent sur l'origine du terme dragon.

Au Moyen Âge, le dragon était considéré comme le symbole de la puissance et de la vaillance, deux qualités qui le rendent quasiment invulnérable. C'est ce qui explique en partie que de nombreux chevaliers l'aient placé dans leurs armoiries. Dans les récits médiévaux des Chevaliers de la Table ronde, l'étendard du roi Arthur est orné d'un dragon volant.

Au XVIe siècle, un corps de troupe adopta un dragon sur son étendard. C'est sans doute pour cette raison que le terme dragon a été utilisé pour désigner le soldat de cette troupe. Cette hypothèse a été retenue par Voltaire et Littré, avec cependant quelques variantes.

Une autre hypothèse sur l'origine du terme dragon a été développée par le capitaine Choppin, dans son Histoire des dragons, parue en 1893. Selon ce dernier, le surnom dragon a été donné à Guillaume de Gomiécourt, seigneur de Wailly au XIIe siècle et ennemi acharné des Anglais, par Henri Ier. Plus tard, son fils, Raoul Dragon de Gomiécourt, leva une troupe de soldats combattant à pied et à cheval. Ces derniers se livrant au pillage et au carnage furent appelés Dragons comme leur chef.

Une autre théorie dit que le terme dragon viendrait d'un type d'arquebuse du même nom, utilisé par des troupes de la Renaissance. On situe d'ailleurs sous le règne d'Henri II l'apparition du nom « dragon » qui désignait à l'époque les arquebusiers à cheval, corps créé par le maréchal de Brissac pour servir dans l'armée du Piémont. Mais, bien que séduisante, cette hypothèse se heurte au fait qu'aucune arme à feu portative n'ait été désignée par le terme dragon en France — un mousquet portait ce nom en Angleterre — et que les récits des chroniqueurs militaires de l'époque ne font aucune allusion à la présence de dragons sur les étendards de la troupe du maréchal de Brissac.

Certains ont alors avancé que l'origine du terme dragons serait en fait une déformation du mot allemand Trager. En effet, en 1524, les hommes du corps des arquebusiers à cheval de l'armée du Piémont étaient à deux par cheval : un cavalier qui dirigeait l'animal et un tireur avec une arquebuse. Quand ce dernier, ayant mis pied à terre pour combattre, voulait remonter à cheval pour se replier ou pour poursuivre l'ennemi, il appelait son cavalier. Or, si les tireurs étaient majoritairement originaire du Pays Basque, les cavaliers étaient quant à eux des mercenaires étrangers, venant le plus souvent d'Allemagne. Les tireurs appelaient donc ces derniers par le mot allemand Trager. On peut penser que, avec l'usage, ce mot ait été déformé à force d'être mal entendu et mal répété et qu'il se soit transformé en Dragon.

Enfin, le comte de Chesnel pense, quant à lui, que les dragons descendraient des drageons, mot qui signifie « rejeton » car les dragons étaient considérés comme étant les rejetons de l'infanterie.
Histoire

Quelques-uns considèrent que le comte Ernst von Mansfeld (1580-1626), un des grands généraux de mercenaires de la guerre de Trente Ans, a inventé les dragons, mais c'est impossible, puisqu'ils existaient déjà longtemps avant lui. En vérité, Mansfeld quelquefois - selon l'occasion et la nécessité - a mis un grand nombre de ses troupes à cheval, parfois même avec un deuxième soldat « en croupe », pour former ce qu'on appelait déjà à son époque une « armée volante ».

Gustave II Adolphe de Suède au XVIIe siècle développe dans son armée ce type de troupes. Le dragon est alors armé d'un sabre, d'une hache et d'un fusil. Il combat essentiellement à pied mais se déplace à cheval. La plupart des armées européennes imitent ce souverain. Tout au long du XVIIIe siècle le caractère d'infanterie des dragons s'atténue pour finalement disparaître. Ainsi, sous Napoléon Ier, les dragons français sont assimilés à de la cavalerie légère puis lourde et, à de rares exceptions près, ne combattent plus qu'à cheval.

La France crée de nombreux régiments de dragons. Les dragons étaient à la fois un corps d'infanterie et de cavalerie. En 1678, Michel Le Tellier, marquis de Louvois, ministre de la Guerre, porte à quatorze le nombre des régiments de dragons avec un effectif de plus de dix mille hommes. Ces derniers, sous Louis XIV, sont envoyés dans les Cévennes et en Normandie afin de contraindre les protestants à se convertir « pacifiquement » (les dragons étaient logés chez l'habitant), d'où le nom de dragonnades. Sous Napoléon Ier les régiments de dragons servent essentiellement en Espagne.

Durant la guerre de Sécession, les deux belligérants utilisent leur cavalerie comme unité de reconnaissance et comme unité d'infanterie montée.

L'armée française conserve encore des unités de dragons mais, avec la mécanisation du XXe siècle, ces derniers combattent à bord de chars. Enfin, dans la deuxième moitié du vingtième siècle, le 13e régiment de dragons parachutistes est en fait un régiment de forces spéciales, spécialisé dans le renseignement en profondeur.

Dans l'armée suisse, les unités de dragons ont été supprimées au début des années 1970. Le 5 décembre 1972, le Conseil national décide d'abolir les formations de cavalerie dans l'armée par 91 voix contre 71. Les unités sont reconverties en unités de grenadiers de chars [1].

Régiments français de dragons

Dans l'armée française, le vert est la couleur de tradition des dragons.
Régiments existants

* 2e régiment de dragons – nucléaire, biologique et chimique. Basé à Fontevraud.
* 4e régiment de dragons
* 5e régiment de dragons, ancien Colonel Général-Dragons. Basé à Mailly-le-Camp.
* 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP)

Régiments dissous

* 1er régiment de dragons, ancien Royal-Dragons (cantonné à Lure de 1892 à 1897 puis de 1963 jusqu'à sa dissolution le 1er juillet 1997).
* 2e régiment de dragons
* 3e régiment de dragons, ancien Bourbon-Dragons
* 6e régiment de dragons, ancien La Reine-Dragons
* 7e régiment de dragons, ancien Dauphin-Dragons
* 8e régiment de dragons, ancien Heudicourt-Dragons
* 9e régiment de dragons ancien Bauffremont-Dragons
* 10e régiment de dragons
* 11e régiment de dragons
* 12e régiment de dragons
* 13e régiment de dragons
* 14e régiment de dragons

Dragon à cheval.

* 15e régiment de dragons, ancien Dragons de Noailles
* 16e régiment de dragons, ancien Orléans-Dragons
* 17e régiment de dragons
* 18e régiment de dragons, ancien Dragons du Roi
* 19e régiment de dragons
* 20e régiment de dragons, ancien Nancré-Dragons
* 21e régiment de dragons
* 22e régiment de dragons
* 23e régiment de dragons, ancien Royal-Piémont
* 24e régiment de dragons
* 25e régiment de dragons
* 26e régiment de dragons, le CS9 de Tarascon avait la garde de l'étendard
* 27e régiment de dragons
* 28e régiment de dragons
* 29e régiment de dragons
* 30e régiment de dragons
* 31e régiment de dragons
* 32e régiment de dragons, 13e régiment de cuirassier transformé en 32e régiment de dragons en 1913
* Sous le Premier Empire, en plus des régiments de dragons de la ligne, un régiment de dragons fut créé dans la Garde impériale : il s'agit des Dragons de l'Impératrice;Les Dragons Rossbach2
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O'Higgins

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MessageSujet: Re: Les Dragons   Les Dragons EmptyVen 15 Jan - 17:09

Citation :
Tout au long du XVIIIe siècle le caractère d'infanterie des dragons
s'atténue pour finalement disparaître. Ainsi, sous Napoléon Ier, les
dragons français sont assimilés à de la cavalerie légère puis lourde
et, à de rares exceptions près, ne combattent plus qu'à cheval.


3. Des “mauvais à tout” au
“Caballeros de oro”


A la veille de la Révolution (17/03/1788) 6 des 24 régiments
royaux deviennent des chasseurs à cheval, ce qui tend à prouver qu’ils ne
combattaient guère à pied. La République héritera donc 18 régiments de
dragons. Ils connaîtront des fortunes diverses à travers les champs de
bataille de l’Europe pendant 10 ans. Je passe sur les créations,
suppressions et recréations de régiments courantes lors de cette période
troublée. De même je ne m’étendrais pas sur les particularités de leur
uniforme, je vous renvois pour cela à l’étude des formidables ouvrages du
Commandant Bucquoy (merci mon commandant), aux Füncken et aux Osprey. Juste
un détail : la fameuse bande en léopard qui orne leur casque est bien
en léopard ... des mers !
Sous le Consulat et l’Empire, l’armée sera réorganisée de façon
beaucoup plus précise par ce génial organisateur qu’était Napoléon.
Sentant la nécessité de disposer de troupes montées susceptibles de
combattre à pied, l’Empereur créa 2 divisions de dragons à pied en 1803
au camp de Boulogne. Il n’en resta qu’une pour la campagne d’Allemagne
en 1805 : la division Baraguay d’Hilliers (7 200 hommes organisés en
bataillons provisoires issus de régiments de dragons montés à l’origine).
Napoléon compte les transformer en cavalerie avec les prises Autrichiennes.
De fait, il sera fort déçu par ces soldats qui ne sont "ni de bons
cavaliers ni de bons fantassins". Et pour cause : ils portent des
bottes trop hautes pour bien supporter les marches infernales que leur impose
le Petit Caporal et trop courtes pour bien se tenir à cheval. Baraguay d’Hillier
leur faisant même faire des guêtres ! Cela lui vaudra la ire de
l’Empereur qui lui reprocha de les entraîner comme des fantassins. De fat,
peu habitués à marcher (surtout aux cadences infernales imposées par le
Tondu) ils souffrent beaucoup dès les premiers jours et n’étant pas rompus
aux tactiques d’infanterie ils subiront quelques “ surprises ” désagréables
qui nuiront à la réputation de leur général d’ailleurs. Honnêtement,
c’est aussi le manque de chevaux qui a amené la création de cette unité.
D’autre part, leur fusil est trop court pour être efficace en tant
qu’arme d’infanterie. Dès le 23/10/1805, Berthier annonçait à Baraguay
d’Hillier : “ L’Empereur a fait connaître que son intention est de
monter tous les dragons à pied ”.
Cependant, un autre essai eu lieu en à partir du 12/09/1806 avec deux régiments
formés d’hommes tirés des dépôts de dragons mais encadrés par des
officiers de la Garde et par ailleurs rattachés à la Garde (le 1° au
Grenadiers, le 2° aux chasseurs). Ils seront remontés avec les chevaux pris
aux Saxons et aux Prussiens en octobre et novembre de la même année et
rejoindront leurs régiments d’origine.
Pour être exhaustif il faut citer la création d’une unité de dragons à
pied en 1805 en Italie par Masséna mais elle sera dissoute en janvier 1806
après la fin de la campagne en Allemagne. Il ne faut pas confondre ces corps
avec les régiments provisoires de dragons que l’on retrouvera en Espagne
mais qui ne sont que des cavaliers démontés en attente de remonte.


Napoléon tenait à disposer de troupes aptes à accompagner
la cavalerie légère en avant garde, arrière garde ou flanc garde et capable
de démonter pour tenir des positions en attendant les renforts. Je le cite :
” Une division de 2 000 dragons qui se porte rapidement sur un point avec 1
500 chevaus de cavalerie légère peut mettre pied à terre pour y défendre
un pont, la tête d’un défilé, une hauteur et attendre l’arrivée de
l’infanterie. De quel avantage cette arme n’est-elle pas dans une retraite !
”. Pour lui, les dragons doivent être toujours rompus au combat à pied.

N'oublions pas les Dragons a Pied!

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{LCR}Coignet

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MessageSujet: Re: Les Dragons   Les Dragons EmptyVen 15 Jan - 17:13

très bel article sur les dragons a pied
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MessageSujet: Re: Les Dragons   Les Dragons Empty

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