| | La Garde Impériale (Française) | |
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+7Colonel Bardin Colonel Napoléon I {LCR}Coignet Lieutenant.Tura O'Higgins &(CdC)Ecuyer_Thomas Louis 11 participants | |
Auteur | Message |
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{LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 21 Déc - 13:12 | |
| Cavalerie lourde de la Garde impériale, les grenadiers à cheval (dont l'origine remonte à 1795) feront traditionnellement brigade avec les Dragons de l'Impératrice. Montés sur des chevaux de robe sombre, ils chargeront d'Austerlitz à Waterloo en cueillant les lauriers de la gloire. Organisation [modifier] A partir de 1804, où il prend son nom définitif de Grenadiers à cheval de la Garde impériale, le régiment est composé de 1018 cavaliers organisés en 4 escadrons et d'un état-major de 32 hommes. En 1805 et 1806, deux escadrons de vélites sont rajoutés, pour être abandonnés, en fait fusionnés, au profit d'un cinquième escadron en 1811. En 1813 lui est rattaché le 1er régiment des éclaireurs de la Garde impériale, régiment d'élite de la Vieille Garde commandé par le Colonel Claude Testot-Ferry, qui prendra alors le nom d'éclaireurs-grenadiers. Uniformes [modifier] En grand uniforme, les grenadiers portent : l'habit en drap bleu impérial, à collet en drap de fond, revers blanc, parements écarlates avec pattes blanches, doublure des basques écarlates, les retroussis ornés de quatre grenades brodées en laine aurore sur drap blanc, tour des poches en long figuré par un passepoil écarlate, boutons en cuivre estampés d'une aigle couronnée, contre-épaulettes et aiguillettes de laine aurore, les contre-épaulettes doublées d'écarlate ; veste blanche, boutons de cuivre ; col blanc, cravate noire ; culotte de peau de daim ou de mouton ; bottes fortes ; gants blancs à la crispin ; bonnet d'ourson sans plaque, avec jugulaires en cuivre, cordon, raquette et glands en laine aurore, grenade en laine aurore brodée sur drap écarlate au sommet, plumet rouge et cocarde aux couleurs de l'Empire (bleu, rouge, blanc à l'extérieur). Le sabre est en monture en cuivre, fourreau en cuir et cuivre. La troupe monte des chevaux noirs mais le plus souvent bai brun ou alezan foncé. Officiers [modifier] Le premier réel chef de corps est Bessières lors de la Seconde campagne d'Italie. A partir de 1800, c'est le général Ordener qui prendra le commandement jusqu'en 1806. À Austerlitz, Louis Lepic sera nommé colonel-major du régiment. Le général Walther remplace Ordener en 1806, et se voit rapidement accompagné de Laferrière-Lévêque en colonel-major.. En 1812, les cinq escadrons sont commandés par respectivement : Perrot, Mesmer, Rémy, Hardy et Morin. En 1813, les grenadiers perdent Walther. Son successeur Claude Étienne Guyot sera grièvement blessé de deux coups de feu à la bataille de Waterloo, ainsi que son ex colonel-major, le général Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin, marquis de Bermuy. | |
| | | Louis
Nombre de messages : 3450 Age : 30 Localisation : Ain (01) - France Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 21 Déc - 13:58 | |
| Merci à toi pour cet article Coignet . | |
| | | Colonel Napoléon I Général de Brigade
Nombre de messages : 674 Age : 28 Localisation : Seine et Marne Date d'inscription : 26/09/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 21 Déc - 15:41 | |
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| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 21 Déc - 22:17 | |
| Pas de quoi | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 21 Déc - 22:34 | |
| -Lancier polonais de la Garde En décembre 1806, l'Empereur pénètre dans Varsovie. Une garde d'honneur, composée de noble polonais, est aussitôt formée. Elle a pour but d'assurer la sécurité de Napoléon, conjointement avec sa Garde, durant son séjour en Pologne. L' Empereur, impressionné par la tournure de ces cavaliers dans leur tenue si caractéristique, décrète la formation d'un régiment de cavalerie polonaise et de l'intégrer à la Garde Impériale. A sa création le 2 mars 1807, le régiment est à quatre escadrons. Le 11 mars 1812, un cinquième escadron est formé. En 1809, après l'adoption de la lance, l'unité prend le nom de "chevau-légers polonais de la Garde", puis lorsqu'en 1811, un deuxième régiment ("Lanciers rouges") est créé, il devient le "1er régiment des chevau-légers lanciers polonais de la Garde Impériale". Cette unité d'élite entrera dans la légende napoléonienne grâce à sa bravoure et à sa fidélité à Napoléon. Ils s'illustreront notamment par une charge héroïque et meurtrière en Espagne à la bataille de Somosierra en 1808. Les lanciers polonais sont coiffés de la Czapka, coiffe typiquement polonaise qui se caractérise par son commet carré. Elle est gainée de drap écarlate cannelé avec un bandeau de cuir noir. La visière, de cuir fort noirci, est cerclée de laiton. Les galons et soutaches sont en laine jaune et les angles du plateau renforcés de fleurons de laiton. La gourmette jugulaire, composée d'anneaux entrelacés, est doublée de drap écarlate. Elle est maintenue par deux rosaces latérales en laiton estampées de gueules de lion. La gourmette peut être maintenue relevée grâce à un crochet fixé au coin droit du plateau. La veste, moulante et courte, est appelée Kurtka. Elle est confectionnée en drap bleu turquin avec collet, revers, parements (en pointe) et retroussis cramoisis. Les revers sont bordés d'un galon d'argent.Les chevau-légers portent une aiguillette de fil blanc montée en trèfle. La contre-épaulette, de même matière, est liserée de cramoisi. Le pantalon est de drap bleu turquin bordé latéralement de deux galons cramoisis. En tenue de campagne, est porté un second pantalon, également de drap bleu turquin, mais garni d'une basane de cuir à l'entrejambe et au bas. Les côtés s'ouvrent entièrement grâce à 18 gros boutons d'étain de chaque côté. Le gilet, porté sous la kurtka, est entièrement bleu et dépourvu de manches.Le manteau, de drap blanc, comporte une rotonde et un haut collet cramoisi. L'armement du chevau-légers lanciers polonais comprend un sabre, du modèle des chasseurs à cheval de la Garde, une paire de pistolets, un mousqueton et une lance garnie d'une flamme rouge et blanche. La lance, arme de prédilection de la cavalerie polonaise, s'avère une arme aux effets meurtriers entre les mains d'un cavalier bien entraîné. La distance de sécurité qu'elle donne à son utilisateur lui octroie une impression de sécurité et un surcroît d'ardeur, tandis que le fanion coloré effraie la monture de l'adversaire .L'équipement se compose de la buffleterie de buffle blanc, piqué comme pour toute la Garde Impériale et d'une giberne ornée d'une aigle. | |
| | | Louis
Nombre de messages : 3450 Age : 30 Localisation : Ain (01) - France Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 22 Déc - 0:26 | |
| L'orthographe chevau-légers sans le x est aujourd'hui considérée comme une faute par la plupart des dictionnaires, mais l'Académie Française ne la considère pas comme une faute étant donné qu'à l'époque c'était une graphie courante (perso ça m'avait toujours interpellé).
Et j'ajoute que les premiers chevau-légers apparaissent en 1498, ils font partie de la maison du roi à partir de 1593. Cette compagnie sera ensuite réservée aux fils de grandes familles. Elle est dissoute en 1787 pour des raisons de coût pour être rétablie comme l'explique Coignet sous le Ier Empire. | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 22 Déc - 12:52 | |
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| En cette année 1806, des doutes avaient été émis sur l'utilité de la formation d'un corps de la Garde avec de jeunes recrues, notamment par le maréchal Bessières qui estimait que l'amalgame de jeunes conscrits et de vétérans pouvait amoindrir les qualités guerrières de ces derniers. En l'occurrence, c'est le contraire qui se produisit : cette mesure améliora sensiblement la valeur des conscrits et très bientôt, l’administration de la Garde reçut une nouvelle directive : Ce n'était plus 1, mais 2 Régiments de fusiliers de la Garde qu’il fallait constituer, à répartir, pour l'un dans le corps des Chasseurs, pour l'autre dans celui des Grenadiers.
Fusiliers-Chasseurs Fusiliers-Grenadiers
Au mois de décembre 1806, un second Régiment de fusiliers de la Garde Impériale est alors formé et se voit rattaché au corps des grenadiers à pied . La taille minimale des recrues est relevée à 1,72m pour les fusiliers du corps des grenadiers, tandis que celle des fusiliers du corps des chasseurs n'est que de 1,68m.
Sachons en outre que ces militaires pouvaient prétendre - de droit - à être admis dans les Régiments de Grenadiers ou de Chasseurs à pied de la "Vieille Garde" après une campagne faite en leur compagnie, ou après 5 années de service en temps de paix, et ceci, sur décision de l'Empereur uniquement. Ils pouvaient aussi être admis dans leur corps au grade de caporal et de sous-officier.
Le 16 janvier 1809, la Garde Impériale est encore réorganisée. Le premier Régiment prend officiellement le titre de "fusiliers-grenadiers" et le second, celui de "fusiliers-chasseurs", dénominations usuelles jusque là, mais absolument officieuses. L'effectif de ces Régiment comprend toujours 2 bataillons à 4 compagnies, mais sont renforcés d'une compagnie de dépôt comptant 200 hommes et, à l'avenir, les fusiliers devront se recruter parmi les tirailleurs de la Garde ayant 2 ans de service et sachant lire et écrire.
À partir de 1810, l'effectif comprend 1600 hommes par Régiment et ce chiffre restera stable jusqu'en 1814.
Un décret du 5 janvier 1811 augmente chaque bataillon d'une 5ème compagnie, composée uniquement de "fusiliers sergents" (1 Régiment se compose alors de 2 bataillons totalisant 10 compagnies dont 4 de "fusiliers-sergents") . L'idée est de pouvoir réunir les 4 compagnies d'un même Régiment pour former un "bataillon de fusiliers sergents de la garde". Cette même année, les conditions d'admission sont précisées par le directeur général de la conscription, qui écrit le 6 août aux préfets des départements : "L'enrôlement pour les fusiliers de la Garde Impériale [...] Désormais le corps des fusiliers de la Garde ne devra se compléter qu'avec les hommes sortant des tirailleurs et voltigeurs de la même Garde, sachant lire et écrire, et ayant au moins 2 ans de service dans l'un de ces Régiments". (NB : Depuis 1806, ils étaient recrutés parmi les tirailleurs).
Par décret du 26 décembre 1813, le Régiment de fusiliers est porté à 6 compagnies par bataillon, et, dernière modification majeure, chaque Régiment de fusiliers sera composé de 3 bataillons à partir de Janvier 1814.
Les Régiments des fusiliers qui selon le vœu de Napoléon sont dans la "Moyenne Garde",auront toujours ce complexe : celui de n’être pas de la "vieille". On y entre donc qu’avec une seule idée : en sortir ! On cherche la grande porte, celle de la promotion, de la légion d’honneur, du retour en tant que caporal dans "la vieille", officier dans "la ligne" ou général auprès d’un grand maréchal.
Certes, on en sortira général, officier et sous officier, grandi, et cela tant que l’empire français étendra ses ailes d’aigle sur l’Europe en feu, mais la guerre est redoutable, et lorsque l’aigle connaîtra l’hiver, puis les plaines allemandes, nos jeunes fusiliers connaîtrons un sort terrible.
Les Régiments les plus récents étaient employés au combat les premiers : la Vieille Garde est "si précieuse - avait l'habitude de dire Napoléon - que l'on craint de l'exposer". C'est ainsi que pendant la campagne de 1807, les fusiliers de la Garde se distinguent pendant les journées de Heilsberg (10 Juin) et de Friedland, tandis que le reste de la Garde est tenu en réserve. L'empereur les appellera au centre de la Grande Armée au soir de cette journée et dira : "Vous avez été dignes de vous et de moi. Vous rentrerez en France couverts de tous vos lauriers".
En 1808, les fusiliers partent pour l'Espagne, combattant à Madrid lors de l'insurrection, à Médina de Rioseco puis à Guadalajara , avant d'être rappelés en avril 1809 pour combattre en Autriche. C'est là, lors de la bataille d’Essling, les 21 et 22 mai, qu'ils se distingueront une nouvelle fois , avant d'être renvoyés en Espagne où ils combattent dans la région de Vitoria et d’Aranda
De retour de la péninsule Ibérique, les fusiliers font la campagne de Russie (1812) . Pendant la retraite, ils vont encore s'illustrer, et plus particulièrement lors du combat de Krasnoïe. De nuit, le général Roguet, commandant la deuxième division de la Garde, lance une attaque contre les positions russes et disperse l'ennemi. Après cette campagne, "le père Roguet", comme l'appellent ses soldats, n'a plus que 57 officiers et 288 hommes ! Au cours de cette période,Vionnet de Maringoné, qui sert dans les fusiliers, écrit : "Je commandais un des plus beaux et des plus braves bataillons de la Garde". Le mémorialiste Scheltens fait également l'éloge de cette troupe à la même époque : "Jamais on ne vit brigades mieux organisées ; nous étions tous jeunes, dans la force de l'âge, ayant de l'instruction, toujours gais et chantants, bien commandés par des officiers d'expérience qui sortaient de la vieille garde".
Avant d'entrer en campagne de Saxe (1813), les deux Régiments de fusiliers sont reconstitués. Cependant il ne subsiste qu'un petit bataillon de chaque arme : 528 fusiliers-grenadiers, et 638 fusiliers-chasseurs. Ils seront à Lützen. La deuxième division de la garde, formée en hâte, arrive pour la bataille de Bautzen avec près de 900 fusiliers de la brigade du général Mouton. De nouveau, ils se couvrent de gloire à Dresde, puis à Leipzig. Ils iront ensuite à Hanau pour ouvrir la route du retour.
Ils combattent pendant la campagne de France, au cours de l'année 1814, et, après la première abdication, les fusiliers de la Garde sont dissous et incorporés dans les grenadiers et chasseurs à pied de la Garde.
Le 8 avril 1815, le Régiment des fusiliers-grenadiers devient "3ème Régiment de grenadiers", et celui des fusiliers-chasseurs "3ème Régiment de chasseurs". Après les 100 jours, la Garde est licenciée...et les fusiliers avec elle. |
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| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 19 Jan - 13:53 | |
| L Artillerie a cheval de la Garde Impériale 1804 Le décret du 29 juillet intégre dans la garde impériale la compagnie d’artillerie à cheval de la Garde des Consuls. 1806 L’effectif passe à un régiment comportant trois escadrons de chacun deux compagnies. Chaque escadron compte 120 artilleurs. 1808 Une partie des effectifs sert à former le régiment d’artillerie à pied. Le régiment est alors réduit à deux escadrons (quatre compagnies). 1813 Le troisième escadron est rétabli, une compagnies de Jeune Garde est crée. 1814 A la première restauration, le régiment est licencié. 1815 Le régiment est réintégré à la Garde et participe à la campagne de Belgique. Troupe * Habit à la hussarde, dolman et pelisse bleu impérial à ganses et tresses écarlate. Collet bleu liséré écarlate. Parements en pointe écarlates. Ceinture de laine écarlate à coulants et cordon jaunes. Pelisse de drap bleu à tresses et ganse écarlates et fourrure noire. Boutons jaunes. * Culotte bleue à tresses et nœuds hongrois écarlates. Bottes à la hongroise noires à liséré et gland écarlates. * Colback de fourrure noire. Flamme écarlate à passepoil et soutache blancs. Cordons et raquettes écarlates. Plumet écarlate avec cocarde tricolore à la base, brodée d’un N aurore. Jugulaire en gourmette de cuivre. Le cordon est supprimé en 1809, et seules les raquettes sont conservées, accrochées à la cocarde. * Buffleterie blanche. Giberne noire, sabretache de drap bleu impérial à galon écarlate et passepoil aurore, brodée d’un aigle impérial couronné surmontant deux canons croisés et entouré à sa droite de chêne et à sa gauche de lauriers. En 1811,, les broderies sont remplacées par une plaque de cuivre représentant l’aigle impérial couronné posé sur deux canons croisés. * Sabre de cavalerie légère de la Garde. Garde à une branche en cuivre et fourreau de cuir noir recouvert de cuivre. Dragonne blanche, gland à franges rouges. * Selle recouverte d’une schabraque de mouton blanc à festons écarlates. Portemanteau bleu à galon écarlate et passepoil bleu. Harnachement de cavalerie légère de cuir noir. Sous-officiers Tenue de la troupe, galons de grade or au dessus du parement. Officiers Tenue de la troupe. Dolman et pelisse à tresses, ganses, liséré de collet et parements et chevrons de grades au dessus des parements or. Fourrure de la pelisse blanche, cordon or orné de raquettes de même.. Ceinture écarlate à coulants, cordon et glands or. Culotte à tresses et chevrons de grade or. Bottes à bordure et gland or. Colback à chevrons, raquettes et flamme à soutache or. Buffleteries et giberne rouge à bordure or. Dragonne or. Schabraque en peau de panthère à galon or passepoilé écarlate et feston bleu impérial. Harnachement à ornements dorés. | |
| | | Louis
Nombre de messages : 3450 Age : 30 Localisation : Ain (01) - France Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 19 Jan - 22:05 | |
| Encore un grand merci à toi Coignet, super boulot . | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 19 Jan - 22:32 | |
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| | | Colonel Bardin
Nombre de messages : 249 Age : 40 Localisation : la rochelle Date d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mer 20 Jan - 0:55 | |
| oui merci pour ces articles | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Jeu 21 Jan - 12:33 | |
| Le 2em Régiment de lancier de la garde Lanciers Rouge Le 2e régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale, plus souvent appelé les lanciers rouges en raison de leur uniforme à dominante rouge vermillon (ou encore les écrevisses) est un régiment de cavalerie de la Garde impériale, créé en 1810 à partir des hussards de la Garde hollandaise. Il est dissous en 1815. Création et différentes dénominations * 13 septembre 1810 : Création à partir du régiment de hussards de la Garde royale Hollandaise, intégré à la Garde impériale (la Hollande est rattachée à l’Empire). Il est le deuxième régiment de lanciers avec les chevau-légers polonais. * 1814 : à la première Restauration, le régiment est licencié. Les escadrons de Vieille Garde forment le Corps royal des chevau-légers lanciers de France. * 1815 : recréation du régiment pendant les Cent-Jours à partir de ce Corps et de l’escadron de Polonais qui a accompagné l’Empereur en exil, sous le nom de régiment de chevau-légers lanciers de la Garde impériale. * fin 1815 : licenciement du régiment Effectifs * 1810 : à sa création, le régiment comprend 4 escadrons et 939 hommes * 1812 : ajout d’un cinquième escadron, pour un total de 1406 hommes. * 1813 : ajout de 5 escadrons, dont l’escadron de dragons de la Garde municipale de Paris, dissoute suite au coup d’État de Malet. Les cinq premiers sont de Vieille Garde et à majorité de Hollandais, les autres de Jeune Garde et à majorité de Français. L’effectif est alors de 2500 hommes. * 1814 : les 4 escadrons du Corps royal des chevau-légers lanciers de France comptent 643 hommes. * 1815 : les lanciers polonais prennent rang avant les quatre escadrons français, et conservent leur nom. Colonels * 1811 : Colbert Chabanais, colonel * 1813 : le même, mais avec le grade de général de brigade * 1815 : pendant les Cent-Jours, Colbert Chabanais Historique des garnisons et batailles * 1810 : le casernement est à Versailles * 1815 : décimé à Waterloo | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Ven 22 Jan - 14:27 | |
| Le 3eme Hussard UN PASSE CHARGE D’HISTOIRE Les Hussards tirent leur nom du mot hongrois « houz » qui signifie « vingt ». Dans le royaume de Hongrie, dès le moyen âge, chaque village devait fournir des cavaliers montés, équipés et armés, au nombre de un pour vingt hommes valides. D’où le nom de « houzard » qui par la suite est devenu « hussard ». Issu directement d’Esterhazy, deuxième du nom, le régiment a été crée le 10 février 1764 et son premier colonel est le comte Valentin Ladislas Esterhazy. Sous l’ancien régime, la tradition veut que chaque régiment ait sa devise. Elle figure encore de nos jours sur l’insigne régimentaire et sur le fanion du chef de corps : « IL EN VAUT PLUS D’UN ». Le 1er janvier 1791, un décret supprime les noms des régiments et leur attribue un numéro. Esterhazy devient le 3ème régiment de hussards. Il acquit la réputation d’une troupe d’élite lors des campagnes de la révolution au sein de l’Armée du Nord ( 1792 ), celle de la Moselle ( 1793 à 1799 ) et celle des Pyrénées Orientales ( 1793 ). Le 20 septembre 1792, le 3ème hussards participe activement à la bataille de Valmy. Lors du premier empire, le régiment va écrire, de la Prusse Orientale à l’Espagne, quelques unes des plus belles pages de son histoire : Elchingen ( campagne de 1805 ), Iena ( campagne de Prusse en 1806 ), Eylau et Friedland ( campagne de 1807 ). Il séjourne en Espagne de 1808 à 1813 et participe à la campagne de l’Allemagne en 1813 où il prend part à la sanglante bataille de Leipzig. En 1814, formé de jeunes cavaliers inexpérimentés et non encore aguerris, le 3ème hussards s ‘illustre à Montereau (campagne de France) sauvant ainsi du désastre, l’Armée Française en retraite. Sous la restauration, prenant successivement les noms de hussards du Dauphin et Hussards de la Moselle, il participe à l’expédition d’Espagne en 1823. Reprenant son nom de 3ème Hussards sous le second empire, il effectue son premier séjour en Algérie de 1861 à 1865. De retour en France, il participe à la guerre de 1870 à laquelle il n’a pas l’occasion de s’illustrer mais sait se montrer digne du passé des vieux hussards, de par sa discipline, son abnégation et l’attitude héroïque de certains des siens, en particulier à Ecairs. Lorsque éclate la première guerre mondiale, le régiment tient garnison à Senlis. Pendant la bataille de la Marne, un fait d’armes dont peu de régiments peuvent s’enorgueillir, illustre le 3ème Hussards. Au cours d’un reconnaissance, le Capitaine Sonnois et le Maréchal des Logis Noury surprennent un groupe d’allemands et s’emparent du drapeau du 2ème bataillon du 94ème régiment de Landwehr dont l’original figure aujourd’hui aux Invalides. Aux noms des victoires de l’Empire, celles de l’Ourcq (1914), Ypres (1914) et de la Marne (1918) viennent s’inscrire sur les plis de l’étendard. A la mobilisation de 1939 et en garnison à Strasbourg, le régiment forme cinq groupes de reconnaissance : les 15ème et 16ème GRCA, les 32ème, 46ème et 94ème GRDI. Rapidement mis sur pied, ils se signalent par leur agressivité, leur esprit de dévouement et de sacrifice tout au long de la deuxième guerre mondiale. Reconstitué à Nancy le 1er janvier 1945, le 3ème Hussards se distingue durant les combats des Vosges et d’Alsace. Désigné pour le Maroc, le Régiment quitte sa garnison d’Alençon le 20 août 1955 et participe à divers opérations de maintien de l’ordre avant de rejoindre l’Algérie en mars 1958. Séjournant de 1958 à 1962, le 3ème Hussards se distingue lors de nombreux accrochages avec des commandos rebelles. De retour en métropole et dissous à Lunéville, il renaît en février 1963 à Pforzheim où il se substitue au 24ème régiment de Spahis. Appartenant aux Forces Françaises en Allemagne, il est le régiment de reconnaissance de la 3ème Division jusqu’en 1968 et celui du 2ème Corps d’Armée jusqu’en 1990. LE 3° REGIMENT DE HUSSARDS AUJOURD’HUI Régiment blindé de la Brigade Franco-Allemande, le 3ème Hussards quitte sa garnison de Pforzheim et vient s’installer durant l’été 1996 à Immendingen parmi ses camarades allemands du 295ème Bataillon d’Artillerie et de la Compagnie du Génie. | |
| | | Colonel Bardin
Nombre de messages : 249 Age : 40 Localisation : la rochelle Date d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Ven 22 Jan - 18:11 | |
| interresant merci coignet | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Dim 24 Jan - 20:33 | |
| Le 3 juin 1801, la légion de gendarmerie d'élite entre dans la Garde des Consuls ; unité de cavalerie lourde, elle est assimilée aux grenadiers à cheval. En 1804, elle rejoint la Garde Impériale. La gendarmerie d'élite à cheval de la Garde, forte de 391 hommes répartis en deux escadrons, feront la Campagne de Russie sous les ordres du général Durosnel et formeront une brigade avec les tartares lithuaniens et le 3ème chevau-légers. Ces gendarmes, qui seront de toutes les campagnes, assurent les missions traditionnelles de l'arme : sûreté publique, police dans les divers palais impériaux et sécurité du grand-quartier général. Peu souvent engagés au cours des batailles, ils sont ironiquement surnommés "les Immortels" par le reste de la troupe. Cette appellation est injuste car les gendarmes d'élite de la Garde seront mis à contribution lors de nombreux engagements, notamment en Espagne, en Russie ou encore à Waterloo. | |
| | | Louis
Nombre de messages : 3450 Age : 30 Localisation : Ain (01) - France Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Dim 24 Jan - 20:46 | |
| Jolie image et article intéressant comme toujours . | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Dim 24 Jan - 21:49 | |
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| | | Lannes Empereur
Nombre de messages : 1526 Age : 34 Date d'inscription : 17/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Dim 24 Jan - 23:13 | |
| - Citation :
- Peu souvent engagés au cours des batailles, ils sont ironiquement
surnommés "les Immortels" par le reste de la troupe. Cette appellation est injuste car les gendarmes d'élite de la Garde seront mis à contribution lors de nombreux engagements, notamment en Espagne, en Russie ou encore à Waterloo. Il n'y a pas un "hic" dans ce passage? S'ils sont appelés immortels, l'appellation n'est pas injuste. | |
| | | O'Higgins
Nombre de messages : 1382 Localisation : St Etienne Date d'inscription : 03/01/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Dim 24 Jan - 23:37 | |
| La moquerie est injuste, l'appellation d'immortel aussi vu qu'ils sont engagés et subissent des pertes... | |
| | | Louis
Nombre de messages : 3450 Age : 30 Localisation : Ain (01) - France Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Dim 24 Jan - 23:46 | |
| Les Immortels est un nom glorieux, hors ils semblent êtres peu engagés puisque affectés à la surveillance des grands édifices donc peu exposés ... | |
| | | Lannes Empereur
Nombre de messages : 1526 Age : 34 Date d'inscription : 17/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 25 Jan - 0:36 | |
| Immortel, c'est le fait qu'ils sont invincibles au combat. Et après, on dit que cette appellation est injuste car ils ont contribué à nombreuses batailles. Mais s'ils ont contribué à nombreuses batailles, je vois pas en quoi cette appellation est injuste.
C'est illogique. | |
| | | Louis
Nombre de messages : 3450 Age : 30 Localisation : Ain (01) - France Date d'inscription : 25/12/2008
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 25 Jan - 9:02 | |
| Il est dis qu'ils étaient connus pour n'être que peu engagés (puisque affectés à la garde des bâtiments) donc pour les soldats c'est une moquerie. On parle pour rien là ^^ | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Lun 25 Jan - 14:02 | |
| -Mamelouk de la Garde Impériale Le décret du 29 juillet 1804, qui réorganise la Garde Impériale, prévoit que la compagnie des mamelouks serait attachée au régiment des chasseurs à cheval. En 1812, 75 mamelouks participeront à la Campagne de Russie sous les ordres du général Guyot. Au combat, le mamelouk dispose d'un véritable arsenal : un sabre courbe à la turque, un tromblon, un poignard, une paire de pistolets d'arçon et une paire de pistolets portée soit à la ceinture, soit dans un étui appelé "koubour". Le type des armes n'est pas uniforme; chaque cavalier possédant ses propres armes. Le costume des mamelouks, aux couleurs vives, comprend tout d'abord la coiffe, appelée "cahouc", sorte de shako, qui est un fût cannelé recouvert de drap vert ou rouge, dépourvu de visière, et dont la base est entourée d'un "schâl" de mousseline blanche formant un turban. Le "béniche" de soie est une chemise à longues manches enfilée dans un pantalon bouffant nommé "charoual" de couleur rouge ou blanche. Par dessus le "béniche", le mamelouk porte un "yolek", gilet sans manche orné de broderies d'or ou d'argent. Le pantalon est maintenu par une large ceinture de soie qui porte le nom de "hezam". Les bottines, ou "khouffs", sont en maroquin cramoisi, jaune ou vert. Hormis la couleur du cahouc et du charoual qui est à peu près uniformisée, le reste du costume est fait de diverses couleurs allant du rouge au vert en passant par le bleu. On imagine aisément la bigarrure de cette troupe orientale. | |
| | | {LCR}Coignet
Nombre de messages : 562 Age : 68 Localisation : Luxembourg Date d'inscription : 07/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 26 Jan - 12:25 | |
| Les gendarmes d'ordonnance sont la première tentative de Napoléon de réintégrer dans l'armée française les forces vives de l'Ancien Régime, d'unir la nouvelle caste, née de la Révolution, avec l'ancienne noblesse, encore distante et tenue à l'écart des armes depuis l'amnistie accordée sous le Consulat aux émigrés revenus en France. Dès le début de l'Empire, avec la constitution de la cour impériale et des Maisons des nouveaux souverains, Napoléon avait déjà accueilli avec empressement les membres de l'ancienne noblesse pour les postes importants dans sa propre Maison comme dans celle de l'impératrice. De fait, en 1806, dès l'annonce de la guerre avec la Prusse et la Russie, sur la proposition du comte de la Tour d'Auvergne et du prince d'Isembourg, l'Empereur accorde l'autorisation de créer un régiment composé de jeunes gens issus de familles de la haute société, nobles et bourgeoises. Chaque gendarme devra apporter au corps la somme de 1900 francs pour s'armer et s'équiper ainsi que bénéficier d'une rente de 600 francs pour pourvoir à tous ses frais et besoins. Il s'agit de grosses sommes aussi, on voit que, malgré que le décret impérial stipule que "tout sujet de l'Empire peut faire partie des Gendarmes d'Ordonnance", l'opulence devient un sérieux critère de sélection. La Révolution et ses principes s'éloignent à grans pas. L'uniforme des gendarmes d'ordonnance s'avère particulier sur deux points : d'une part la grande sobriété des couleurs, d'autre part l'attribution de l'argent dans les tenues de la troupe, à l'instar des officiers. Cela confirme encore tout le caractère spécial que cette unité pouvait prendre dans l'esprit de l'Empereur. L'habillement La coiffure principale est le shako du modèle 1806. Il est garni sur son pourtour supérieur d'une bande de velours noir. Une plaque losangée frappée à l'aigle et cordon d'argent, complètent sont ornementation tandis qu'une ganse argent maintient la cocarde tricolore. En grande tenue, ce couvre-chef sera complété par un plumet blanc, remplacé d'après un type de collection pr un pompon argent en temps ordinaire ou en campagne. L'habit Entièrement en drap vert, de ce vert très foncé propre à la Garde impériale dont ne parle aucun règlement. Aucune couleur distinctive ne vient égayer l'austérité de la couleur de ce vêtement, mais on porte l'aiguillette de la Garde sur l'épaule droite, en argent de surcroît, tandis que l'épaule gauche reçoit le trèfle d'argent. Tous les boutons sont argentés. Pas d'ornements de retroussis. Les marques des grades des brigadiers et sous-officiers sont celles communes à la cavalerie légère française. Le gilet On le voit en drap rouge à la hongroise avec ganses plates, tresses et boutons argents. La culotte à la hongroise En drat vert du fond, galonnée d'argent latéralement et ornée de noeuds hongrois aux ouvertures du pont. Le charivari Cette surculotte est en tricot vert foncé avec l'entrejambe renforcée de la même étoffe. Sur les côtés, une course de boutons argentés. Les bottes Elles sont à la hongroise, en cuir noir à soutache et gland argent. Le manteau C'est celui des Chasseurs à Cheval de la Garde, ample, à collet droit et rotonde, taillé en drap vert foncé. Les gants En peau blanche, sans crispin. L'équipement Il est celui de la cavalerie légère de son temps. Fourniment de parade La giberne est en cuir noir avec sa pattelette doublée et bordée d'une basane de peau rouge et timbrée d'un aigle couronné en argent. La banderole, elle aussi, en cuir noir doublé et bordé d'une basane rouge, reçoit pour agrément une tête de lion reliée par des chaînettes à un écusson, le tout en métal argenté. Le ceinturon et ses bélières, toujours en cuir noir, possèdent toutes leurs parties métalliques en métal argenté. Il est très clair qu'avec les gendarmes d'Ordonnance de la Garde impériale, Napoléon a voulu renouer avec la tradition des célèbres mousquetaires du roi, pépinière d'officiers formés sur le terrain mais sélectionnés au départ par le rang et la fortune, synonymes d'éducation à l'époque. Si ces gendarmes étaient privilégiés, ils n'étaient pas épargnés. Mais les temps avaient changé et la formule déplaisait, surtout à la Garde ; c'est sans doute pour cette seule raison que l'entreprise a-t-elle été écourtée. Pourtant il faut convenir que les compagnies de Gendarmes d'Ordonnances, malgré leur courte existence et leur effectif relativement réduit, ont donné à l'Empire et à la France nombre d'officiers supérieurs de qualité ainsi que plusieurs remarquables généraux. | |
| | | Colonel Bardin
Nombre de messages : 249 Age : 40 Localisation : la rochelle Date d'inscription : 28/10/2009
| Sujet: Re: La Garde Impériale (Française) Mar 26 Jan - 20:39 | |
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