Les Aigles Impériaux
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Les Aigles Impériaux


 
AccueilGalerieDernières imagesS'enregistrerConnexion
Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Connexion automatique: 
:: Récupérer mon mot de passe
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Aigle_11
Derniers sujets
» Aspirant Stroh
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 5 Oct - 23:42 par Lannes

» Seconde candidature de Napoléon I
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptySam 15 Sep - 17:01 par Lannes

» Tournoi : La Campagne pour les terres du milieu !
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMar 27 Déc - 23:04 par Stilgar

» Ambassade de l'Armée Impériale Francaise
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyJeu 27 Oct - 1:41 par Colonel Napoléon I

» Forum mort ????
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMer 12 Oct - 19:35 par Colonel Napoléon I

» Commanders at War League - NTW 3
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyLun 19 Sep - 15:12 par [Grognard]_Christ2burd

» Un mod (NTW3) pour Napoléon Total War
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyLun 19 Sep - 2:03 par [Grognard]_Christ2burd

» Napoleonic III - Total War Beta-Test
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 19 Aoû - 0:21 par [Grognard]_Christ2burd

» Postulation G.Luc.
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyDim 26 Juin - 3:18 par G.Luc

Meilleurs posteurs
Louis
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Lannes
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
O'Higgins
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Bruix
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Colonel Napoléon I
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
{LCR}Coignet
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Cassiius
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Capitaine Montcalm
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Duchesse de Montebello
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Kléber
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_lcap1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Voting_bar1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Vote_rcap1 
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 

 Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale

Aller en bas 
+6
Louis
Kléber
O'Higgins
¤{LCR}¤ Nelson
Colonel Bardin
{LCR}Coignet
10 participants
Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyJeu 11 Fév - 14:13

Dorsenne
Jean Marie Pierre Lepaige, comte Dorsenne, né en 1773 à Ardres (Pas-de-Calais) était un militaire français.
Biographie [modifier]

Il partit comme volontaire en 1792, et fut élu capitaine par ses camarades le 13 septembre suivant.

Il fit avec distinction les campagnes de 1792, 1793, ans II, III, IV et V, et fut nommé chef de bataillon sur le champ de bataille le 3 germinal an V. Il fit en cette qualité les campagnes des ans VI, VII en Égypte, fut blessé au combat de Kelé et fut nommé en l'an VIII colonel de la 61e demi-brigade.

Il resta encore en Égypte pendant les ans VIII, IX et X, et revint sur le continent pour y faire les campagnes des ans XII et XIII. Il se signala à la bataille d'Austerlitz et fut nommé général de brigade le 4 nivôse an XIV.

Il contribua au gain de la bataille d'Eylau en se précipitant sur l'ennemi, à la tête d'un bataillon de la Garde. Nommé en 1808 colonel des grenadiers de la Garde, il passa en Espagne avec son régiment, fut ensuite à la grande armée et se fit remarquer à Ratisbonne pendant la campagne de 1809. À Essling, il soutient avec la Garde qu'il commandait tous les efforts de l'ennemi, lui impose par sa contenance et protège la rentrée des troupes françaises dans l’île de Lobau. Dans cette journée, le général Dorsenne eut deux chevaux tués sous lui ; l'un d'eux, en tombant, le renversa et lui fit éprouver à la tête une contusion qui, dans la suite, devait enlever à l'armée un de ses plus intrépides soldats.

Il se signale encore à la bataille de Wagram, et est nommé général de division le 5 juin 1809. Revenu à Paris après la paix de Vienne, il est envoyé en Espagne avec 20 000 hommes de la Garde impériale. Il succède le 8 juillet 1811 au maréchal Bessières, dans le poste difficile de commandant en chef de l'armée du Nord. En Espagne, dans le mois d'août suivant, il bat et disperse l'armée de Galice et force l'armée anglaise à évacuer ses positions ; il parcourt ensuite la Navarre et la Biscaye et rétablit partout l'ordre et la tranquillité.

Depuis la bataille d'Essling, le général Dorsenne ressentait de violentes douleurs de tête ; mais surmontant ses souffrances, il continuait de diriger les opérations. Ainsi, on le vit se faire porter en litière pour commander en personne le siège d'Astorga.

Ce fut son dernier exploit : sa santé se trouvant de plus en plus altérée, il fut contraint de revenir à Paris, où il succomba le 24 juillet 1812, à la suite de l’opération du trépan. Il était à peine âgé de 39 ans.

Il est inhumé au Panthéon de Paris, et son nom figure sur la partie Ouest de l'arc de triomphe de l'Étoile.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale G%C3%A9n%C3%A9ral_Jean_Marie_Pierre_Fran%C3%A7ois_Lepaige_DorsenneVoici qu’apparaît " l’un des plus beaux hommes de l’armée ", le général Dorsenne, amant heureux de la femme du chevalier d’Orsay ce qui faisait dire dans les salons qu’elle avait le plus beau mari et le plus bel amant de France. Dorsenne est un authentique dandy, très soucieux de son apparence et spécialement de ses magnifiques cheveux noirs et bouclés. Thiébault, toujours chagrin mais est-il peut-être en proie à cette forme de jalousie que les hommes prêtent généralement aux femmes, mais qui ne les épargne pas le juge ridicule. Et encore ne le voit-il pas à Burgos, aux mains de son figaro acharné depuis une heure à rendre encore plus belle la chevelure bouclée du général. Et en une heure, I’homme de l’art n’a traité qu’une demi-tête ! Thiébault ajoute que la figure fine de Dorsenne dissimule un sot et que son agréable silhouette sert de paravent à un être orgueilleux, faux et cruel. Bref, selon le mémorialiste, I’homme le plus propre à faire à lui seul le plus d’ennemis à la France en Espagne que la Grande Armée tout entière ne pouvait en combattre.

Néanmoins, sot ou pas, ridicule ou pas, ce dandy de Dorsenne est un sacré soldat. Deux chroniqueurs, de niveaux hiérarchique et social bien différents, se rejoignent dans une mutuelle admiration pour lui. En effet, si l’ivresse d’une charge peut faire oublier la noce sanglante qui va être célébre lors de la rencontre des sabres, il est une forme de courage qui est plus rare. Si rare qu’on l’attribue au seul Dorsenne : celui de rester immobile, dos à l’ennemi pour faire face à son régiment cisaillé par les boulets, sans accorder un regard à la mort qui se précipite en sifflant. Certains ont voulu imiter Dorsenne. L’un avoue : " J’ai voulu tourner le dos ; je n’ai pas pu rester dans cette position, la curiosité me forçait toujours à regarder l’endroit d’où partaient les boulets. " Un autre qui verra Dorsenne à Essling ne pourra retenir un sentiment d’admiration pour cette muraille d’or défiant l’artillerie autrichienne."
Revenir en haut Aller en bas
Colonel Bardin

Colonel Bardin


Nombre de messages : 249
Age : 40
Localisation : la rochelle
Date d'inscription : 28/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyJeu 11 Fév - 15:57

merci coignet .
Revenir en haut Aller en bas
¤{LCR}¤ Nelson

¤{LCR}¤ Nelson


Nombre de messages : 277
Age : 32
Date d'inscription : 29/03/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyJeu 11 Fév - 17:43

Classe ;D
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 12 Fév - 11:50

Louis Nicolas d’Avout, dit Davout, duc d’Auerstaedt, prince d’Eckmühl, né le 10 mai 1770 à Annoux (Yonne) et mort le 1er juin 1823 est un maréchal d'Empire, le seul à être resté invaincu en 1815. Il est l’un des plus grands chefs militaires de l’histoire de France.


Son père était gentilhomme bourguignon seigneur d'Annoux et au moment de la naissance de Louis, écuyer lieutenant au régiment de Royal Champagne cavalerie[1]. Louis Davout est le frère de Louis Alexandre Davout.
Carrière militaire [modifier]

Après des études à l'École royale militaire d'Auxerre puis à l'École royale militaire de Paris, où Napoléon Bonaparte l'a précédé d'une année, Davout entre comme sous-lieutenant au régiment de Royal-Champagne Cavalerie en février 1788.
La Révolution française [modifier]

Quelques années après, on le voit chef de bataillon du 3e régiment de volontaires de l’Yonne, dans l’armée du Nord de Dumouriez, et dans les années 1793, 1794 et 1795, en qualité de général de brigade aux armées de la Moselle et du Rhin, où il se signala par sa bravoure et son audace.

Il se distingua à la bataille de Neerwinden où il tenta d’arrêter Dumouriez qui passait à l’ennemi. Il servit lors des campagnes de 1794-1797 sur le Rhin. Ses talents et son intrépidité le firent distinguer par Moreau qui lui confia des commandements importants, et à qui il rendit des services signalés, particulièrement au passage du Rhin, le 20 avril 1797.
Campagne d’Égypte [modifier]

Il fit ensuite partie de la campagne d'Égypte, accompagnant Desaix - l’un de ses rares amis dans le domaine militaire - dans l’expédition de Napoléon Bonaparte en Égypte, et contribua ardemment à la victoire d’Aboukir.

Après cette bataille, le général en chef avait laissé à Lannes le soin de réduire le fort d’Aboukir. Blessé, Lannes céda le commandement à Menou[2]. Le 30 juillet, Davout, étant de tranchée, fait une attaque générale et le 2 août, la garnison se rend à discrétion.

De retour en France avec Desaix, Davout fut nommé général de division. Il épousa Aimée Leclerc, belle-sœur de Pauline Bonaparte, intégrant ainsi le cercle familial du Premier Consul. Napoléon lui confia le commandement en chef des grenadiers de la garde consulaire en 1802, puis en fit l’un des maréchaux d’Empire lors de la première promotion de 1804.
3e corps [modifier]
Articles détaillés : Bataille d'Auerstaedt, Bataille d'Austerlitz et Bataille d'Ulm.

En 1805, il reçut le commandement du 3e corps de la Grande Armée, avec lequel il prit part aux victoires d’Ulm et d’Austerlitz (1805).[3]

Il obtint une victoire brillante lors de la bataille d'Auerstaedt (le même jour que la bataille d'Iéna, le 14 octobre 1806) contre la moitié de l’armée prussienne, plus de deux fois supérieure en nombre et dirigée par les deux principaux commandants de l’armée adverse, le duc de Brunswick - qui meurt lors de la bataille - et le Roi de Prusse Frédéric-Guillaume III en personne. La victoire fut d'autant plus brillante que Bernadotte lui refusa le soutien de son propre corps d'armée. Cette victoire lui valut l’honneur d’entrer le premier dans Berlin[4], même si elle fut éclipsée par celle remportée par l'Empereur le même jour à Iéna.

Il participa à la bataille d’Eylau (1807).

Dans la guerre de 1809, il fut présent à la bataille d'Eckmühl et à Wagram où il commanda l’aile droite. Il fut alors fait prince d’Eckmühl. Sa fille fit plus tard construire un phare à Penmarc'h en Bretagne, qui s’appelle le phare d'Eckmühl.
Titres [modifier]

Il fut peu après nommé gouverneur-général du grand duché de Varsovie[5] qui comprenait la surveillance des villes hanséatiques après le traité de Tilsit en 1807 et duc d’Auerstädt. Dans ces fonctions, il réorganisa l’armée polonaise et dénonça les activités frauduleuses de Louis Antoine Fauvelet de Bourrienne en poste à Hambourg.

En 1809, il devint prince d’Eckmühl. Napoléon lui confia la tâche d’organiser le « corps d’observation de l’Elbe » qui devint la Grande Armée qui envahit la Russie en 1812.
1er corps - Campagne de Russie [modifier]

Commandant ce corps de 70 000 hommes en 1812, il obtint une victoire sur les Russes à Moguilev mais ne parvint pas à encercler l’armée russe de Bagration du fait de la lenteur de Jérôme Bonaparte, chargé de l’aile droite de la Grande Armée. Davout pleura la mort de son fidèle général de division, Gudin, tué à la bataille de Valutino.

Son cheval fut tué sous lui lors de la bataille de la Moskowa. Le général Sorbier l'ayant vu s'écrouler, il alla annoncer sa mort à Napoléon qui lui envoya son chirurgien Larrey. Son plan qui consistait à contourner la gauche de l'ennemi avec le 1er corps et les Polonais ne fut pas retenu par Napoléon lors de cette bataille qui fut une véritable boucherie pour ouvrir la route de Moscou.

Il assura, alternativement avec Ney, le commandement de l'arrière garde de l'armée lors de la terrible retraite de Russie.
Hambourg [modifier]

En 1813, il commandait l’aile gauche de l’armée française en Allemagne. Victorieux et seul invaincu français de la campagne, il dut, suite aux échecs de ses collègues et de Napoléon lui-même, se replier dans le secteur militaire de Hambourg qu’il fit fortifier et approvisionner.

Il établit son quartier général à Hambourg (30 mai 1813); il y fut bientôt assiégé par l’ennemi victorieux. En vain, les armées russe, prussienne et suédoise, formant un total de 80 000 hommes, cherchèrent-elles à s’emparer de la place et à ébranler la fermeté du prince d’Eckmühl, leurs menaces et leurs efforts furent également inutiles.

Ce ne fut qu’au mois d’avril 1814 qu’il consentit à remettre la place non aux généraux ennemis, mais au général Gérard, porteur des ordres de Louis XVIII. Il ne capitule que sur l’ordre de Louis XVIII après un premier refus où il avait fait tirer au canon sur le drapeau fleurdelisé du roi de France.

Pendant la première Restauration, il se retira dans ses terres de Savigny-sur-Orge.
Les Cent-Jours

Après le retour de l’île d'Elbe, appelé par Napoléon Ier au ministère de la guerre, Davout, de concert avec l’Empereur, organisa en trois mois l’armée française sur le pied où elle était avant les événements de 1814, et créa d’immenses ressources militaires pour la défense du pays.

Toutes les mesures avaient été prises pour que, dans le courant du mois d’août, 800 000 hommes fussent sur pied, armés et équipés.
Après Waterloo

Il reçut le commandement général de l’armée sous les murs de Paris après la bataille de Waterloo à laquelle il n’a pas participé.


Le 3 juillet 1815, il se disposait à livrer bataille à Wellington et à Blücher, lorsqu’il reçut du gouvernement provisoire l’ordre de traiter avec l’ennemi. Ce même jour, il signa à Saint-Cloud la convention de Paris, d’après laquelle l’armée française devait se retirer derrière la Loire.

Le 6 juillet, le prince d’Eckmühl se mit à la tête des troupes qui abandonnaient la capitale; avant de partir, il avait fait disposer dans le fort de Vincennes environ cinquante mille fusils, en donnant des ordres pour que ce fort ne fût, en aucun cas, livré à l’étranger.

Il organise l’armée française en deçà de la Loire en faisant évacuer tous les objets de valeur du musée d’artillerie[7]. Quand les Autrichiens franchissent le fleuve, il lui suffit de les menacer d’une bataille pour que ceux-ci fassent chemin inverse, son seul nom, maréchal invaincu, suffisait à faire trembler ses adversaires, même après l’abdication de Napoléon.
Tombe de Davout

Le maréchal fit sa soumission au gouvernement royal le 14 juillet. Il remit le commandement de l’armée au maréchal Macdonald chargé de la licencier.

Quand il eut connaissance de l’ordonnance du 24 juillet, qui proscrivait les généraux Gilly, Grouchy, Exelmans, Clausel, etc., il écrivit au maréchal Gouvion-Saint-Cyr, ministre de la guerre, pour demander qu’on substituât son nom à celui de ces généraux, attendu qu’ils n’avaient fait qu’obéir à ses ordres.

Retiré sur ses terres, il revint toutefois pour défendre Ney, mis en accusation.

Privé de ses traitements, il connut une période difficile avant de recouvrer finalement ses titres en 1817.

Il ne parut à la cour de Louis XVIII qu’en 1818. Il rentra à la Chambre des pairs, le 5 mai 1819 et se rallia complètement à la cause de la Restauration. Il fut élu maire de Savigny-sur-Orge de 1822 à 1823, ainsi que son fils de 1843 à 1846 et plus tard son beau-fils, le comte Vigier. Une des places principales de la ville porte leur nom.

Davout est mort le 1er juin 1823, de phtisie pulmonaire. Il fut enterré à Paris, au cimetière du Père-Lachaise (28e division) dans une sépulture qu’il avait fait préparer pour sa famille.
Mariage et descendance [modifier]

Davout épousa le 12 novembre 1801 Louise-Aimée-Julie Leclerc (1772-1868), sœur du premier mari de Pauline Bonaparte, qui lui donna dix enfants, dont quatre seulement atteindront l'âge adulte .Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-Louis_nicolas_davout
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptySam 13 Fév - 15:52

Nicolas Jean-de-Dieu Soult









Grade Maréchal d'Empire
Faits d’armes 1799 : Bataille de Zurich
1805 : Bataille d'Austerlitz
1807 : Bataille d'Eylau
1807 : Bataille d'Heilsberg
1813 : Bataille de Bautzen
1814 : Bataille de Toulouse
Distinctions Duc de Dalmatie
Grand-Croix de l'ordre de Léopold de Belgique
Grand-Croix de l'ordre du Sauveur
Grand-Croix de l'ordre de la Toison d'Or
Grand-Croix de l'ordre de Saint-Hubert
Pair de France
Maréchal général de France
Autres fonctions 1815 : Ministre de la Guerre
1830-1834 : Ministre de la Guerre
1832-1834 : Premier ministre
1839-1840 : Premier ministre
1840-1847 : Premier ministre
1840-1845 : Ministre de la Guerre
Famille Frère du général Pierre Soult

Jean-de-Dieu Soult[1], né le 29 mars 1769 à Saint-Amans-la-Bastide, à proximité de Mazamet dans le Tarn, et mort le 26 novembre 1851 à Saint-Amans-la-Bastide, militaire et homme politique français, duc de Dalmatie, Maréchal d'Empire. Il fut, avec Davout, Lannes, Masséna et Brune, un des rares maréchaux de Napoléon à être capable de mener efficacement une armée loin de l'Empereur.
Sommaire
[masquer]

* 1 Premières armes
* 2 Révolution française
* 3 Maréchal d'Empire
* 4 Guerre de la péninsule ibérique
* 5 Carrière politique
* 6 Carrière militaire
o 6.1 Grades
o 6.2 Décorations
* 7 Armoiries
* 8 Notes et références
* 9 Voir aussi
* 10 Articles connexes
* 11 Liens et documents externes
* 12 Bibliographie
* 13 Chronologies

Premières armes [modifier]

Assez bien éduqué, car promis à une carrière de juriste, Jean-de-Dieu Soult, devenu orphelin de père est néanmoins obligé de s'engager, le 16 avril 1785, comme simple soldat dans le régiment Royal Infanterie, où il monte rapidement dans les grades supérieurs.
Révolution française [modifier]

Après six années de service il est sergent. À la demande de son colonel, il est nommé le 17 janvier 1792 instructeur au 1er bataillon, du premier régiment de volontaires du Haut-Rhin avec le grade de sous-lieutenant. Il a alors 22 ans. Les grandes guerres qui vont suivre lui offrent de nombreuses occasions de se signaler. Adjudant-major le 16 juillet 1792, capitaine au mois d'août de l'année suivante, adjudant provisoire à l'état-major de l'armée de la Moselle le 19 novembre 1793, chef de bataillon adjudant-général provisoire le 17 février 1794, puis en titre le 3 avril.

Après la bataille de Fleurus où il se distingue par son sang-froid il est promu général de brigade le 11 octobre par les représentants de la nation. Pendant les cinq années suivantes, il est constamment employé en Allemagne sous les ordres de Jourdan, Moreau, Kléber et Lefebvre. [2]

Attaché à l'armée de Sambre-et-Meuse, il prend une part brillante aux affaires d'Altenkirchen, de Friedberg et de Lieptingen, où il se signale autant par son intelligence militaire que par son intrépidité, à Stokack et au combat livré dans la forêt de ce nom contre l'armée du prince Charles. Le grade de général de division lui est attribué le 21 avril 1799.

Il passe à l'armée d'Helvétie sous les ordres de Masséna. C’est à cette époque qu’il bâtit les bases de sa réputation militaire, en particulier la bataille de Zurich. [3]Lorsqu'en 1800 le premier Consul charge Masséna de réorganiser l'armée d'Italie, celui-ci insiste pour que Soult lui soit adjoint, et il lui confie le commandement de l'aile droite.
Article détaillé : Campagne d'Italie (1799-1800).

La défense du pays de Gênes restera dans l'histoire des armes françaises, comme une des pages les plus glorieuses de la carrière du général Soult : presque chaque jour est marqué par une action d'éclat. Le 6 avril, dans une première sortie, à la tête de plusieurs bataillons, il traverse audacieusement l'armée autrichienne et délivre le général Gardanne, livre plusieurs combats à l'ennemi, le rejette au-delà de la Piotta, s'empare de Sassello, remporte de nouveaux succès à Ponte-Junera, à l'attaque de l'Hermette, et rentre dans Gênes avec de nombreux prisonniers, des canons et des drapeaux. Dans une nouvelle sortie, le général traverse de nouveau l'armée autrichienne, enlève une division à Monte-Facio. Enfin, il livre un dernier combat à Montecreto, où un coup de feu lui fracasse la jambe. Resté au pouvoir de l'ennemi, il demeure prisonnier.
Maréchal d'Empire [modifier]
Le général Soult

La victoire de Marengo lui rend la liberté. Nommé commandant militaire du Piémont, alors en pleine rébellion, son énergie parvient à mater l'insurrection dite des Barbets. Il réussit même à discipliner ces hordes turbulentes et il les utilise pour le service. Peu de temps après, il reçoit le commandement de la partie sud du royaume de Naples.

Après le traité d'Amiens, le général Soult rentre à Paris où le premier Consul l'accueille avec la plus haute distinction. Il est le 5 mars 1802, un des quatre généraux appelés au commandement de la Garde consulaire bien qu’ayant servi sous Moreau. Il n'aime pas Napoléon mais il a la sagesse de montrer son allégeance au pouvoir. Il reçoit peu après en août 1803 le commandement en chef du camp de Saint-Omer[4]

Le 19 mai 1804 il est promu, l’un des premiers, au grade de maréchal d'Empire que Napoléon vient de créer. En récompense de ses premiers exploits, il est promu le 2 février 1805 grand cordon et chef de la 4e cohorte de la Légion. Il reçoit en outre le titre de colonel-général de la Garde impériale et de commandant en chef du camp de Boulogne.

Au mois de septembre 1805, le maréchal reçoit le commandement du 4e corps de l'armée d'Allemagne. Il force le passage du Rhin à Spire, en octobre 1805, du Danube à Donauworth, s'empare d'Augsbourg, se porte sur Biberach et Memmingen, et se rapproche de Napoléon aux portes d'Ulm.

Il commande un corps à bataille d'Austerlitz où il mène l’attaque décisive sur le centre allié.[5]

Dans la campagne de Prusse, en 1806, le maréchal Soult, commande encore l'aile droite de l'armée. Il joue un grand rôle dans presque toutes les fameuses batailles de la Grande Armée.

Dans la campagne de Pologne, il contient le général russe von Bennigsen pendant que l'Empereur affronte les Russes à la bataille d'Eylau. Par son attaque énergique sur le centre de l'armée ennemie, il contribue grandement à la victoire. Il joint à Greussen le maréchal Kalkreuth qu'il bat complètement, poursuit, avec hargne, le roi de Prusse, bloque Magdebourg, et force à Ruthnau cinq escadrons des armées de Saxe à mettre bas les armes. Il se rend ensuite maître de Lubeck et force Blücher à capituler à Schwartau, remporte de nouveaux succès à Wolfersdorf, à Heilsberg et entra dans Königsberg.

Lorsque la paix de Tilsit est conclue, il retourne en France. En 1808, il est fait duc de Dalmatie.
Guerre de la péninsule ibérique [modifier]
Article détaillé : Guerre d'indépendance espagnole.

La guerre vient de se rallumer avec fureur en Espagne. L'Empereur confie à Soult le commandement du centre gauche de l'armée. À peine arrivé, le maréchal remporte, le 10 novembre 1808, une victoire devant à la bataille de Gamonal, prend Burgos, Santander, culbute l'armée espagnole près de Reynosa, atteint enfin l'armée anglaise devant la Corogne, pour lui livrer une sanglante bataille dans laquelle le général en chef, Moore, est tué. Il force les débris de l'armée anglaise à embarquer en abandonnant 6 000 prisonniers, s'empare de la Corogne et du Ferrol ainsi que d'un immense matériel renfermé dans ces deux places.

Les quatre années suivantes, Soult reste en Espagne et son histoire se confond avec celle de la guerre dans la péninsule.

Entré au Portugal le 4 mars 1809 après la défaite de Moore, sur ordre de l'Empereur, le duc de Dalmatie passe le Minho, prend Chaves et remporte le 29 mars, la bataille de Porto, c'est-à-dire la ville de Porto, où il se comporte en despote.

Mais préférant consolider le pouvoir politique de ses conquêtes dans l'intêret de la France et espérant être candidat au trône, il néglige d’avancer sur Lisbonne. Les Portugais et Wellington le délogent de Porto. En moins de six jours, il reconduisit en Galice les faibles débris de son armée, dont il dispose encore. Il parvient malgré tout à battre l'armée anglo-espagnole qu'il trouve sur son passage à Arzobispo, mais il est contraint à une retraite pénible et désastreuse par les montagnes. Cette retraite est regardée par les tacticiens comme une bonne opération du maréchal.

Après la Bataille de Talavera (1809), un décret de l'Empereur nomme le maréchal Soult major-général des armées françaises en Espagne, avec des pouvoirs étendus. Le 19 novembre, il obtint une grande victoire à la bataille d'Ocaña.[6]Après s'être emparé de Séville, à la fin de janvier 1810, il passe dans l'Estrémadure et envahit l'Andalousie qu'il occupe entiérement à l'exception de Cadix.

En 1811, il marche au nord en Estrémadure. Il prend Olivenza le 22 janvier 1811, gagne la bataille de Gebora le 11 février suivant, occupe Badajoz, et quand l'armée britanno-portugaise assiège la ville, il se porte à son secours, livrant la bataille d'Albuera, le 16 mai avec des forces inférieures en nombre.

En 1812 cependant, après une défaite décisive à la bataille de Salamanque, il est obligé d'évacuer l'Andalousie. À la demande de Joseph Bonaparte, avec lequel, comme tous les autres maréchaux, il est toujours en désaccord, il quitte l'Espagne

En mars 1813, Napoléon Ier l'appelle pour lui donner le commandement du 4e corps de la grande armée, qu'il mène à la bataille de Bautzen. Presque immédiatement il reçoit l'ordre de se rendre à Bayonne pour y réorganiser l'armée du Midi que la Bataille de Vittoria a complètement démoralisée[7]. Bien que souvent battu par les vétérans de Wellington, lui qui ne dispose que de conscrits sans expérience, cette campagne est l'un des meilleurs exemple de son génie militaire. Il se retourne alors contre l'ennemi marchant vers les frontières françaises, soutient l'honneur des armées françaises à Orthez, à Aire, à Vic de Bigorre, à Tarbes, Enfin le 10 avril 1814, il livre la bataille de Toulouse, dernier et glorieux coup de canon tiré pour la défense du sol envahi, et dont les circonstances seules vinrent arrêter les résultats.[8]
Carrière politique [modifier]
Nicolas Soult, Président du Conseil
Statue du maréchal Soult au Louvre

Après la première abdication de Napoléon, il se déclare royaliste. Le gouvernement de la première Restauration nomme le duc de Dalmatie gouverneur de la 13e division militaire le 21 juin 1814.

Il reçoit l'ordre de Saint-Louis et est nommé ministre de la guerre du 3 décembre 1814 au 11 mars 1815, poste qu'il occupe lorsque Napoléon débarque de l'île d'Elbe.

Chef de l'armée, il adresse aux troupes une proclamation qui n'empêche pas l'Empereur de l'appeler aux Tuileries le 25 mars. Il fait allégeance, et est fait pair de France. Napoléon lui confie le 9 mai 1815, les fonctions de major-général de l'armée. À la bataille de Waterloo, lorsque Napoléon, à la vue du désastre, veut se précipiter au milieu des baïonnettes, Soult, resté à ses côtés jusqu'au dernier moment, parvient, en saisissant la bride de son cheval, à l'entraîner sur la route de Charleroi.

Ici finit la carrière militaire du maréchal [9]. Son rôle à la bataille de Waterloo est certainement sa plus mauvaise page militaire. Il est responsable de la non-venue de Grouchy en n'ayant envoyé à ce général qu'un seul courrier, contrairement à ce qu'eût fait en pareil cas, aux dires de Napoléon, le maréchal Berthier. Pour autant, Napoléon a commis l'erreur de ne pas l'écouter, quand Soult le mettait en garde quant à la qualité de l'infanterie britannique que Napoléon n'a jamais affrontée.

À la Seconde Restauration, il est exilé, compris dans l'ordonnance d'exil du 24 juillet, et rayé de la liste des maréchaux le 27 décembre 1815. Il reste en exil jusqu'en 1819. Louis XVIII le réintègre en 1820 dans la dignité de maréchal. De nouveau royaliste fervent, le roi Charles X l'élève à la Pairie en 1827.

Après la Révolution de juillet 1830, pendant laquelle Soult rend de nouveaux services à son pays [10], il se rallie à Louis Philippe, qui fait revivre pour lui le titre de Maréchal général des camps et armées du roi et le prend comme Ministre de la Guerre le 17 novembre 1830[11]

Louis-Philippe, inquiet de ne pouvoir s'appuyer que sur la garde nationale pour maintenir l'ordre public, le charge de réorganiser sans tarder l'armée de ligne. Soult rédige un rapport au roi, présenté à la Chambre des députés le 20 février 1831, dans lequel il fait la critique de la loi Gouvion-Saint-Cyr de 1818 sur le recrutement : il démontre que le système de volontariat combiné au tirage au sort et à la possibilité de se faire remplacer n'a pas permis d'augmenter suffisamment les effectifs, et montre que les procédures d'avancement contribuent à maintenir le surencadrement. Il propose les grands axes d'une politique militaire visant à accroître les effectifs de l'armée, à résorber le surencadrement et à assurer l'approvisionnement en armes et en munitions.
Caricature d'Honoré Daumier 1832

Les lignes directrices sont arrêtées en février 1831 et les moyens sont précisés : il s'agit de doubler l'effectif de l'armée de la Restauration, qui ne comptait qu'un peu plus de 200.000 hommes. Les réformes nécessaires seront réalisées durant les années 1831 et 1832. La première loi de cet important train de réformes militaires est celle du 9 mars 1831 créant la Légion étrangère, qui ne pourra être employée qu'en dehors du territoire de la France métropolitaine. Suivent les lois du 11 avril 1831 sur les pensions militaires, des 21 mars et 14 avril 1832 sur le recrutement de l'armée et sur l'avancement, et du 19 mai 1834 sur l'état des officiers.

Soult fait également conduire les travaux des fortifications de Paris.

En 1831, il est envoyé par Louis-Philippe à Lyon avec 20 000 hommes pour écraser la première insurrection des Canuts. L'ordre est rétabli, mais Soult devient très impopulaire parmi le camp républicain. Dans sa pièce Napoléon Bonaparte ou Trente ans de l'histoire de France, Dumas Père le représente sous des dehors épouvantables pendant les Cent-Jours. En 1834, lorsqu'une nouvelle insurrection éclate au mois d'avril à Lyon, le maréchal Soult reçoit du lieutenant-général Aymar, commandant des troupes dans la cité rhodanienne, une dépêche télégraphique désespérée [12]. La ferme réponse du duc de Dalmatie ne se fait attendre que le temps strictement nécessaire pour l'écrire sous sa dictée et pour l'emporter par le télégraphe [13]. La lettre qu'il écrit ensuite au général commandant la ville de Lyon, à propos de ce même épisode, est tout aussi significative [14]

En 1838, le roi le choisit pour le représenter au couronnement de la reine d'Angleterre [15].

Président du Conseil pendant 7 ans, de 1840 à 1847, il est néanmoins dominé par son ministre des Affaires étrangères, François Guizot, lequel lui succède fort logiquement quand le maréchal quitte le gouvernement.

Il participe aux cérémonies de retour des cendres de l'Empereur Napoléon Ier en 1840. Le 26 décembre 1847, Louis-Philippe rétablit pour lui le titre honorifique de Maréchal général de France.

En 1848 il devient républicain mais meurt peu après dans son château de Soultberg, près Saint-Amans-la-Bastide où il est né. En son hommage, la commune fut renommée Saint-Amans-Soult en 1851.
Conseil des ministres au palais des Tuileries : le maréchal Soult présente à Louis-Philippe la loi de Régence, le 15 août 1842

Soult a laissé des Mémoires 1854.

Le maréchal duc de Dalmatie, Grand-croix des ordres de Léopold de Belgique, du Sauveur, ordre la Toison d'Or et de Saint-Hubert, aura été à trois reprises, chef du gouvernement : d'abord du 11 octobre 1832 au 18 juillet 1834, puis du 12 mai 1839 au 1er mars 1840 et enfin du 29 octobre 1840 au 19 septembre 1847.
Carrière militaire [modifier]
Grades [modifier]

* 13 juin 1787 : caporal.
* 31 mars 1791 : caporal fourrier.
* 1er juillet 1791 : sergent.
* 16 juillet 1792 : sous-lieutenant adjudant-major.
* 20 août 1793 : capitaine.
* 7 février 1794 : chef de bataillon à titre provisoire.
* 5 avril 1794 : chef de bataillon.
* 14 mai 1794 : adjudant-général chef de brigade à titre provisoire.
* 11 octobre 1794 : général de brigade.
* 4 avril 1799 : général de division à titre provisoire.
* 21 avril 1799 : général de division.
* 19 mai 1804 : maréchal de l'Empire puis maréchal de France.
* 26 septembre 1847 : maréchal général de France.

Décorations [modifier]

* Légion d'honneur: Légionnaire (11 décembre 1803), Grand Officier (14 juin 1804 et chef de la 4e cohorte), Grand aigle (2 février 1805).
* Ordre de Saint-Louis : Commandeur (24 septembre 1814).
* Ordre du Saint-Esprit : Commandeur (30 mai 1825).
* Grand-croix de l'Ordre Royal de Léopold (Belgique Belgique)Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 200px-Marechal-soult
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyLun 15 Fév - 13:22

Jean-Baptiste Bessières (° 6 août 1768 à Prayssac (Lot) en Quercy - † 1er mai 1813 à Weißenfels), Maréchal d'Empire.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-Jean-Baptiste_Bessiere





Fils d'un chirurgien-barbier, il rédige les doléances de sa commune en 1788. Il débute sa carrière militaire, envoyé par ses concitoyens dans la Garde constitutionnelle du Roi Louis XVI en 1791. Il essaie de le défendre lors de l'attaque des Tuileries.

Ayant rejoint les armées révolutionnaires, il se distingue à la bataille de Rivoli et y est nommé major. Il participe au siège de Saint-Jean-d'Acre (1799) et à la bataille d'Aboukir en Égypte.

Jean-Baptiste Bessières se distingue à l’armée des Pyrénées et gagne ses grades de lieutenant et de capitaine avant de passer en Italie avec le 22e Chasseurs et de servir sous Bonaparte comme chef du corps des guides. Au combat de Roveredo, avec six de ses chasseurs, il enleva deux canons à l'ennemi.
L’Égypte, Marengo, Austerlitz, Iéna, Eylau … [modifier]

Après avoir accompagné Bonaparte durant la campagne d'Égypte, Bessières participe au Coup d'État du 18 brumaire en assurant la protection rapprochée de Bonaparte, ce qui lui vaut d’être nommé commandant en second de la Garde consulaire.

Le 14 juin 1800, Bessières charge lors de la Bataille de Marengo. Promu général de brigade un mois plus tard, puis général de division en septembre 1802 et Maréchal d'Empire le 18 mai 1804. Le 14 juin il est fait Grand-Officier de la Légion d'honneur, puis Grand-Aigle (Grand-Croix) le 2 février 1805. Bessières commande la cavalerie de la Garde impériale lorsque Napoléon marche sur l’Autriche et, à Austerlitz, le 2 décembre, il mène la charge légendaire des Chasseurs et des Grenadiers à cheval de la Garde qui culbute la Garde impériale russe.

L’année suivante, le 14 octobre Bessières participe à la Bataille d'Iéna, et en février 1807, à la Bataille d'Eylau, au milieu d’une épouvantable tempête de neige, il accompagne Murat dans la formidable et sanglante attaque des 80 escadrons français qui enfoncent les lignes russes.
Medina del Rio Seco, Wagram, la Russie… [modifier]

En 1808, Bessières part pour l’Espagne et, avec la participation du général Lasalle, remporte la bataille de Medina del Rio Seco, le 14 juillet 1808[1].

Rappelé par l'Empereur pour la guerre contre l’Autriche, il écrase la cavalerie ennemie à Landshut, le 21 avril 1809 et prend part aux meurtrières batailles Essling et de Wagram. Un boulet tue son cheval et lui fait perdre connaissance. La Garde, qui l’adore et le croit mort, s’afflige. Napoléon lui dit : «Bessières, voilà un beau boulet ! Il a fait pleurer ma Garde».

Duc d’Istrie en mai 1809, il passe quelques mois en Espagne en 1811, où il est responsable de la perte du Portugal pour avoir refusé de soutenir Masséna face à Wellington[2]

Bessières rejoint la Grande Armée en Russie en 1812. Son principal fait d’armes est le dégagement du quartier général de l’Empereur, attaqué par 8 000 cosaques à Maloyaroslavets, les 24 et 25 octobre 1812.
Emporté par un boulet [modifier]

En 1813, lorsque débute la campagne de Saxe, l’Empereur lui confie toute la cavalerie de l’armée. Mais le 1er mai 1813, à la veille de la bataille de Lützen, tandis qu’il dirige une attaque près de Weißenfels, un premier boulet emporte la tête de son ordonnance - un chevau-léger lancier polonais - un second boulet lui fracasse la main et transperce la poitrine. Pressentiment funeste ? Au matin du 1er mai, le maréchal avait brûlé les lettres de sa femme qu'il avait, jusque-là, conservées pieusement et, ayant consenti, devant l'insistance de ses officiers, à prendre, à contre-cœur, une légère collation, il avait alors dit : "Au fait, si un boulet doit m'enlever ce matin, je ne veux pas qu'il me prenne à jeun". Le boulet l'emporta à douze heures cinquante-cinq. Napoléon, pour qui la mort de Bessières est une perte immense, dira : «Bessières a vécu comme Bayard et il est mort comme Turenne». L'empereur dira également à son sujet: "Si j'avais eu Bessières à Waterloo, ma Garde aurait décidé de la victoire".
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMer 17 Fév - 14:47

Le Maréchal Mortier Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier (1768 à Cateau-Cambrésis en France - 1835 à Paris en France)

Il était fils d'Antoine-Charles-Joseph Mortier, député aux États généraux. Il entra comme capitaine dans le 1er bataillon des volontaires du Nord.

Entré dans l'armée en tant que sous-lieutenant en 1791, il sert pendant les campagnes de 1792 et de 1793 sur la frontière nord-est et en Hollande, et plus tard sur la Meuse et le Rhin. Il eut un cheval tué sous lui à l'affaire de Quiévrain et donna des preuves de sa valeur aux batailles de Jemmapes, de Nerwinde, à Sellemberg près de Louvain. Pendant le blocus de Valenciennes, il se maintint pendant six heures sur la rivière de Persian avec 150 hommes, après l'évacuation du camp de Famars. Il fut nommé adjudant-général à Hondschoote, en octobre 1793. Blessé au moment où il s'emparait du village de Dourlers, il se signala de nouveau à Mons, à Bruxelles, à Louvain, à Fleurus.

En 1794, sous le général Kléber, il s'empara du fort Saint-Pierre, et se trouva, sous les ordres de Marceau, au passage du Rhin à Neuwied.

En 1796, il eut le commandement des avant-postes de l'armée de Sambre-et-Meuse sous le général Lefebvre. Il se signala à Altenkirchen, à la bataille de Friedberg, enleva les hauteurs de Wildendorf et fit 2 000 prisonniers; s'empara de Grossen, fit capituler Francfort, enleva de vive force Gemmunden, où il fit un grand nombre de prisonniers et prit quinze bateaux chargés de munitions de guerre, et enfin força le général Wartensleben à opérer sa retraite sur Bamberg. Au combat d'Hirschied, à Ehmanstadt, Mortier donna des preuves de la plus grande valeur. Chargé par le général Hatry de traiter directement de la reddition de Mayence avec l'électeur Dalberg, Mortier fit deux voyages à Aschaffembourg, et y conclut une négociation, d'après laquelle les Français occupèrent Mayence, le 30 décembre.

Dans le fort de Rotbemberg, dont il s'empara, il trouva 60 pièces de canon. Promu au grade de général de brigade en 1799, il concourut puissamment à la prise de Lieptengen.

Dans la guerre contre la deuxième coalition en 1799 il est successivement promu général de brigade et général de division le 27 septembre 1799, il alla commander la 4e division à l'armée d'Helvétie. Il combattit avec distinction dans les différentes affaires qui précédèrent et suivirent la prise de Zurich, et seconda Masséna à opérer l'entière expulsion de l'ennemi du territoire helvétique. Il participa ensuite aux opérations militaires qui eurent lieu contre les Autrichiens dans le pays des Grisons. Un arrêté du gouvernement consulaire l'appela bientôt au commandement des 15e et 16e divisions militaires, dont le chef-lieu était Paris. En 1803, le général Mortier fut chargé par le premier Consul du commandement de l'armée destinée à s'emparer du Hanovre. Il traverse le Waal avec 14 000 hommes, bat les troupes hanovriennes et force le feld-maréchal Waldomen à signer, le 3 juin, à Sublingen, une convention qui rendit les Français maîtres de tout l'Électorat. Il reçut du premier Consul les éloges les plus flatteurs et devint l'un des quatre commandants de la Garde consulaire. Le commandement de l'artillerie lui fut spécialement confié. En 1804, Mortier fut élevé à la dignité de Maréchal d'Empire ; Grand aigle de la Légion d'honneur il reçut quelque temps après la croix de l'ordre du Christ du Portugal.

En 1805, il commanda un des corps de la Grande Armée sous les ordres de l'Empereur. Il commande l’infanterie de la Garde impériale pendant la campagne d'Ulm dans laquelle il s'est distingué en particulier par son action brillante à Dürrenstein.
Article détaillé : Bataille de Dürenstein.

En 1806 il est encore à Hanovre et en l'Allemagne du nord-ouest, et Napoléon confie à Mortier le commandement du 8e corps de la Grande Armée, composée de troupes gallo-bataves. Il s'empare de Cassel le 1er octobre et de Naumbourg en novembre suivant. En 1807, il vainc les Suédois à Anclam et se signale à la bataille de Friedland. Nommé duc de Trévise, quelque temps après, il reçoit une dotation de 100 000 francs de rente sur les domaines de l'ancien électorat de Hanovre. Il est fait gouverneur de Silésie, et peu après il commande pendant la campagne en Espagne.

En 1808, il commande le 5e corps de l'armée d'Espagne, prend une part glorieuse au siège de Saragosse. Il remporte la victoire d'Ocaña le 18 novembre 1809 où plus de 60 000 Espagnols sont écrasés par moins de 30 000 Français. Il est chargé du siège de Cadix et bat les Espagnols à la bataille de Gebora le 19 février 1811.

En 1812, lors de la campagne de Russie, le maréchal Mortier reçoit le commandement de la Jeune Garde impériale. L'Empereur le nomme gouverneur du Kremlin et lui donne, au moment de la retraite, la terrible mission de le faire sauter. Poursuivi par des forces supérieures, le duc de Trévise est attaqué lors de la Bataille de la Bérézina et partage avec le maréchal Ney l'honneur de sauver les débris de la Grande Armée. C'est lui qui réorganise, à Francfort-sur-le-Main, la jeune Garde dont il a le commandement pendant la campagne de 1813. Il combat à Lützen, à Bautzen, à Dresde, à Wachau, à Leipzig et à Hanau.

Pendant la campagne de 1814, le maréchal duc de Trévise prend une part active à toutes les actions qui signalent cette immortelle campagne. Dans la défense de Paris, il est chargé de soutenir le choc de l'armée alliée dans la plaine de Saint-Denis. Parvenu au pied de l'enceinte de cette capitale, l'empereur de Russie envoie à Mortier le comte Orlow, son aide-de-camp, pour le sommer de mettre bas les armes ; le maréchal répond : « Les alliés, pour être au pied de la butte Montmartre, ne sont pas pour cela maîtres de Paris. L'armée s'ensevelirait sous ses ruines plutôt que de souscrire à une capitulation honteuse ; et quand elle ne pourra plus se défendre, elle sait comment et par où effectuer sa retraite devant et malgré l'ennemi ».

Mortier ne quitta sa position qu'après que le duc de Raguse eut conclu un arrangement pour l'évacuation de la capitale. Le 8 avril il envoya son adhésion aux actes du Gouvernement provisoire. Immédiatement après la rentrée des Bourbons, en 1815, il se met au service de Louis XVIII. Il fut envoyé à Lille en qualité de commissaire extraordinaire de la 16e division, dont il devint ensuite gouverneur. Le roi le nomma chevalier de Saint-Louis et pair de France.

À l'époque du 20 mars, le gouvernement résolut de former à Péronne une armée de réserve dont le maréchal devait avoir le commandement. Arrivé à Lille un peu avant Louis XVIII, le duc de Trévise se hâta de prévenir M. de Blacas que la garnison était prête à se soulever et fit conjurer le roi de partir le plus promptement possible. Le roi ayant approuvé ce conseil, le maréchal l'accompagna jusqu'au bas des glacis, afin d'imposer aux soldats par sa présence. « Je vous remercie de ce que vous avez fait, monsieur le maréchal, lui dit le roi. Je vous rends vos serments; servez toujours la France et soyez plus heureux que moi. »

Pendant les Cent-Jours il rejoint Napoléon Ier qui lui donne un haut commandement. Napoléon créa Mortier membre de la nouvelle Chambre des pairs et le chargea de l'inspection des places frontières de l'Est et du Nord, mais dès le début de la campagne de Waterloo il le quitte.

Après la Seconde Restauration, il fut éliminé de la Chambre des Pairs que le roi venait de reformer et tomba en disgrâce pendant un certain temps. Membre du Conseil de guerre chargé de juger le maréchal Ney il se déclara incompétent. Nommé gouverneur de la 15e division militaire à Rouen, en 1816, il fut élu, la même année, membre de la Chambre des députés par le département du Nord, et rétabli, dans les honneurs de la pairie en mars 1819 et, en 1825, il fut décoré de l'Ordre du Saint-Esprit. Entre 1822 et 1830, il fut maire de la commune de La Queue-en-Brie (actuel Val-de-Marne).

Après la révolution de 1830, il fut nommé grand chancelier de la Légion d'honneur.

En 1830-1831 il fut ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, et le 18 novembre 1834 il fut appelé au ministère de la Guerre et à la présidence du Conseil. Il accepta à contre-cœur des fonctions pour lesquelles il savait qu'il était peu fait, et qu'il avait déjà refusées une première fois quelques mois auparavant, lors de la démission du maréchal Gérard.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 200px-Mortier%2C_Edouard
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 19 Fév - 13:08

Pierre Jacques Étienne Cambronne, devenu Pierre, vicomte Cambronne, est un général d’Empire, né à Nantes[1] [2] (Loire-Atlantique) le 26 décembre 1770 et mort à Nantes le 29 janvier 1842.


Carrière militaire [modifier]

Destiné au commerce, il s'enrôle dans un bataillon de volontaires nantais dans les grenadiers en 1792, qui allait se battre contre les rebelles de la Vendée ; il sert sous les ordres de Dumouriez en Belgique, en Vendée, participe à la bataille de Quiberon.

D'une bravoure remarquable, il parvient rapidement au grade de capitaine. La Vendée pacifiée, il s'embarque pour l'expédition d'Irlande sous les ordres de Hoche en 1796.

Il passe ensuite à l'armée des Alpes sous les ordres de Masséna, où il se fait remarquer à la tête d'une compagnie de grenadiers à la bataille de Zurich (1799).

Il passe ensuite à l'armée d'Helvétie, où il enlève une batterie russe avec une poignée d'hommes. Il voit périr à ses côtés La Tour d'Auvergne, et refusa le titre de premier grenadier de France que ses soldats voulaient lui donner.
L'Empire [modifier]

Colonel à Iéna, il est nommé major commandant du 3e régiment de voltigeurs de la Garde en 1810 et fait baron la même année et participe pendant deux ans à la Campagne d'Espagne.

Il rejoint la Grande Armée pendant la campagne de Russie. Il y commande le 3e régiment de voltigeurs et participe aux batailles de Bautzen, Dresde, Leipzig, avant d'être nommé général à la Bataille de Hanau.
Les Cent-Jours et Waterloo [modifier]
Pierre Cambronne

Nommé major de la Garde impériale en 1814, il prend part à toutes les opérations de la campagne de 1814, il est blessé plusieurs fois.

Fidèle parmi les fidèles à l'Empereur, il est commandant militaire (dirigeant la garde impériale et la place de Porto-Ferraio) de l'île d'Elbe en 1814-1815. Il accompagne Napoléon Ier en 1815 lors de son retour sur le continent, et commande l'avant-garde de sa petite armée.

Il neutralise la forteresse de Sisteron (5 mars). Arrivé à Paris, il est nommé comte par Napoléon. Il est aussi décoré du grand cordon de la Légion d'honneur et lieutenant-général, mais il refuse ce dernier grade.

Selon une légende très populaire, commandant le dernier carré de la Vieille Garde à Waterloo, sommé de se rendre par le général britannique Colville, Cambronne aurait répondu [3] :

« La garde meurt mais ne se rend pas ! »

Puis, devant l'insistance du Britannique, il fait une réponse aussi énergique que concise, aujourd'hui connue comme le « mot de Cambronne » qu'il nia cependant toute sa vie avoir faite, [4],[5]

« Merde ! »

Sa détermination provoqua l'admiration des Britanniques, qui firent tout pour le capturer[6]. Grièvement blessé, il est en effet fait prisonnier après le massacre des derniers carrés.

Plus tard, il ironise sur la phrase qui lui a été attribuée : "Je n'ai pas pu dire 'la Garde meurt mais ne se rend pas', puisque je ne suis pas mort et que je me suis rendu", citée dans Levot, biographie bretonne, 1900, retranscrite dans le dictionnaire de la bêtise.
Le mot de Cambronne [modifier]

On a souvent contesté la réponse qui a illustré Cambronne. La paternité de cette réponse, devenue honorable, fut disputée et valut même un procès aux descendants de Cambronne, par ceux du général Michel. Le Conseil d'État ne trancha pas.

Le témoignage d'Antoine Deleau semble sujet à caution, car paru après la première édition des Misérables.

Soigné par Mary Osburn, une infirmière d'origine écossaise, durant sa captivité, Cambronne l'épousa, et lui aurait alors juré ne pas être l'auteur de cette réplique. Ce qui lui aurait valu de recevoir une montre en cadeau.

Cette grossièreté héroïque a inspiré une pièce à Sacha Guitry : Le Mot de Cambronne. Comme elle est en vers et que le mot en question ne possède qu'une seule rime (« perde »), l'oreille du spectateur est évidemment aux aguets.

Victor Hugo, lui, a écrit : "Cambronne à Waterloo a enterré le premier empire dans un mot où est né le second".

Dans Du côté de chez Swann, Swann et la princesse de Laumes se moquent du nom de la marquise de Cambremer.

Enfin ces Cambremer ont un nom bien étonnant. Il finit juste à temps, mais il finit mal ! dit-elle en riant.
– Il ne commence pas mieux, répondit Swann.
– En effet cette double abréviation !...
– C'est quelqu'un de très en colère et de très convenable, qui n'a pas osé aller jusqu'au bout du premier mot.
– Mais puisqu'il ne devait pas pouvoir s'empêcher de commencer le second, il aurait mieux fait d'achever le premier pour en finir une bonne fois.

On trouve aussi une allusion dans L'Aiglon d'Edmond Rostand. Au cours d'un bal à la Cour de Vienne, deux invités évoquent la Cour de Napoléon Bonaparte :

Un paillasse, avec le plus aristocratique dégoût
Et cette cour qu'en un clin d'œil il fagota !

- Tiburce
Quand on y parlait titre, étiquette, Gotha,
Mon cher, pour vous répondre, il n'y avait personne !

- Flambeau, (doucement)
Il n'y avait donc pas le général Cambronne ?

Que le mot soit authentique ou non, le nom du général y est maintenant indissociablement attaché, à ce point qu'il est devenu un euphémisme (« Oh, et puis Cambronne à la fin ! ») et l'on trouve parfois le verbe cambronniser.

Et comme le mot est censé porter chance à celui à qui on le dit, Tristan Bernard a eu cette constatation désabusée :

Cambronne, on y pense avec peine,
Ne se montra pas bien français :
Crier aux ennemis le mot qui porte veine,
C'était fatalement assurer leur succès.

Cambronne ne mâchait pas ses mots. Heureusement pour lui.


Fin de carrière [modifier]


Conduit en Angleterre, il écrit à Louis XVIII pour obtenir la permission de rentrer en France. Il revient sans avoir reçu de réponse, est arrêté, conduit à Paris, traduit devant le conseil de guerre et acquitté. Il est libéré pour pouvoir assister à son procès pour trahison (attaque de la France à main armée) en France. Défendu par le royaliste Berryer, il est acquitté le 26 avril 1816.

Cambronne vient ensuite résider à Nantes (3 rue Jean-Jacques Rousseau, où se trouve le Cercle Cambronne [1] actuellement). Sa résidence d'été se trouvait à Saint-Sébastien[7], près de Nantes, d'abord dans une propriété de famille, puis dans le manoir de la Baugerie, propriété de Marie Osburn[8], qu'il épouse le 10 mai 1820.

En 1820, Louis XVIII le nomme commandant de la place de Lille avec le grade de maréchal de camp, puis le fait vicomte au mois d'août 1822. Il prend alors sa retraite. En 1832, le préfet de Loire-Inférieure le nomme conseiller municipal de Saint-Sébastien, mais il démissionne immédiatement, alléguant des raisons de santé.

Il meurt à Nantes le 28 janvier 1842 et est inhumé au Cimetière de la Miséricorde. Par une ordonnance du 5 décembre 1842, le roi Louis-Philippe Ier autorise sa ville natale à élever une statue en son honneur. Le monument est inauguré le 28 juillet 1848 et placé au centre du cours qui porte son nom.

Il est représenté sur la frise Le départ des armées de l'Arc de triomphe de l'Étoile et son nom est inscrit sur le pilier Nord du même monument.
Blessures et décorations [modifier]

Il est blessé :

* d'une balle à la cuisse à la bataille de Bar-sur-Aube (27 février 1814) ;
* d'un éclat de mitraille à la cuisse, d'une balle au bras gauche, d'une autre balle au corps, et d'un coup au corps, à la bataille de Craonne le 6 mars 1814.

* Légion d'honneur :
o chevalier le 14 juin 1804 ;
o officier le 16 janvier 1807 ;
o commandeur le 6 avril 1813 ;
o grand officier le 1er avril 1815.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 200px-Pierre_Cambronne
Revenir en haut Aller en bas
O'Higgins

O'Higgins


Nombre de messages : 1382
Localisation : St Etienne
Date d'inscription : 03/01/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 19 Fév - 15:18

CAAAMBRONNE!!

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 460120
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptySam 20 Fév - 18:39

Drouot Comte Louis Antoine Drouot (né le 11 janvier 1774 à Nancy - et mort le 24 mars 1847 dans la même ville), général d'artillerie français

Carrière Militaire

Il était fils d'un boulanger. Il termina ses études au collège de Nancy en 1792, entra le 1er juin 1793 à l'École d'artillerie de Metz en qualité d'élève sous-lieutenant, et un mois après fut nommé sous-lieutenant au 1er Régiment d'Artillerie ; il fit toutes les campagnes de la Révolution française dans cette arme, notamment celle d'Égypte, et parvint au grade de colonel-major dans l'artillerie à pied de la garde impériale, grade qu'il occupait en 1809.

Nommé en 1808 major de l'artillerie de la garde impériale, il fut nommé général de brigade et aide-de-camp de l'Empereur[2], le 26 janvier 1813. Il assista aux grandes batailles de l'Empire, et contribua puissamment à différentes batailles, surtout à Wagram, à la Moskowa, à Lützen, où il commandait la fameuse artillerie légère de la garde, à Bautzen. Il fut fait après cette dernière affaire général de division

Il battit l'ennemi à Wachau la veille de la Bataille de Leipzig (16 octobre 1813), sauva les débris de l'armée devant Hanau en lui frayant un passage (30 octobre), défendit pied à pied le territoire français en 1814, fit des prodiges à Nangis, où il franchit le défilé de Vauclor sous le feu de 60 pièces d'artillerie.

Il suivit à l'île d'Elbe Napoléon Ier, qui le nomma gouverneur de l'île, l'accompagna à son retour en France en 1815, bien qu'il désapprouvât l'entreprise.

Il fit à la bataille de Waterloo des efforts incroyables, se retira après le désastre au-delà de la Loire à la tête de la garde impériale, sut contenir cette troupe qu'on craignait encore et aida à la licencier.
Restauration et fin de vie

Il ne s'en vit pas moins proscrit par Louis XVIII, et traduit devant un conseil de guerre, mais il fut acquitté. Il a été compris ensuite dans l'ordonnance du 24 juillet 1815 et acquitté [3]

Drouot a refusé tout service et tout traitement, et il est rentré dans la vie privée. Retiré dans sa ville natale, il refusa constamment d'accepter aucune fonction publique. Son refus a été dicté par la crainte de se voir rappelé à l'activité et de se trouver, dans la prospérité, dans les honneurs, lorsque Napoléon gémissait sur un rocher de l'Atlantique. En 1824 il accepta une pension de retraite qui lui fut offerte par le gouvernement en récompense de ses services.

Le 19 novembre 1831, il fut créé pair de France dans la fournée de trente-six pairs viagers destinée à permettre l'adoption à la Chambre haute du projet de loi abolissant l'hérédité de la pairie. En 1833, le duc d'Orléans (Louis-Philippe Ier) lui avait offert la place de gouverneur des princes ses fils. Drouot avait cru devoir refuser.

Il avait commencé à écrire les mémoires de son temps, mais les infirmités, une cécité complète, interrompirent son travail. Ce général est mort à Nancy, le 24 mars 1847. Il est enterré au cimetière de Préville à Nancy.
Distinctions

Il avait été nommé légionnaire le 5 août 1804, officier de la Légion à Wagram, commandeur à la Moskowa, grand officier le 23 mars 1814; grand-croix le 18 octobre 1830; baron de l'Empire le 14 mars 1810; comte de l'Empire le 24 octobre 1813; pair de France par décret impérial le 2 juin 1815.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale G%C3%A9n%C3%A9ral_Antoine_Drouot
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyLun 22 Fév - 21:08

Jean-Baptiste Auguste Marie Jamin (1775 - 1815) est un général français de la Révolution française et du Ier Empire mort au cours de la bataille de Waterloo en 1815.
Biographie [modifier]

Il naquit le 17 mai 1775 à Louvigné-du-Désert.(Ille-et-Vilaine)

Sous-lieutenant le 17 juin 1792, au 9e régiment de cavalerie à l'armée du Nord, lieutenant le 16 floréal an III, il passa, en l'an IV, à l'armée de Sambre-et-Meuse, où il fit la guerre jusqu'à la fin de la campagne de l'an VI.

Aide-de-camp du général Nansouty à l'armée du Rhin le 22 fructidor an VII, il fut promu, par le général Moreau, au grade de capitaine le 13 fructidor an VIII, et entra comme titulaire de ce grade au 8e régiment de cavalerie le 1er floréal an IX.

Chef d'escadron le 1er pluviôse an X, et chevalier de la Légion d'honneur le 25 prairial an XII, en Italie en l'an XIV comme aide-de-camp de Masséna, il se distingua au combat de Saint-Pierre en s'élançant sur l'ennemi à la tête de la cavalerie et se rendit à Naples en 1806 en qualité d'aide-de-camp du roi Joseph Bonaparte, qui le fit commandeur de l'Ordre royal des Deux-Siciles, et le nomma, le 26 juillet de la même année major des chevau-légers de la garde napolitaine.

Colonel de ce régiment le 30 octobre 1807, il le conduisit en Espagne à la suite du roi en 1808. Nommé maréchal de camp et chevalier de l'Ordre royal d'Espagne le 19 novembre 1810, il reçut le titre de marquis de Bermuy, et prit, au mois de février 1811, le commandement des deux régiments de cavalerie et de hussards de la Garde royale, à la tête desquels il combattit, le 21 juin 1813, à la bataille de Vittoria.

Arrivé au quartier général du duc de Dalmatie, ce dernier lui confia le commandement provisoire de la brigade de la Garde royale espagnole, qu'il conserva jusqu'au moment du désarmement de ces troupes, exécuté en vertu du décret du 25 novembre.

Réadmis au service de France le 20 janvier 1814, il fit presque toute la campagne de Champagne à la tête d'une brigade de cavalerie légère du 2e corps, fut nommé major des grenadiers à cheval de la Garde le 16 mars, et suivit l'Empereur à Fontainebleau, où il resta jusqu'au moment de l'abdication.

Maintenu comme major aux cuirassiers de France le 24 novembre, et nommé officier de la Légion d'honneur le 14 février 1815, il rentra dans les grenadiers à cheval de la Garde impériale à la réorganisation du 14 avril et fut tué à la bataille de mont Saint-Jean le 18 juin, en chargeant sur les pièces qui soutenaient les carrés de l'infanterie anglaise.

Son nom figure en lettres d'or sur les tables de bronze du palais de Versailles.
Distinctions [modifier]

* 15 juillet 1804 : Chevalier de la Légion d'honneur
* 14 février 1815 : Officier de la Légion d'honneur
Revenir en haut Aller en bas
Kléber

Kléber


Nombre de messages : 310
Age : 36
Localisation : Lille
Date d'inscription : 07/09/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyLun 22 Fév - 21:30

Merci des infos! Beau travail.
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMar 23 Fév - 12:47

Louis Lepic est un général français né à Montpellier le 20 septembre 1765 et mort dans sa propriété d’Andrésy le 7 janvier 1827.




Onzième enfant d’une famille de vingt-deux, la misère le contraint à s’engager dès l’âge de seize ans dans les dragons. Il entra au service en 1781 comme simple dragon, dans le régiment de Lescure, devenu 2e de chasseurs à cheval. Il bénéficie de la Révolution avec son admission dans la Garde constitutionnelle du Roi. Après le 10 août 1792, il passe maréchal des logis aux dragons de la République. Au bout de six semaines, il est lieutenant-colonel.
La Vendée [modifier]

Chef d’escadron dès mars 1793, il se bat contre les Vendéens de 1793 à 1796 et y reçoit un nombre considérable de blessures. Il servit pendant trois ans à l'armée de l'Ouest (Vendée) en qualité de lieutenant-colonel et s'y fit remarquer par sa bravoure et par son humanité envers les Vendéens.
Carrière militaire [modifier]

Passé à l’Armée d'Italie en 1796, il se distingue à plusieurs reprises par son courage et est plusieurs fois blessé : se signala particulièrement à la bataille de Vérone et à Marengo, où il reçoit sept coups de sabre sur la tête, un à l'épaule et un coup de feu au bras.

Il fut nommé colonel après Marengo. Peu après il entra avec le grade de major dans les grenadiers à cheval de la garde consulaire et fit avec ce corps les campagnes de la Grande Armée.

Nommé colonel major des grenadiers à cheval de la garde impériale après Austerlitz, il participe aux campagnes de Prusse et de Pologne.
Eylau [modifier]

À Eylau, où il est grièvement blessé et reçoit deux coups de baïonnette dans la poitrine et deux coups de crosse sur les genoux, il est promu général de brigade (1807) et entre dans l’histoire.

Chargé de contenir les masses d'infanterie russe qui s'avançaient vers le cimetière, et d'enlever une batterie ennemie qui semait le ravage et la mort dans les rangs français, il tomba sur cette infanterie et en fit un carnage épouvantable ; se portant en même temps sur la batterie russe, il sabre tout ce qui s'y trouve et s'empare des pièces.

Sur le champ de bataille, le soldat Billon le voit, superbe et colossal, exubérant de valeur, de force et d’audace.

« Le jour d’Eylau, le régiment est placé sous les ordres de son colonel major, Lepic. Les boulets russes qui se fraient sans difficulté un chemin au milieu des flocons, enlèvent hommes et bêtes. Soudain, une voix s'élève, dominant le fracas. C’est Lepic qui hurle : « Haut les têtes, la mitraille n'est pas de la merde ! »

La charge suit de peu ces vigoureuses paroles. Cependant la neige qui tombait avec abondance ne permettait plus de reconnaître la direction qu'il fallait suivre ; après avoir exécuté quelques mouvements il se trouva enveloppé par l'armée russe. Les grenadiers à cheval bousculent l'infanterie russe, mais, perdus dans la tourmente de neige, se retrouvent cernés.

Un officier russe se détache et, courtoisement, prie Lepic de se rendre. Sommé de se rendre, il répondit au parlementaire en montrant ses grenadiers : « Regardez ces figures, et dites-moi si elles ont l'air de vouloir se rendre. » Néanmoins, Lepic, connaissant tout le danger de sa position, s'adresse en ces termes à ses grenadiers : « Amis, il faut vaincre ou mourir aujourd'hui, nous avons trois lignes d'infanterie à renverser. Beaucoup d'entre nous y resteront sans doute ; mais dût-il n'en retourner qu'un seul pour porter la nouvelle, l'honneur du corps et celui de notre étendard seront sauvés. »

A ces mots, les grenadiers s'écrièrent : « La charge ! la charge ! et nous passerons ! » Lepic se forma alors en colonne serrée par pelotons, ordonna' la charge et culbuta successivement les trois lignes russes, sans autre perte que celle de six hommes dont un officier ; lui-même reçut dans la mêlée deux coups de baïonnette et un coup de crosse sur les genoux qui l'empêchèrent pendant quelque temps de monter à cheval sans aide. Le corps qu'il venait de traverser se trouvait alors aux prises avec les Français ; ceux-ci voyant arriver sur eux une cavalerie qui débouchait du centre des colonnes russes, la crurent ennemie, l'accueillirent à coups de fusil et tuèrent deux grenadiers et quelques chevaux.

Cependant Lepic parvint à se faire reconnaître et le feu cessa. L'Empereur qui, depuis plusieurs heures, ne savait ce qu'étaient devenus les grenadiers de la garde, témoigna toute sa satisfaction, et nomma le colonel général de brigade, en conservant ses fonctions de major, et y ajouta une dotation de 30 000 francs. Fait baron d’Empire en mai 1809, il est de toutes les autres campagnes (Espagne, Russie, France).
Les campagnes de l'Empire [modifier]

Ce général se couvrit de nouveau de gloire à Wagram, passa en Espagne en 1810, et y remplit avec distinction les fonctions de capitaine général sous les ordre de Murat et de Joseph Bonaparte.

En 1812 il fit la campagne de Russie dans la Garde impériale, et obtint le 9 février 1813 le grade de général de division. Il eut la satisfaction, pendant la campagne de Russie, d’affronter les cosaques de Platow.

Le général Lepic fit encore les campagnes de Saxe et de France, en 1813 et en 1814, à la tête du 2e régiment des Gardes d'honneur.

La Restauration le fit commandant de la 21e division militaire. La chute de Napoléon ne lui nuit pas puisque Louis XVIII le fait comte en janvier 1815.

En 1815 il fut employé, pendant les Cent-Jours, assista à la bataille de Waterloo, et fut mis à la retraite sous la seconde Restauration. Il est mort le 7 janvier 1827 à Andresy.

Son nom est inscrit sur le côté est de l’Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale G%C3%A9n%C3%A9ral_Louis_Lepic
Revenir en haut Aller en bas
Louis

Louis


Nombre de messages : 3450
Age : 30
Localisation : Ain (01) - France
Date d'inscription : 25/12/2008

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMar 23 Fév - 22:08

Merci à toi Wink.
Revenir en haut Aller en bas
https://lesaiglesimperiaux.forumgaming.fr
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMer 24 Fév - 12:37

Louis-Michel Letort de Lorville, né à Saint-Germain-en-Laye le 9 septembre 1773, mortellement blessé au combat de Gilly le 15 juin 1815, mort le lendemain, baron de l'Empire le 9 septembre 1810, général de brigade le 30 janvier 1813, aide de camp de l'empereur Napoléon Bonaparte.

Il fit avec distinction les premières guerres de la Révolution française, et devint, sous l'Empire, major dans les dragons de la garde. Volontaire de 1791, il combat à la bataille de Jemappes (et Neerwinden. Blessé en Italie en 1799, il continue pourtant sa carrière militaire, en Autriche, puis en Prusse, en Pologne et en Russie malgré une nouvelle blessure reçue à Iéna.

Il se signala en 1808 à la bataille de Burgos, et mérita par sa conduite en Russie, notamment au combat de Malojaroslawitz, le grade de général de brigade. Il se couvrit de gloire à Wachau, et quoique blessé, n'en voulut pas moins prendre part à la bataille de Hanau, où il eut un cheval tué sous lui. Il fit, le 2 février 1814, des prodiges de valeur à Montmirail, et fut nommé le lendemain général de division. Le 19 mars de la même année, il attaqua avec impétuosité l'arrière-garde ennemie, s'empara d'un parc de pontons, et poursuivit longtemps les alliés l'épée dans les reins.

Pendant les Cent-Jours, le général Letort alla offrir son bras à son ancien général, qui lui confia le commandement des dragons de la garde. Le 15 juin, au moment où Napoléon venait de donner l'ordre d'attaquer le corps de Ziethen, adossé au bois de Fleurus, celui-ci refusa le combat et se retira; l'Empereur, impatienté de voir ce corps lui échapper, donna ordre à son aide-de-camp Letort de prendre les quatre escadrons de service de la Garde et de charger l'arrière-garde ennemie, Letort s'élance aussitôt, poursuit, en la sabrant, l'infanterie prussienne, enfonce deux carrés d'infanterie, détruit un régiment entier; mais il tombe mortellement blessé d'une balle au bas ventre au milieu de cette brillante charge et meurt deux jours après.

Le nom du général Letort est inscrit sur le côlé Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale G%C3%A9n%C3%A9ral_Louis_Michel_Letort
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 26 Fév - 15:58

Louis Friant, né à Morlancourt le 18 septembre 1758 et mort le 24 juin 1829 à Seraincourt, est un général de division de l'Empire, puis lieutenant-général.
Biographie [modifier]

Engagé dans les gardes française en 1781, il les quitte en 1787, puis reprend du service en 1789 dans la garde nationale parisienne. Il part à l'armée de la Moselle et son bataillon de l'arsenal l'élit lieutenant-colonel.

Il est comte Louis Friant, grand aigle de la Légion d'honneur, participe à la bataille d'Arlon, au siège de Charleroi, à la bataille de Fleurus.

Remarqué par Schérer, il devient son chef d'état-major en juillet 1794. Nommé général de brigade en août 1794, à l'armée de Sambre-et-Meuse, il sert sous Kléber en 1794 qui lui confia 12 000 hommes pour le siège de Maestricht.

Il coopéra à la prise de Luxembourg, et Jourdan lui donna le commandement de la province de Luxembourg en juin 1795. Après plusieurs actions d'éclat sur le Rhin, il servit en Italie sous Bernadotte (1796). Il se battit avec intrépidité au passage du Tagliamento et à la prise de Gradiska.

Il participe à la campagne d'Egypte et commande une brigade de la division Desaix. Il s'illustre lors de la bataille des Pyramides, à Sediman et à Samanhout, également vainqueur à Aboumanali en février 1800. Nommé général de division en 1799, il participe aux dernières opération dans le delta et rentre en France fin 1801.

À partir de 1803, il commande une des trois divisions de fer de Davout. Grand Aigle de la Légion d'honneur en 1805, il se signale à Austerlitz, où trois chevaux sont tués sous lui, il arrive en premier et supporte le choc de l'attaque autrichienne, ce qui permet la réussite, à la bataille d'Auerstadt, à Golymin et à la bataille d'Eylau où il est blessé.

Comte de l'Empire en 1808, il se bat à Eckmuhl le 22 avril 1809. Il est à Ratisbonne en 1809, à Essling et à Wagram où il est touché par un éclat d'obus à l'épaule en prenant d'assaut la tour de Newsiedl.

En Russie, il commandait une division du 1er corps, contribua à la prise de Smolensk où il est de nouveau blessé le 17 août 1812, s'empara du village de Seminskoe le jour de La Moskova le 7 septembre 1812 et détruisit une colonne russe.

Ses blessures le forcèrent à l'inaction jusqu'au mois d'août 1813. Chambellan de l'Empereur en 1813, il est des grandes batailles de la campagne d'Allemagne (commandement de la 4e division de la jeune garde), à Dresde, à Hanau. Il se fit remarquer en 1814 à Champ-Aubert et dans plusieurs rencontres.

Le 2 juin, Napoléon le créa Pair. En 1815, il prend part à la bataille de Waterloo à la tête de la 1re division d'infanterie de la vieille garde (1er et 2e Grenadiers à Pied) - il y est blessé à la main.

Louis XVIII le mit à la retraite après 23 ans de service. Il est mort le 24 juin 1829.

Le nom de Friant est inscrit sur l'Arc de Triomphe.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-G%C3%A9n%C3%A9ral_Louis_Friant_%282%29
Revenir en haut Aller en bas
Louis

Louis


Nombre de messages : 3450
Age : 30
Localisation : Ain (01) - France
Date d'inscription : 25/12/2008

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyVen 26 Fév - 17:33

Revenir en haut Aller en bas
https://lesaiglesimperiaux.forumgaming.fr
Capitaine Montcalm

Capitaine Montcalm


Nombre de messages : 354
Age : 29
Localisation : LE QUEBEC TABARNAK!!!!
Date d'inscription : 05/01/2010

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptySam 27 Fév - 0:32

Merci pour les info Coignet!
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyDim 28 Fév - 13:42

Charles Antoine Louis Alexis Morand était un général de division français et lieutenant-général, comte, Pair de France, aide-de-camp de Napoléon Ier, colonel général des chasseurs à pied de la Garde impériale, commandeur de la Couronne de fer et de l'Ordre de Saint-Henri de Saxe ; né le 4 juin 1771 à Pontarlier, baptisé à Largillat-Montbenoît et mort le 2 septembre 1835 à Paris.

Ce général a été de toutes les campagnes de l'Empire.







Guerres de la Révolution

Il entre tout jeune dans la carrière du barreau : À peine diplômé en droit (1791), il s'enrôle dans le 2e bataillon du district de Pontarlier. Capitaine en août 1792, puis lieutenant-colonel de son bataillon en septembre, il se distingue dans l’armée du Rhin, puis à l’armée du Nord.

Il est nommé commandant du 7e bataillon des volontaires du Doubs. Il prend une part glorieuse au siège du Quesnoy, au blocus de Maubeuge, au combat de Wattignies, à la bataille d'Hondschoote. Incorporé avec son bataillon dans la 88e demi-brigade, Morand fait les campagnes de l'an III et de l'an IV aux armées du Rhin et de Sambre-et-Meuse, et ensuite en Italie et en Orient.

Blessé en 1794, il retourne un temps à la vie civile. Il est envoyé en Italie (1797-1798), puis participe à la campagne d'Égypte avec la division Desaix. Il est présent aux Pyramides (21 juillet 1798) et est nommé chef de brigade provisoire sur le champ de bataille par Napoléon Bonaparte.
Guerres du Consulat et de l'Empire

Le 21 fructidor an VII, il est nommé adjudant-général et investi par Kléber du commandement de la province de Djerjeh. Le 18 fructidor an VIII, il est promu au grade de général de brigade. À son retour en France, il commande le département du Morbihan, et reçoit en l'an XI le commandement d'une brigade d'infanterie à l'armée des côtes de l'Océan. Lors de la campagne de 1805, il se bat à Austerlitz, la brigade Morand faisant partie du corps d'armée du maréchal Soult, et participe à l'assaut du Pratzen.

Lors de la campagne de 1806, il commande la 1re division du corps de Davout. Il participe à Auerstaedt (14 octobre 1806), à Golymin et à Eylau (8 février 1807). Il reste sous le commandement de Davout pour la campagne de 1809 et participe aux batailles d'Abensberg, d'Eckmühl, de Ratisbonne, et de Wagram (5 et 6 juillet 1809).
Rue du Général Morand à Besançon

Il est nommé gouverneur de Hambourg le 13 juillet 1810 et le demeure jusqu'au 3 mars 1812. Il participe à la campagne de Russie et se bat à Smolensk et à la Moskova. Il y est blessé à la mâchoire. Morand est le premier homme à passer la Bérézina. Lors du passage de la Bérézina, il fait traverser les débris de sa division avec la musique en tête. Adjoint de Bertrand à la 1re division du IVe corps pour la campagne d'Allemagne (1813), il participe aux batailles de Lützen et de Bautzen. Sa conduite à Dennewitz permet d'éviter l'écrasement du corps de Ney.

Il est de nouveau à Wartenburg, à Lindenau et à Leipzig. Son rôle est important lors de la bataille de Hanau (30-31 octobre 1813). Nommé gouverneur de Mayence, il défend la forteresse Mayence et ne la remet que le 4 mai 1814. Rallié aux Cent-Jours, il est fait pair de France ; il commande un élément de la Vieille Garde à Waterloo (18 juin 1815) et reprend le village de Plancenoit.
Après Waterloo (1815)

Condamné à mort par contumace, il s'exile en Pologne, patrie de sa femme où toute sa famille le suit. En 1816, le 20 août, il est condamné à mort par contumace par un conseil de guerre, réuni à La Rochelle ; mais il arrive à l'improviste à Strasbourg, se constitue prisonnier, paraît devant le conseil de guerre et se voit glorieusement acquitté. Il est réintégré dans l'armée avec le même grade.

Il reste dans la retraite jusqu'au mois d'août 1830. Il reçoit alors le grand cordon de la Légion-d'Honneur qui lui avait été accordé en 1815 par l'Empereur et le commandement de la division militaire de Besançon. Nommé Pair de France une deuxième fois le 11 octobre 1832, il meurt à Paris le 2 septembre 1835.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-G%C3%A9n%C3%A9ral_Charles_Antoine_Louis_Alexis_Morand1
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyLun 1 Mar - 13:57

François Antoine « Charles » Lallemand, né à Metz le 23 juin 1774 et mort à Paris le 9 mars 1839, est un militaire français, frère ainé d'Henri Dominique Lallemand.
Sommaire


De la Révolution au Consulat [modifier]

Fils d'un perruquier de Metz qui lui fit donner une bonne éducation, engagé comme volontaire dans la 16e compagnie d'artillerie légère, formée à Strasbourg le 1er mai 1792, Lallemand fit dans ses rangs les campagnes de l'Argonne et de Trèves ; il entra le 1er mars 1793 dans le 1er régiment de chasseurs à cheval avec lequel il servit aux armées de la Moselle et de Sambre-et-Meuse ; il fut appelé, au mois de ventôse de l'an III, en qualité d'aide-de-camp provisoire auprès du général Elie, commandant de la 2e division militaire puis vint à Paris, dans le mois de prairial suivant, avec le général Loisori qui le conserva à l'état-major de la 17e division militaire. Le 13 vendémiaire il défendit la Convention dans les rangs de l'état-major du général Napoléon Bonaparte, obtint le brevet de sous-lieutenant de dragons et celui d'aide-de-camp.

Nommé lieutenant des Guides à cheval de l'armée d'Italie en l'an V, il partit pour l'Égypte en l'an VI et devint capitaine aide-de-camp du général Junot pendant le siège de Jaffa. Bonaparte l'employa, à cette époque, comme négociateur auprès de l'amiral Sidney Smith.
Officier de la Grande armée [modifier]

Chef d'escadron et chevalier de la Légion d'honneur en l'an XII, le premier Consul le chargea d'une mission à Saint-Domingue, auprès du général Leclerc. À son retour en France, il suivit Junot en Portugal, entra comme major au 18e dragons et fit la campagne d'Autriche. Colonel du 27e dragons, après la bataille d'Iéna, officier de la Légion d'honneur, après la bataille de Friedland, il entra en Espagne en 1808, avec la 11e division de dragons, et revint en France en 1809, pour se remettre de ses fatigues.

Ayant rejoint son régiment en janvier 1810, il fut promu au grade de général de brigade le 6 août 1811. Dès son arrivée en Murcie avec la 2e division de cavalerie il culbuta les insurgés, leur fit beaucoup de prisonniers, attaqua le 21 juin 1812, à Valencia de la Torrès une forte colonne de cavalerie anglaise, la mit en pleine déroute, lui tua 300 hommes et 500 chevaux et lui fit 130 prisonniers. En 1813, il servit à la Grande Armée et commanda la cavalerie légère du 13e corps. Pendant la Campagne de France (1814), il commanda tous les corps danois renfermés dans Hambourg et rentra en France au mois de mai.
Les Cent-jours [modifier]

Le gouvernement royal le créa chevalier de Saint-Louis et commandeur de la Légion d'honneur, en lui confiant le commandement du département de l'Aisne. À la nouvelle du débarquement de Napoléon Ier il tenta d'entraîner les troupes des garnisons de Guise et de Chauny dans le mouvement que le général Lefebvre Desnoëttes faisait à la tête des chasseurs royaux et voulut s'emparer de la ville et de l'arsenal de La Fère. Le général d'Aboville fit échouer cette tentative ; Lallemand fut obligé de se déguiser et de fuir avec quatre officiers ; mais, arrêté avec son frère le 12 mars à la Ferté-Milon, il fut conduit à Soissons et ne recouvra sa liberté que le 21 mars.

Nommé lieutenant-général et pair il prit le commandement des chasseurs à cheval de la garde et combattit à Fleurus et à la bataille du mont Saint-Jean. Après ce désastre, il rejoignit Napoléon à Paris et l'accompagna à Rochefort. Pendant que l'Empereur était transféré à bord du Northumberland, le général Lallemand était arrêté à Plymouth et jeté sur l'Eurotas pour être conduit comme prisonnier de guerre à Malte.
Le Champ d'Asile [modifier]

Compris dans la 1re catégorie de l'ordonnance du 24 juillet 1815, le 1er conseil de guerre de la 1re division militaire le condamna à l'unanimité et par contumace, le 20 avril 1816, à la peine de mort, comme coupable de rébellion et de trahison à son arrivée à Malte ; on l'emprisonna au fort Manoel, mais le général Savary obtint sa liberté et il se rendit à Smyrne qu'il dut quitter par ordre du sultan.

Il passa alors en Perse, puis aux États-Unis, où, l'année suivante, il arma quelques bâtiments légers dans le but de fonder au Texas une colonie de réfugiés français qui prit le nom de Champ d’asile. Le groupe fut d'abord accueilli par les frères Laffite à Galveston, qui les aidèrent à remonter la rivière Trinity jusqu'à l'ancien emplacement d'un fort espagnol construit au-dessus des berges escarpées du fleuve, chez les autochtones Orcoquisa. L'emplacement était en territoire espagnol, mais loin des garnisons de San Antonio. Cependant, cette région au nord-est des terres espagnoles était contestée par les États-Unis depuis l’achat de la Louisiane, et pour le moment la considérait comme "zone neutre" et s'était engagée à ne pas patrouiller ni coloniser. Selon deux rapatriés, Lallemand et ses compagnons construisirent quatre forts, [1] mais par la suite le climat difficile du Texas leur donna beaucoup de difficulté.[2] Puis, au mois de juillet, ils apprirent l'arrivée prochaine d'un détachement de San Antonio afin de chasser les intrus; ils se replièrent à Galveston sous la protection de Jean Laffite. Après la visite de George Graham, messager du gouvernement de Washington, Charles Lallemand partit pour la Nouvelle-Orléans chercher des provisions. Galveston fut soumise à un ouragan du 13 au 15 septembre. À la mi-octobre, les troupes mexicaines arrivèrent, mais en mauvais état elles aussi. Le capitaine Juan Castañeda se rendit compte que les Français n'étaient plus une menace, et repartit, mais sur chemin du retour, repassa par le Champ d'Asile et prit deux jours à en détruire les constructions françaises. Il reconnut être fort aise de n'avoir pas eu à prendre d'assaut de si solides fortifications.[3] Lallemand repartit à la Nouvelle-Orléans, où il obtint la nationalité américaine. Le reste des Français se dispersèrent, six officiers qui entrèrent dans les rangs de l'armée mexicaine furent envoyés à La Havane aux frais du gouvernement espagnol;[4] d'autres restèrent avec les flibustiers; la majorité reprit la mer pour la Nouvelle Orléans, d'où certains repartirent pour l'Alabama rejoindre le groupe français de Charles Lefebvre-Desnouettes.[5]

En 1823, il se rendit à Lisbonne, puis à Cadix, pour y défendre la cause des constitutionnels ; mais le triomphe des royalistes le força à retourner aux États-Unis. Revenu en France à la suite de la révolution de 1830, il fut rétabli sur le tableau de l'état-major et nommé successivement lieutenant-général, Pair de France, commandant d'une division de cavalerie, inspecteur général de son arme, commandant de la 17e division (Corse), Grand Officier de la Légion d'honneur, commandant la 10e division (Toulouse), membre du comité d'infanterie et de cavalerie, président du jury d'examen de l'École militaire, etc.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-General_Francois_Lallemand_%281774-1839%29
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMar 2 Mar - 14:10

Charles Lefebvre-Desnouettes. (14 septembre 1773 à Paris - 22 avril 1822), général de division français, dans les armées de Napoléon Bonaparte puis président en Alabama de la Vine and Olive Colony.



Né d'un père marchand de drap, Charles Lefebvre-Desnouettes (ou Desnoëttes) ne semble guère disposé pour les études et s'engage à trois reprises dans l'armée. Mais à chaque fois ses parents achètent sa libération. Lorsque la Révolution éclate, Lefebvre-Desnouettes saisit sa chance, et en décembre 1789, il s'engage dans la garde nationale de Paris.

Chasseur dans la légion franche allobroge le 15 septembre 1792 il fit la campagne de cette année à l'armée des Alpes. Sous-lieutenant au 5e régiment de dragons en février 1793, aux Armées Nord, de Sambre et Meuse et de Rhin et Moselle entre 1793 et 1797, il s'éleva rapidement par ses talents et par sa bravoure aux premiers rangs de l'armée. Il passe ensuite à l'Armée d'Italie, avant de devenir capitaine et aide de camp du Premier Consul en 1800.

Lefebvre-Desnouettes participe à la bataille de Marengo (14 juin 1800). Il est nommé chef d'escadron et sert dans l'état-major de la Garde consulaire, puis dans la légion de gendarmerie d'élite.

En 1802, il est chef de brigade, en 1804, écuyer cavalcadour de Napoléon. Le 14 octobre 1805, il est à la bataille d'Elchingen, puis le 2 décembre 1805, à Austerlitz.

En septembre 1806, Lefebvre-Desnouettes est promu général de brigade, avant de passer au service de Jérôme Bonaparte en novembre 1807 et d'être fait général de division et grand écuyer de la couronne de Westphalie. En mars 1808, il est comte d'Empire.

Lefebvre-Desnouettes gagne ensuite l'Espagne, remporte plusieurs beaux succès en juin 1808, avant d'être blessé devant Saragosse, de revenir en France en convalescence, puis il repart en Espagne pour combattre à Tudela et à Somosierra. Le 29 décembre 1808, il est blessé d'un coup de pistolet, puis fait prisonnier par les Britanniques à Bernavente, et emmené au Royaume-Uni. Prisonnier sur parole à Cheltenham, il fréquente la société britannique auprès de laquelle il a du succès, alors que son épouse Stéphanie Rollier, cousine issu-de-germain de Napoléon, l'attend à Paris.

L'appel des armes l'emporte : il s'évade au printemps 1812 et part aussitôt pour la Russie où il reprend le commandement de chasseur à cheval de la Garde. Au cours de la campagne de France, il est à nouveau blessé à Brienne, le 29 janvier 1814, de deux coups de baïonnette, mais il se bat encore à La Rothière, Montmirail, Château-Thierry, Vauchamps et Arcis-sur-Aube, et escorte jusqu'à Roanne Napoléon qui gagne l'île d'Elbe.
Les Cent-Jours [modifier]

Durant les Cent-Jours, le 9 mars 1815, avec son régiment de Cambrai, il se rallie à Napoléon. Fait pair de France, Lefebvre-Desnouettes reçoit le commandement de la cavalerie légère de la Vieille Garde et combat à Fleurus le 15 juin, aux Quatre-Bras le 16. Il charge à Waterloo le 18, et fait ensuite retraite sur la Loire.
La Restauration [modifier]

Mis en non-activité, lors de la première Restauration, il se déclara l'un des premiers en faveur de Napoléon, lors du retour de l'île d'Elbe. Aussi fut-il compris dans l'article 1er de l'ordonnance du 24 juillet 1815 et condamné à mort par contumace l'année suivante. Proscrit sous la Restauration, il part aux États-Unis, s'installe dans l'Alabama, ou il devient président de la Vine and Olive Colony.

Il était parvenu à se soustraire aux poursuites dirigées contre lui, et vivait depuis plusieurs années aux États-Unis, quand, guidé par l'espoir d'obtenir sa rentrée en France, il s'embarqua pour l'Europe sur le navire l'Albion, qui vint échouer sur les côtes de l'Irlande, près du lieu appelé Garret's Town. Il périt dans ce naufrage le 22 avril 1822, au large de Kingsdale (Irlande), lors du naufrage de l'Albion qui l'amenait en Hollande.

En 1821, il avait vendu son château des Nouettes situé à Aube (Orne), à la comtesse de Ségur.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-G%C3%A9n%C3%A9ral_Charles_Lefebvre_Desnouettes_%282%29
Revenir en haut Aller en bas
Louis

Louis


Nombre de messages : 3450
Age : 30
Localisation : Ain (01) - France
Date d'inscription : 25/12/2008

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMar 2 Mar - 14:32

Mirki Coignet Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
https://lesaiglesimperiaux.forumgaming.fr
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMer 3 Mar - 12:12

Jean-Jacques Desvaux de Saint-Maurice, né le 26 juin 1775 à Paris et mort le 18 juin 1815 à Waterloo, est un militaire français.


Sommaire


Famille

Fils de Jacques Philippe Des Vaux, Écuyer, Seigneur de Saint Maurice, de Gasloups les Chatelets et autres lieux. Receveur général des Finances, conseiller et secrétaire du roi, et d'Angélique Melin.
Armes du baron Desvaux de Saint-Maurice

Marié à Céleste-Charlotte Soubervie (famille de propriétaires à Saint-Domingue), dont un fils et une fille : Charles-Antoine-Jacques baron Desvaux de Saint-Maurice, chef d'escadron, chevalier de la Légion d'honneur; né à Paris, 18 juillet 1812, décédé en 1865. Angélique-Célestine-Augusta Desvaux de Saint-Maurice ; mariée : 1º à Gustave-Louis de Schreiber, chambellan du prince de Schwarzenbourg, dont un fils, qui suit, et une fille Marie-Carlotta mariée à Paris, le 10 janvier 1860, à Pierre-Ernest Claudon, sous-préfet; 2º octobre 1865, à Eugène-Casimir Lebreton, général. Charles-Léon [de] Schreiber, baron de Schreiber-Desvaux de Saint-Maurice, sous-lieutenant au régiment étrangers (8 juin 1867), capitaine de tirailleurs algériens (1879), chef de bataillon d'infanterie (24 août 1886), officier de la légion d'honneur, fut autorisé, par décret impérial du 18 juillet 1868, à ajouter à son nom celui de son grand-père maternel, "Desvaux de Saint-Maurice", et confirmé ensuite dans la transmission de son titre de baron héréditaire, par lettres patentes du 28 mars 1870 ; né à Paris le 11 février 1835, il a épousé à Ay (Marne), le 27 janvier 1866, Henriette-Jeanne Bollinger, fille de Joseph-Jacob-Placide (fondateur des champagnes Bollinger), et de Louise-Charlotte Hennequin de Villermont. Il meurt sans postérité.
Renseignements militaires [modifier]

Élève au Collège de Juilly de 1786 à 1790, il rentre comme élève sous-lieutenant à l'école d'artillerie de Châlons le 1er mars 1792. Le 1er septembre 1792, il est lieutenant d'artillerie, employé au 4e d'artillerie à pied. Il passe rapidement lieutenant en premier le 1er décembre, puis adjudant-major le 31 juillet 1793. En 1792-1793, il est affecté à l'armée des Alpes sous Kellermann et se distingue aux combats d'Aiguebelle et de Saint-Maurice, puis au siège de Lyon. Le 22 septembre 1793, il est nommé capitaine et prend part à la bataille de Boulon.

Il est ensuite employé à l'armée des Pyrénées-Orientales (ans II et III), puis à l'armée d'Angleterre. En 1798, il est à l'armée d'Italie et le 23 avril 1799, il est nommé chef d'escadron au 2e d'artillerie à cheval. Il passe ensuite à l'armée de réserve, le 28 novembre 1800 il est affecté au 8e d'artillerie à cheval puis au 5e d'artillerie le 21 janvier 1802. Il passe major le 23 mai 1803, puis colonel du 6e d'artillerie à cheval le 29 octobre 1803.

Membre de la Légion d'honneur le 11 décembre 1803. Le 25 janvier 1804, il passe aide de camp du général de Marmont. Officier de la Légion d'honneur le 14 juin 1804. Affecté au 1er régiment d'artillerie à pied le 2 mars 1805.

Ans XII et XIII, il est employé en Hollande, puis à la Grande Armée. Nommé directeur de l'artillerie en Dalmatie le 11 août 1806. Colonel du 4e d'artillerie à pied le 16 mars 1807. En 1809, il combat à Raab et Wagram. Nommé général de brigade le 9 juillet 1809, puis colonel-major du régiment d'artillerie à cheval de la garde impériale le 15 juillet et employé à l'état-major général du duc de Raguse Marmont.

Baron d'Empire le 30 octobre 1810. Commandant de la Légion d'honneur le 16 mai 1813.

En 1812-1813, il est employé à la Grande Armée et accède au grade de général de division le 6 novembre 1813.

Mis en non-activité le 1er novembre 1814. Lors des Cent-Jours, il se rallie à l'Empereur et il est nommé commandant de l'artillerie de la garde impériale le 11 avril 1815. Le 18 juin 1815, lors de la bataille de Waterloo, il est tranché en deux par un boulet ; il était à la tête de la batterie d'artillerie que venait de visiter l'Empereur.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Desvaux_portrait
Revenir en haut Aller en bas
Capitaine Montcalm

Capitaine Montcalm


Nombre de messages : 354
Age : 29
Localisation : LE QUEBEC TABARNAK!!!!
Date d'inscription : 05/01/2010

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyMer 3 Mar - 17:07

Ouf!!!!! Quel facon de mourrir! Merci pour les info!
Revenir en haut Aller en bas
{LCR}Coignet

{LCR}Coignet


Nombre de messages : 562
Age : 68
Localisation : Luxembourg
Date d'inscription : 07/10/2009

Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale EmptyJeu 4 Mar - 13:21

Nicolas Dahlmann (7 décembre 1769 à Thionville en France - 8 février 1807 à la bataille d'Eylau en Prusse-Orientale) était un général d'Empire et un général de brigade français.
Biographie

Enfant de troupe au régiment de Cavalerie du Dauphin (12e régiment de Cavalerie en 1791), il est admis à la solde le 9 septembre 1777, puis engagé comme soldat dans ce régiment le 1er novembre 1785[1].

Il passe brigadier le 25 janvier 1790, mais il quitte le corps le 5 juillet 1790, devient soldat au régiment d’Alsace (53e régiment d’infanterie en 1791) le 2 novembre 1790.

Il sert à l’armée de Moselle en 1792, à celle des Pyrénées orientales en 1793, il est blessé d’un coup de feu à la jambe droite à Peyrestortes le 17 septembre 1793.

Il sert à l’armée d’Italie de 1796 à 1798, est incorporé dans les Guides à Cheval de Bonaparte le 22 juin 1796, il devient successivement brigadier le 17 avril 1797, maréchal des logis le 20 avril 1797, maréchal des logis chef le 20 mai 1797 puis sous-lieutenant le 15 août 1797.

Il part en Égypte avec Bonaparte en 1798, il se bat à Salahieh et est nommé lieutenant sur-le-champ de bataille le 12 août 1798. Il sert à Aboukir le 25 juillet 1799, est nommé capitaine le lendemain puis suit Bonaparte qui rentre en France.

Il est nommé adjudant-major aux Grenadiers à Cheval de la Garde Consulaire le 3 janvier 1800. Le 13 octobre 1802, il passe chef d’escadrons aux Chasseurs à Cheval de la Garde consulaire, devient officier de la Légion d’honneur le 14 juin 1804 puis major du régiment le 9 juin 1805.

Il se bat à Austerlitz le 2 décembre 1805 puis devient colonel-major des Chasseurs à Cheval de la Garde Impériale à la place de Morland (tué à Austerlitz) le 18 décembre 1805.

Il se bat à Iéna le 14 octobre 1806, à Lopaczyn le 25 décembre 1806 où il obtient le grade de général de brigade le 30 décembre 1806.

Il combat à Eylau le 8 février 1807 où il est blessé mortellement d’un biscaïen à la hanche droite et meurt des suites de ses blessures le 11 février 1807. Il « ...avait reçu au flanc gauche un éclat d'obus qui détermina une lésion profonde au rein de ce côté. Le général ne survécut point à cette blessure, que j'avais d'abord jugée mortelle[2] ».

Son nom apparaît sur la 20e colonne de l'Arc de Triomphe à Paris.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale 250px-G%C3%A9n%C3%A9ral_NICOLAS_DAHLMANN
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty
MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale
Revenir en haut 
Page 1 sur 3Aller à la page : 1, 2, 3  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Aigles Impériaux :: BIVOUAC :: Autour du Feu :: Histoire :: Précisions sur le Ier Empire-
Sauter vers: