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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyVen 5 Mar - 15:30

Pierre David Édouard de Colbert-Chabanais
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 G%C3%A9n%C3%A9ral_Pierre_David_Edouard_Colbert_de_Chabanais
18
octobre 1774
Paris
1853
Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 20px-Flag_of_France.svg France
cavalerie
général de division
Pierre David Édouard de Colbert-Chabanais, né à Paris, le 18
octobre 1774
et mort en 1853, est un général
de cavalerie de Napoléon. Il fait preuve d'une indéfectible loyauté, vis-à vis
de l'Empereur.
Biographie


Né noble et issu de la prestigieuse lignée des Colbert,
fils du comte de Colbert, riche propriétaire, il entre dans l'armée,
comme c'est la tradition dans sa famille le 23 août
1793. Il
devient suspect à la Révolution française. Il s'enrôla
cependant sous la République. Il fit la campagne de cette année à l'armée du Rhin, avec le bataillon
de Paris,
le Guillaume-Tell. Il passa de ce corps dans le 11e
régiment de hussards, fut [maréchal-des-logis] en septembre
et sous-lieutenant en octobre 1793.
Après trois ans de services, dans l'armée du Rhin et en Vendée, il est suspendu de ses fonctions par le général
Hoche, en 1796.
Il quitte le 7e régiment
de hussards et l'uniforme pour devenir commissaire des
guerres, à l'armée
d'Orient. Sa tâche est en fait de veiller aux approvisionnements de
l'armée du général Bonaparte en en Égypte. Napoléon le prend sous son
aile.
Il reprit du service, fut blessé et nommé capitaine
au 3e dragons,
puis enfin aide de camp du général Damas. Adjudant-major des Mamelouks,
aide de camp de général Junot en 1803, qu'il
suivit à l'armée des côtes.
Colbert quitta Junot en 1805 et suivit le major général Maréchal Berthier avec les mêmes
fonctions. Il assista à la bataille d'Austerlitz, y fut blessé et
fait chef d'escadron. Il combattit vaillamment à
la bataille d'Iéna et à la Bataille de Pułtusk,
et fut fait colonel du 7e hussards.
En 1807,
il est nommé colonel et nommé à la tête du 7e hussards,
d'où il avait été chassé en 1796. De plus son unité fait partie de la brigade Lassalle,
surnommée la brigade "infernale" à cause de sa fougue. Il est
fait chevalier
de la Légion d'honneur en 1808, par
Napoléon.
Créé baron de Chabanais et de
l'Empire en 1809,
Colbert fut fait général de brigade le 9 mars 1809. Placé
sous les ordres de Oudinot, se couvre de gloire à la bataille de Raab où il chargea et culbuta les hussards
de Ott et
tailla en pièces plusieurs escadrons de l'insurrection hongroise, et
presque aussitôt accourut au secours du 9e hussards,
que les Autrichiens étaient sur le point d'accabler.
A Wagram,
le général Colbert reçut trois coups de feu à la tête et fut nommé commandant
de la Légion d'honneur.
Attaché à la Garde impériale en 1811, il forma
le 2e lanciers et conduisit la brigade, entière en Russie, sous les ordres du duc d'Istrie. Dans toutes les
affaires il se distingua. En juin 1812, lorsque son Prince entre en Russie, le général
Colbert se trouve à la tête du 2e chevau-légers lanciers, dans la Garde impériale. Lorsque
la grande Armée se replie, il couvre vaillamment la retraite avec ses
Lanciers rouges, "les écrevisses". Il est nommé général de brigade en 1813, au cours
de la campagne d’Allemagne. À Bautzen,
il rompit, culbuta les Russes et les tailla en pièces. Le 25
novembre 1813,
il fut nommé général de division.
Le général Colbert se conduisit vaillamment à Montmirail, à Champaubert
et à Nangis.
Il se rallia aux Bourbons, fut créé chevalier de
Saint-Louis et reçut le commandement du corps des lanciers de la
garde royale.
Au retour de Napoléon, le général Colbert demeura indécis jusqu'au 23 mars.
Lorsqu'il reparut aux Tuileries, l'Empereur lui dit d'un ton glacial :
« Général Colbert, il y a trois jours que je vous attends. »
Toutefois, Napoléon lui confia un commandement dans la garde. Il
combattit le 18 juin 1815 à la bataille de Waterloo où il fut blessé.
Après le licenciement de l'armée de la Loire, les Bourbons gardèrent rancune à
Colbert, qui rentra dans ses foyers. Sa fidélité se retourne dés lors
contre lui. En 1816,
il y fut arrêté sans motif connu et détenu à la Prison de l'Abbaye pendant deux mois. Libre, il dut
s'exiler. L'année suivante, il fut rappelé.
Après dix ans de non-activité, sa carrière militaire ne reprend qu'en
1826 mais
elle a perdu l'éclat des guerres napoléoniennes, il fut
employé comme inspecteur général de cavalerie et commanda une division
au camp de
Lunéville.
C'est lui qui fut chargé, après la Révolution de Juillet 1830, du licenciement des huit
régiments de cavalerie de l'ex-garde royale.
En 1834,
le général Colbert devint aide-de-camp du duc de Nemours, accompagna ce
prince en Afrique
et fit partie de la première expédition de Constantine en 1836.
Pair de France en 1838, grand-croix
de la Légion d'honneur depuis 1839, il fut
blessé auprès du roi en 1835, par la machine de Fieschi.
Il s'éteint en 1853.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptySam 6 Mar - 14:21

Général Baron Claude Testot-Ferry, né le 20 mai 1773 à Arnay-le-Duc
et mort le 25 août 1856 à Châtillon-sur-Seine (Côte-d'Or),
vétéran des armées Républicaines, Impériales et Royales

Sommaire








Ses origines


Selon les Annales d'Arnay-Le-Duc (de Paul-César Lavirotte, 1837), le
Général Baron Claude Testot-Ferry serait issu de la
famille Testot, d'origine bourguignonne (département de la Côte d'Or),
qui d'ancienne date, a fourni de sages et fermes magistrats et
ecclésiastiques, ainsi que plusieurs officiers de l'Armée Royale
.
Au nom de Testot fut joint celui de Ferry en 1698, par la
dernière représentante d'une famille noble originaire de Normandie,
Mademoiselle Catherine Ferry, bisaïeule du général.
L'origine de cette famille remonte à 1220 selon la Généalogie
de la noble famille Ferry
, enregistrée au Parlement de Paris en 1692, dont le
chef était alors noble Gilles Ferry, secrétaire d'État de Jean, Roi de
France. Les armoiries de cette famille
sont décrites dans l'Armorial Général de France.
A la mort de son grand-oncle et parrain, Jean-Claude Testot-Ferry,
chevalier de l'Ordre royal et
militaire de Saint-Louis et Capitaine de Grenadiers Royaux, Claude
Testot avait ajouté le nom de Ferry au sien. Cette addition fut
confirmée par ordonnance royale du 17 janvier 1815.
Sa
carrière militaire [modifier]



Testot-Ferry : "Un des meilleurs colonels de Napoléon" Jean
Tulard, Dictionnaire Napoléon.
Guerres de la
Révolution française [modifier]



En 1789, engagé volontaire au 10e régiment de chasseur à
cheval avec lequel il se distingue à la bataille de Valmy en 1792, puis est muté à l‘Armée d'Italie en 1795 avec
laquelle il participe à la campagne d'Italie.
En 1797, devient officier, sous-lieutenant, sous les ordres du général Masséna et fait partie jusqu'en 1800 de l'Armée du Rhin.
En 1803, jeune lieutenant, il part en Russie
avec le colonel Auguste
François-Marie de Colbert-Chabanais pour une mission diplomatique.
Sur les recommandantions de ce dernier avec lequel il se lie
d'amitié, il devient capitaine, aide de camp du général Marmont, dont il
suit la carrière jusqu'en Espagne, puis à nouveau lors de la Restauration. Les
deux hommes deviennent des amis véritables et sont enterrés dans le
même cimetière Saint-Vorles à Châtillon-sur-Seine.
Guerres
de l’Empire



En 1805, il s'illustre lors de la bataille de
Reifling (Autriche) où il fait prisonnier un bataillon entier
d'Autrichiens (450 soldats et 19 officiers), et en 1807, à la bataille
de Castel-Nuovo (Albanie).
Le 3 mars 1808, ayant fortement impressionné l'Empereur lors de leur
première rencontre, Claude Testot-Ferry est nommé par Napoléon Ier personnellement chef d'escadron, et part avec le 13e
cuirassiers pour la campagne d'Espagne où il retrouve le général Auguste
François-Marie de Colbert-Chabanais peu avant sa mort et s'illustre
lors du célèbre siège de Saragosse.
En 1811, il est appelé par Napoléon Ier au régiment des dragons de la Garde impériale, les Dragons de
l'Impératrice, avec le grade de major. En 1813, il commande le 3e escadron de la Vieille Garde à la bataille de Leipzig, puis le 2e
escadron lors de la bataille de Hanau où il reçoit 22 coups de sabre et de lance
avant d'être miraculeusement secouru puis soigné à l'arrière.
Il ressort de cette campagne colonel,
puis colonel-major, et prend le commandement du 1er régiment des éclaireurs de la Garde impériale,
avec lequel il fait toute la campagne de France en 1814. Anobli et
titré Baron sur le champ de bataille de Craonne par l’Empereur, il est fait
prisonnier à peine deux semaines plus tard par les cosaques lors de la bataille d'Arcis-sur-Aube. Il
parvient à s'évader et rejoint son régiment à Sens.
Pendant les Cent-Jours, le colonel Testot-Ferry est nommé
premier aide de camp du maréchal Marmont et en mars 1815 escorte jusqu'à
la frontière le roi Louis XVIII exilé à Gand.
Restauration


Suivant les traces de Marmont, en 1817 il participe à l'organisation
de la Garde royale et est nommé par le roi, colonel au Corps
royal d'État-major. En 1826, sous Charles X, il part à la retraite avec le grade de
maréchal de camp (équivalent d'alors de général de brigade).
Rejetant les intrigues politiques, le général Baron Testot-Ferry
s'est distingué sur les champs de bataille : gravement blessé à de
nombreuses reprises, il est plusieurs fois remarqué par l'Empereur. Mais
par dessus tout, il est fidèle à tous ses serments, sous tous les
régimes d'une des périodes les plus troubles de notre histoire. Un preux
dont la devise était : il vaut mieux mériter sans obtenir,
qu'obtenir sans mériter
.
Titres et
décorations




  • Chevalier de l'Ordre de la Légion d'honneur, le 14 mars 1806.
  • Reçoit le 14 avril 1813 de la main même de Napoléon Ier sa croix d'Officier de l'Ordre de la Légion d'honneur, le 14 avril 1813.
  • Anobli et titré Baron d'Empire par décret du 16 mars 1814, conféré
    par l'Empereur Napoléon Ier, le 7 mars 1814 sur le champ de
    bataille de Craonne (Aisne, Campagne de France).
  • Décoration du Lys, mai 1814.
  • Chevalier de l'Ordre royal et
    militaire de Saint-Louis, le 23 août 1814.
  • Commandeur de l'Ordre de la Légion d'honneur, le 22 décembre 1814.
  • Confirmation par lettres patentes datée du 27 janvier 1815 et signée
    par le Roi de France Louis XVIII, du titre de Baron héréditaire.

Anecdotes


En 1791, à Arnay-le-Duc, passèrent en se rendant vers
l'Italie, Mesdames Victoire et Adélaïdes de France, filles de Louis XV et de ce fait tantes de Louis XVI. Les habitants de la ville se rendent à
leur rencontre afin de protester contre leur émigration, et de manière
parfaitement hostile les mènent à la cure où pendant près de onze jours,
elles sont régulièrement insultées et confinées dans un espace très
réduit. Claude Testot-Ferry, alors sous-officier
au 10e régiment de chasseurs à cheval,
revêtu de son uniforme, monta sur un muret et les salua ostensiblement
de la manière la plus respectueuse et la plus courtoise. Cet acte de
courage fut admiré de la foule ; les "prisonnières" furent séduites par
ce jeune homme et lui offrirent audience pour lui proposer de les
accompagner durant leur voyage.
La bataille de Craonne reste comme un des
plus grands faits d'arme de Testot-Ferry. En effet, le régiment qu'il
commandait était chargé d'enlever les plateaux que couronnaient les
batteries russes. Mais la cavalerie tout entière se retrouva mise en
déroute par l'infanterie russe. Sauvant la situation, le colonel
Testot-Ferry réorganisa ses troupes et chargea à nouveau sous les yeux
du maréchal Ney, et ce fut sous les yeux de l'Empereur qu'il
enleva les batteries russes. Napoléon Ier lui conféra le soir même le titre de baron sur le champ de bataille.
Le général baron Testot-Ferry est un des deux seuls officiers
impériaux à avoir été pris en photo. En effet, vers la fin de sa vie à
Châtillon-sur-Seine, le procédé inventé par Daguerre en 1835 est au point. Il
existe donc un daguerréotype de Claude Testot-Ferry à l'âge
de 70 ans environ.
Le dolman
porté par Claude Testot-Ferry, alors colonel-major du 1er régiment
des éclaireurs de la Garde impériale est conservé au musée de
l'Armée au château de l'Empéri à Salon de Provence, dans la célèbre
collection Raoul & Jean Brunon.
Le 16 septembre 2007, une plaque commémorative a été apposée sur sa
maison natale à Arnay-le-Duc lors d'une cérémonie co-présidée
par le maire de la ville et Alain Pigeard, grand écrivain de l'Empire et
président du Souvenir napoléonien de Bourgogne.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 300px-Benigni_Testot-Ferry
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyJeu 11 Mar - 12:15

Le comte Wincenty Krasiński (1782-1858) était un noble polonais, activiste politique et général
des chevau-légers de la garde impériale.
Sa carrière militaire commence en 1791 dans la cavalerie. Il devient
lieutenant en 1793. Après les partitions de la Pologne il est
devenu un défenseur enthousiaste de Napoléon Bonaparte. Quand l'armée
française occupe la Pologne prussienne, Wincenty crée, à ses propres
frais, un escadron de cavalerie.




L'Empire


Il participe aux campagnes de Napoléon de 1807 à 1814. Il est nommé
commandant du 1er régiment de Chevau-Légers
de la garde impériale. À la bataille de Somosierra son cheval est
tué sous lui alors qu'il charge les batterie ennemies[1].
En 1811 il devient général de brigade et en 1813 à général de division. En 1814 il commande
les divisions polonaise de la Grande Armée.
Krasiński participe à de nombreuses batailles. Il combat à la bataille de Wagram en 1809, à la campagne de Russie de 1812 à 1813
et à la campagne de 1814. Il est décoré de l'Ordre de la vertu militaire
polonaise en 1810 et de l'ordre de la légion d'honneur en 1811.
Le
Royaume du Congrès



Après l'abdication de Napoléon, Wincenty commande une division de la
garde du Royaume du Congrès en 1815. De 1818 il
est adjudant-général du tsar et maréchal de la Sejm. Il est
devient sénateur et est fait chevalier
de l'ordre de l'Aigle blanc en 1821.
En 1828, pendant le procès de l'activiste Stanisław
Sołtyk de la société
patriote, il est le seul membre de la Sejm à voter en faveur de la peine
de mort, ce qui lui vaut les foudres de l'opinion publique.
En 1830, Krasiński refuse de se joindre à l' Insurrection de
Novembre et est nommé adujdant-major-général du tsar Nicolas Ier. En 1833 il est membre du Conseil d'État
de Russie.
En 1844 il fonde la bibliothèque Krasiński Ordynacja à Varsovie.
De 1855 à 1856 il est gouverneur du Royaume du Congrès.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 290px-Wincenty_Krasinski_%281782-1858%29
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyVen 12 Mar - 12:51

Pierre-Augustin Hulin, né à Paris le 6
septembre 1758
et mort à Paris le 9 janvier 1841, est un
soldat de l'armée française ayant joué un rôle important lors de la prise de la Bastille.
Son père était un marchand de draps. Il entra au service en 1771 dans le
régiment de Champagne-Infanterie;
il passa en 1772
au régiment des Gardes suisses, où il fut
nommé sergent le 7 août 1780. Au 14
juillet 1789,
Hulin se mit avec l'huissier Maillard
à la tête du peuple insurgé, marchant à la Bastille, entra un des
premiers dans la forteresse. Hulin chercha, mais inutilement, à sauver
le gouverneur Delaunay que le peuple voulait massacrer, et que,
pour donner le change, il couvrit de son chapeau, ce qui lui permit de
conduire son prisonnier sain et sauf jusqu'à l'Hôtel de ville de Paris, où lui-même
faillit être victime de la fureur populaire,
Lorsque Bailly
eut été créé maire de Paris, il fallut
que Hulin sanctionnât de son immense popularité le choix que venaient
de faire les Parisiens de leur premier magistrat municipal. Le 8
octobre, il fut promu au grade de capitaine-commandant de la
huitième compagnie de chasseurs soldés.
Hulin, commandant des volontaires de la Bastille, prit sa part dans
toutes les grandes journées de la Révolution française, à Versailles,
au 10
août. Jeté en prison comme modéré, il en sortit après le 9
thermidor.
Ayant pris du service en l'an II dans l'armée d'Italie, il reçut du général Napoléon Bonaparte le grade d'adjudant-général. En l'an II, il
commanda à Nice,
à Livourne;
en l'an III à Klagenfurth, en l'an IV à Milan, en
l'an V à Ferrare.
Il fut chef d'état-major de la division Richepanse en l'an VIII, officier supérieur du
palais en l'an IX, et en l'an X chef de l'état-major de la division Rivaud en Espagne.
Le 27 messidor an X, Hulin reçut du premier Consul l'ordre de se rendre à Alger avec
une mission secrète auprès du Dey. La mission du général fut
suivie d'un plein succès malgré les difficultés dont elle était
hérissée. Il reçut à son retour, du premier consul, des témoignages de
sa haute satisfaction.
En garnison à Gênes, il prit une part des plus actives à la défense
dé cette ville. Envoyé en mission auprès des consuls, il suivit
Bonaparte à l'armée de réserve et fut nommé chef d'état-major de la
division Vautrin.
Après la bataille de Marengo, il commanda de
nouveau la place de Milan. En l'an XII, il fut promu au grade de général de brigade, avec le commandement
des grenadiers de la garde consulaire. Le 19 frimaire de la même année,
il reçut la croix d'honneur. Le 29 ventôse suivant, le général Hulin fut
désigné pour présider la commission militaire chargée de décider du
sort du duc d'Enghien ; les efforts du président de la
Commission pour sauver l'accusé furent entravés par l'empressement que
l'on mit à faire exécuter la sentence. Au moment où le général Hulin
écrivait au premier Consul pour lui faire part du désir du duc d'Enghien
de s'entretenir, avant de mourir, avec le chef de la République française, la plume lui fut
arrachée des mains par une personne que le général n'a pas voulu nommer.
Hulin fut promu en l'an XII au grade de commandeur de la Légion d'honneur, envoyé à la Grande Armée en 1805 et chargé
du commandement de Vienne. Il fit, en 1806, la campagne de Prusse à l'issue de
laquelle il reçut le commandement de Berlin. À
son retour à Paris,
en 1807,
Hulin fut nommé général de division (9 août),
avec le commandement de la 1e division
militaire. Créé comte de l'Empire en 1808, il fut,
en 1809,
pourvu d'une dotation de 25 000 francs sur le domaine de Hayen en Hanovre
et reçut en 1811
les insignes et la dignité de grand officier de la Légion d'honneur.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 180px-Tombe_HulinLes Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Magnify-clip

Tombe à Montparnasse





Le général-comte Hulin commandait la place de Paris et la
première division lors de la conspiration de Malet en 1812, et
faillit périr victime de cette audacieuse tentative. Malet s'étant
adressé à lui, et voyant ses ouvertures mal reçues, lui tira à bout
portant un coup de pistolet et lui fracassa la mâchoire.
Créé grand-croix de l'ordre de la Réunion le 3 avril 1813, le
comte Hulin conduisit jusqu'à Blois, en
mars 1814,
l'impératrice régente Marie-Louise. Le 8 avril
suivant, après l'abdication
de Fontainebleau, il envoya au gouvernement provisoire son adhésion
aux mesures récemment adoptées.
La Restauration lui
ôta le commandement de la 1re division qui
lui fut rendue aux Cent-Jours. Banni par l'ordonnance du 24
juillet 1815,
le général Hulin se retira en Belgique
et de là en Hollande. Il paraissait fixé dans ce pays lorsque
l'ordonnance du 1er décembre 1819 lui
rouvrit les portes de la France. Rentré dans sa patrie, il vécut quelques
années dans une propriété située dans le Nivernais,
puis dans une terre située à la Queue-en-Brie (Seine-et-Oise),
où il vécut dans la retraite.
Le comte Hulin, qui avait perdu la vue depuis quelques années, mourut
à Paris, le 9 janvier 1841, laissant pour héritier de ses titres et de son
nom, M. Hulin (Henri) capitaine à l'armée d'Afrique, son neveu et son fils adoptif.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyDim 14 Mar - 13:48

François-Nicolas-Benoît Haxo (né le 24 juin 1774 à Lunéville,
mort le 25 juin 1838 à Paris) était
un général
français durant la Révolution française et du Premier Empire. Il est le neveu du général Nicolas
Haxo.


Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 G%C3%A9n%C3%A9ral_Fran%C3%A7ois_Nicolas_Beno%C3%AEt_Haxo

//

États de
service



Il embrassa de bonne heure le métier des armes. Il sortit lieutenant
de mineurs de l'École
d'artillerie et du génie de Châlons-sur-Marne en 1793 et
bientôt après passa capitaine du génie dans l'Armée du Rhin en 1794. Son avancement se fit très lentement. En 1796, il suit
les cours de l'École polytechnique (mais
n'est pas polytechnicien).
A 35 ans il n'était encore que chef de bataillon. Il est vrai qu'il
avait bien mérité ce grade par des services importants à l'armée d'Italie en 1800 et 1801. En 1801, il est Chef de bataillon suite à la prise du fort
de Bard.
On l'a surnommé le Vauban du XIXe siècle, parce qu'il renforça et répara les fortifications
et les citadelles, au début des années
1800.
Il était en 1807
à Constantinople dont il fut chargé d'améliorer
la défense et alla ensuite en Italie
sous le général Chasseloup. En 1809, il
commanda un bataillon d'attaque au siège de Saragosse et donna de
telles preuves d'habileté que Napoléon Ier le nomma colonel. Appelé à l'armée d'Allemagne il mérita, à Wagram, la croix d'officier de la Légion d'honneur. Renvoyé en Espagne,
il fut chargé de la direction des travaux aux sièges de Lérida
et de Méquinenza, y montra autant
de zèle que de talent et fut promu au grade de général de brigade en 1810. Rentré
bientôt en France,
il fut-attaché à l'état-major de l'Empereur, l'accompagna comme
aide-de-camp dans la campagne de Russie. Le 23 juin 1812, il était
seul avec Napoléon lorsque celui-ci prenant la capote et
le bonnet d'un chevau-léger polonais reconnut les bords du Niémen
et les hauteurs de Kowno.
Le général Haxo se distingua au combat de
Mohilow et faillit être pris en cherchant à rallier le 3e de chasseurs qui avait été surpris par une nuée
de Cosaques.
Il fut promu, quatre mois après, au grade de général de division.
En 1813,
l'Empereur lui confia le commandement du génie de la Garde impériale. En juin,
il mit la ville de Hambourg en état de soutenir un siège. Après la bataille de Dresde, il suivit en Bohême
Vandamme qui, avec le 1er corps, cherchait à faire mettre bas les armes à
un corps de 40 000 hommes. Le 30 août,
à la bataille de Kulm, le général Haxo fut
blessé et fait prisonnier avec les généraux Vandamme et Guiot. Il ne
rentra en France qu'à la première Restauration.
II commandait le génie dans la Garde royale lors du retour de
l'Empereur. Il se trouva à la bataille de Waterloo, suivit l'armée sur la Loire et vint à Paris, avec Kellermann et Gérard,
demander au gouvernement provisoire que l'armée restât réunie tant
qu'il y aurait un étranger sur le sol français, que nul employé civil ou
militaire ne fut destitué et que personne ne fût inquiété, pour ses
opinions.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 180px-070215_Tournai_%2830%29Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Magnify-clip

Monument rappelant le souvenir des soldats français
morts durant le siège de la citadelle d'Anvers
en 1832. (Tournai, place de Lille)





Ces demandes furent rejetées, mais Haxo n'en fit pas moins sa
soumission aux Bourbons.
En 1815,
il est licencié sous la Restauration. En 1819, il est
réintégré comme Inspecteur général des fortifications frontalières
(Grenoble,
Besançon,
Dunkerque,
Saint-Omer, Sedan, Fort l'Écluse, Belfort,
Bitche).
Haxo fit partie du conseil de guerre appelé à juger le général Lefebvre Desnouettes et opta
pour la mort.
Nommé inspecteur général de son arme et grand officier de la Légion-d'honneur, Louis-Philippe Ier le nomma Pair de France en 1832,
grand-croix en 1833,
conseiller d'État et membre du comité des fortifications. On sait qu'il
s'était prononcé contre les forts détachés et pour l'enceinte continue.
En 1832,
il avait dirigé les travaux et commande le Génie lors du siège de la citadelle
d’Anvers. On lui doit les fortifications de Belfort,
de Grenoble,
de Besançon, de Dunkerque,
de Saint-Omer et du Fort L'Écluse.
Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.
Honneurs, titres,
décorations,




  • 1811 :
    Baron d'Empire
  • 1814 : Ordre de Saint-Louis (commandeur
    en 1828)
  • 1832 : Pair de France
  • 1833 : Grand
    croix de la Légion d'honneur
  • son nom apparait sur l'Arc de triomphe de l'Étoile
  • 2 octobre 1865 : une
    rue porte son nom dans le XIXe
    et le XXe
    arrondissement de Paris
  • La caserne du 170e Régiment d'Infanterie
    à Golbey
    (banlieue d'Épinal, Vosges) porte également son nom
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyLun 15 Mar - 13:28

Adolphe Édouard Casimir Joseph Mortier (1768 à Cateau-Cambrésis en France - 1835 à Paris en France)
était duc de Trévise et maréchal d'Empire (1804).



Biographie


Il était fils d'Antoine-Charles-Joseph
Mortier, député aux États généraux. Il entra comme capitaine dans
le 1er bataillon des volontaires du Nord.
Entré dans l'armée en tant que sous-lieutenant en 1791, il sert
pendant les campagnes de 1792 et de 1793 sur la frontière nord-est et en Hollande,
et plus tard sur la Meuse et le Rhin. Il eut un cheval tué sous lui à l'affaire de Quiévrain
et donna des preuves de sa valeur aux batailles de Jemmapes, de Nerwinde, à Sellemberg près
de Louvain.
Pendant le blocus de
Valenciennes, il se maintint pendant six heures sur la rivière de Persian
avec 150 hommes, après l'évacuation du camp de Famars.
Il fut nommé adjudant-général à Hondschoote,
en octobre 1793.
Blessé au moment où il s'emparait du village de Dourlers,
il se signala de nouveau à Mons, à Bruxelles,
à Louvain,
à Fleurus.
En 1794,
sous le général Kléber, il s'empara du fort Saint-Pierre, et se trouva, sous les ordres de Marceau, au passage du Rhin à Neuwied.
En 1796,
il eut le commandement des avant-postes de l'armée de Sambre-et-Meuse sous le général Lefebvre. Il se signala à Altenkirchen,
à la bataille de Friedberg, enleva les
hauteurs de Wildendorf et fit
2 000 prisonniers; s'empara de Grossen, fit
capituler Francfort, enleva de vive force Gemmunden, où il
fit un grand nombre de prisonniers et prit quinze bateaux chargés de
munitions de guerre, et enfin força le général Wartensleben à
opérer sa retraite sur Bamberg. Au combat
d'Hirschied, à Ehmanstadt,
Mortier donna des preuves de la plus grande valeur. Chargé par le général Hatry de traiter directement de la reddition
de Mayence
avec l'électeur Dalberg, Mortier fit
deux voyages à Aschaffembourg, et y conclut une négociation, d'après
laquelle les Français occupèrent Mayence, le 30
décembre.
Dans le fort de Rotbemberg, dont
il s'empara, il trouva 60 pièces de canon. Promu au grade de général de brigade en 1799, il
concourut puissamment à la prise de
Lieptengen.
Dans la guerre contre la deuxième coalition en
1799 il
est successivement promu général de brigade et général de division le 27 septembre 1799, il alla
commander la 4e division à l'armée d'Helvétie. Il combattit avec
distinction dans les différentes affaires qui précédèrent et suivirent
la prise de Zurich, et seconda Masséna à opérer l'entière expulsion de l'ennemi du
territoire helvétique.
Il participa ensuite aux opérations militaires qui eurent lieu contre
les Autrichiens dans le pays des Grisons. Un arrêté du gouvernement consulaire
l'appela bientôt au commandement des 15e et
16e divisions militaires, dont le chef-lieu
était Paris.
En 1803,
le général Mortier fut chargé par le premier Consul du commandement de
l'armée destinée à s'emparer du Hanovre.
Il traverse le Waal
avec 14 000 hommes, bat les troupes hanovriennes et force le feld-maréchal Waldomen à signer,
le 3 juin,
à Sublingen, une
convention qui rendit les Français maîtres de tout l'Électorat. Il reçut
du premier Consul les éloges les plus
flatteurs et devint l'un des quatre commandants de la Garde consulaire.
Le commandement de l'artillerie lui fut spécialement confié. En 1804, Mortier
fut élevé à la dignité de Maréchal d'Empire ; Grand
aigle de la Légion d'honneur il reçut quelque temps
après la croix de l'ordre du Christ du Portugal.
En 1805,
il commanda un des corps de la Grande Armée sous les ordres
de l'Empereur. Il commande l’infanterie de la Garde impériale pendant la
campagne d'Ulm
dans laquelle il s'est distingué en particulier par son action
brillante à Dürrenstein.Article détaillé : Bataille de Dürenstein.

En 1806
il est encore à Hanovre et en l'Allemagne du nord-ouest, et Napoléon
confie à Mortier le commandement du 8e corps
de la Grande Armée, composée de troupes gallo-bataves.
Il s'empare de Cassel le 1er octobre et de Naumbourg en novembre suivant. En 1807, il vainc
les Suédois
à Anclam et se signale à
la bataille de Friedland. Nommé duc de Trévise,
quelque temps après, il reçoit une dotation de 100 000 francs de rente
sur les domaines de l'ancien électorat de Hanovre.
Il est fait gouverneur de Silésie,
et peu après il commande pendant la campagne en Espagne.
En 1808,
il commande le 5e corps de l'armée d'Espagne, prend une part glorieuse au siège de Saragosse. Il remporte la
victoire d'Ocaña le 18 novembre 1809 où plus
de 60 000 Espagnols sont écrasés par moins de 30 000 Français. Il est
chargé du siège de Cadix
et bat les Espagnols à la bataille de Gebora le 19 février 1811.
En 1812,
lors de la campagne de Russie,
le maréchal Mortier reçoit le commandement de la Jeune Garde impériale.
L'Empereur le nomme gouverneur du Kremlin
et lui donne, au moment de la retraite, la terrible mission de le faire
sauter. Poursuivi par des forces supérieures, le duc de Trévise est
attaqué lors de la Bataille de la Bérézina et partage
avec le maréchal Ney l'honneur de sauver les débris de la Grande
Armée. C'est lui qui réorganise, à Francfort-sur-le-Main, la jeune Garde
dont il a le commandement pendant la campagne de 1813. Il combat à Lützen, à Bautzen,
à Dresde,
à Wachau,
à Leipzig
et à Hanau.
Pendant la campagne de 1814, le maréchal duc
de Trévise prend une part active à toutes les actions qui signalent
cette immortelle campagne. Dans la défense de Paris, il est chargé
de soutenir le choc de l'armée alliée dans la plaine de
Saint-Denis. Parvenu au pied de l'enceinte de cette capitale, l'empereur de Russie envoie à Mortier
le comte Orlow, son
aide-de-camp, pour le sommer de mettre bas les armes ; le maréchal
répond : « Les alliés, pour être au pied de la butte Montmartre, ne sont
pas pour cela maîtres de Paris. L'armée s'ensevelirait sous ses ruines
plutôt que de souscrire à une capitulation honteuse ; et quand elle ne
pourra plus se défendre, elle sait comment et par où effectuer sa
retraite devant et malgré l'ennemi ».
Mortier ne quitta sa position qu'après que le duc de Raguse eut conclu un arrangement pour
l'évacuation de la capitale. Le 8 avril
il envoya son adhésion aux actes du Gouvernement provisoire.
Immédiatement après la rentrée des Bourbons, en 1815, il se
met au service de Louis XVIII. Il fut envoyé à
Lille en
qualité de commissaire extraordinaire de la 16e
division, dont il devint ensuite gouverneur. Le roi le nomma chevalier de
Saint-Louis et pair de France.
À l'époque du 20 mars, le gouvernement résolut de former à Péronne une armée de réserve dont le
maréchal devait avoir le commandement. Arrivé à Lille un peu avant Louis
XVIII, le duc de Trévise se hâta de prévenir M. de Blacas que
la garnison était prête à se soulever et fit conjurer le roi de partir
le plus promptement possible. Le roi ayant approuvé ce conseil, le
maréchal l'accompagna jusqu'au bas des glacis, afin d'imposer aux
soldats par sa présence. « Je vous remercie de ce que vous avez fait,
monsieur le maréchal, lui dit le roi. Je vous rends vos serments; servez
toujours la France et soyez plus heureux que moi. »
Pendant les Cent-Jours il rejoint Napoléon Ier qui lui donne un haut commandement. Napoléon créa
Mortier membre de la nouvelle Chambre des pairs et le chargea de l'inspection des places
frontières de l'Est et du Nord, mais dès le début de la campagne de Waterloo il le quitte.
Après la Seconde Restauration, il fut éliminé de
la Chambre des Pairs que le roi venait de reformer et tomba en disgrâce
pendant un certain temps. Membre du Conseil de guerre chargé de juger le maréchal
Ney il se déclara incompétent. Nommé gouverneur de la 15e division militaire à Rouen, en 1816, il fut
élu, la même année, membre de la Chambre des députés par le département
du Nord, et rétabli, dans les honneurs de la
pairie en mars 1819 et, en 1825, il fut
décoré de l'Ordre du Saint-Esprit. Entre 1822 et
1830, il fut maire de la commune de La Queue-en-Brie (actuel Val-de-Marne).
Après la révolution de 1830, il fut nommé grand
chancelier de la Légion d'honneur.
En 1830-1831 il fut
ambassadeur de France à Saint-Pétersbourg, et le 18 novembre 1834 il fut
appelé au ministère de la Guerre et à la présidence du Conseil. Il
accepta à contre-cœur des fonctions pour lesquelles il savait qu'il
était peu fait, et qu'il avait déjà refusées une première fois quelques
mois auparavant, lors de la démission du maréchal Gérard.Article détaillé : Gouvernement Édouard
Adolphe Mortier.

Excellent homme, modeste, loyal, intègre, le maréchal Mortier manque
complètement d'autorité sur le gouvernement, notamment sur ces ministres
de poids, conscients de leur valeur, que sont Thiers et Guizot. « Pas une de ses paroles n'exprime
l'intelligence », ricane Charles de Rémusat. Mal à l'aise à
l'oral, il balbutie devant les chambres qu'il ne parvient pas à dominer.
La situation finit par être préjudiciable à Louis-Philippe, que l'opposition accuse
d'avoir placé un fantoche à la tête du gouvernement pour mieux imposer
sa politique personnelle. En définitive, quand Mortier présente sa
démission le 20 février 1835, officiellement pour raisons de santé, le roi ne
songe pas un instant à le retenir.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 180px-Statue_Mar%C3%A9chal_Mortier_Le_Cateau_%28France%29Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Magnify-clip

Statue du maréchal Mortier au Cateau-Cambrésis





En 1835,
accompagnant, en qualité de grand chancelier de la Légion d'honneur, le
roi Louis-Philippe Ier
pendant une revue de la Garde nationale, le maréchal fut tué
avec onze autres personnes dans l'attentat de Fieschi. Le cortège était parvenu au boulevard du Temple, le maréchal se plaignit de la
chaleur qui l'accablait. Quelqu'un l'engagea de se retirer ; mais il n'y
voulut pas consentir. « Ma place, dit-il, est auprès du roi, au milieu
des maréchaux, mes compagnons d'armes. » À peine avait-il exprimé cette
résolution qu'il tomba foudroyé par la mitraille de la machine infernale
que Fieschi avait dirigée contre le roi. Il vivait encore quand on le
transporta dans une salle de billard du jardin Turc. Il chercha à
s'appuyer contre une table ; puis tout à coup, saisi par les dernières
convulsions, porta le corps en arrière, poussa un grand cri et expira.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMar 16 Mar - 12:59

Guillaume Philibert Duhesme, général de division (né le 7
juillet 1766
à Mercurey
(ex-Bourgneuf) (Saône-et-Loire) (Bourgogne)
- décédé le 20 juin 1815 à Genappe (Belgique)
et enterré dans le cimetière de Ways)
Fils d'un notaire de Bourgneuf Val d'Or (Mercurey).
Commandant de la garde nationale
de son canton jusqu'en 1791, époque à laquelle il entra, comme capitaine, dans
le second bataillon de Saône-et-Loire. Cette même année il équipa 200
hommes à ses frais, et Dumouriez lui confia le
commandement de ce bataillon.
Il commandait la place de Ruremonde
pendant que l'armée traversait la Meuse; assura les communications avec la Hollande
en conservant le poste de Herstadt, et à la
suite de la bataille de Nerwinde brûla un
pont, sur la Hoo, en présence d'une
colonne ennemie. Le 6 juillet 1793, au combat
du bois de Villeneuve, les grenadiers français se découragèrent et
abandonnèrent leurs rangs. Duhesme, blessé de deux coups de feu, mit un
genou en terre pour se soutenir, présenta la pointe de son sabre aux
fuyards, et parvint à rétablir l'ordre et à obtenir quelques avantages
sur l'ennemi. Ce trait de courage lui valut le grade de général de brigade.
Lorsqu'il fut guéri de ses blessures, il fut placé à la tête de
l'avant-garde et s'empara de la Capelle
où il se maintint. À la journée de Grandjean,
il ramena au combat les troupes qui se repliaient en désordre, et,
malgré la blessure qu'il reçut en marchant à leur tête, il continua de
commander la colonne qui protégeait la retraite. Le 6 prairial, les
troupes se portaient sur Charleroi,
et Duhesme, à la tête de sa brigade, débouchait d'un bois dans une
plaine battue par la mitraille et défendue par une forte ligne de
cavalerie, lorsque, apercevant quelque hésitation dans les rangs de ses
grenadiers, il descendit de cheval, et, saisissant le fusil d'un soldat,
se mit en ligne avec un des pelotons les plus opposés, et chargeant à
la baïonnette, força l'ennemi à battre en retraite.
A l'attaque du pont de
Marchiennes, dont l'abord était défendu par une nombreuse
artillerie, il employa des espèces de matelas roulants qui permirent aux
canonniers de faire avancer leurs pièces, et, malgré le feu de
l'ennemi, il détruisit leurs retranchements. Il effectua alors le
passage de vive force.
La veille de la bataille de Fleurus, il commanda
une manœuvre qu'exécuta le colonel Bernadotte et à laquelle on dut la
défaite de l'aile droite des Autrichiens.
Placé au centre de l'armée il contribua plus directement à cette
victoire.
Il commanda le corps chargé de l'investissement de Maestricht, en l'absence de Kléber, repoussa l'ennemi dans cinq sorties, et
fut nommé général de division, le 8
novembre 1794.
Il fit la guerre de la Vendée
sous les ordres de Hoche, passa à l'armée du Rhin sous les ordres de Pichegru, se distingua partout, principalement à
la défense de Kehl,
à Biberach, à Schussenvied.
Dans la campagne de l'an V, à l'armée de Rhin-et-Moselle, sous les
ordres de Moreau, il eut la main droite percée d'une
balle à l'affaire de
Diersheim, au moment où, précédant ses soldais, il battit la charge
sur un tambour avec le pommeau de son épée. En 1798, il fut
chargé d'aller offrir au gouvernement les drapeaux conquis par les armes
françaises.
Il commandait l'aile gauche de Championnet lorsqu'il s'empara de Cerrita del
ïronto, de Pescara; il contribua puissamment à la prise de Naples,
et fut chargé, par Championnet, du commandement militaire de la Pouille et des Calabres: il y battit un
parti de 12 000 hommes et se rendit maître des villes insurgées.
Duhesme partagea ensuite la disgrâce de Championnet ; mais bientôt
après il reçut le commandement des Alpes, puis,
au printemps de 1800, il passa à l'armée de réserve organisée à Dijon.
Le 3 décembre, il commandait l'aile gauche de l'armée d'Augereau, et contribua aux succès de Burg, d'Éberach, de Bamberg,
etc. ; il passa ensuite au commandement de la 19e
division.
En 1806,
il fit partie de l'armée chargée de la conquête du royaume de Naples. Il fit paraître à cette époque un Précis
historique de l'infanterie légère
, etc. ouvrage très-estimé,
réimprimé en 1814.
Il quitta en 1808
l'armée de Masséna pour aller prendre un commandement en Espagne,
et-y rendit de grands services en 1810; il
quitta le commandement de la Catalogne
et rentra en France, où il tomba dans la disgrâce de l'Empereur
par suite de dénonciations relatives à son administration en Espagne.
« Nommé gouverneur de Barcelone, il s’y trouva un moment bloqué et fut
dégagé par Gouvion-Saint-Cyr, mais entra bientôt en conflit aigu avec
Augereau, qui venait de remplacer Saint-Cyr dans le commandement en
chef. Dans des rapports d’une extrême âpreté, Augereau l’accusa des
pires méfaits : arrestation du consul de France, abus de pouvoir,
pillage d’argenterie, ivresse, malversations, conclusion de faux
marchés, confiscation à son profit de biens d’émigrés, trafics de
fournitures de l’armée, etc. Jamais réquisitoire contre un chef de corps
n’avait été aussi violent. Augereau somma Duhesme de quitter son
commandement et de se retirer à Montpellier. Le général vint à Paris se
justifier, mais il reçut l’ordre de quitter la capitale sans délai. Il
obéit et se rendit à Rouen. Les enquêtes qui durèrent longtemps, ayant
démontré l’inanité des accusations, Duhesme reçut le commandement
supérieur de Kehl, après la campagne de Saxe.[1]
»
En 1814,
il commandait une division dans le corps d'armée du duc de Bellune, et un décret de Napoléon Ier lui accorda le titre de Comte.
Le 1er février, sa division fut
presque entièrement prise au combat de
la Rothière. Cet échec fut bientôt réparé; il se couvrit de gloire à
Montereau.
Le 1er juin, Louis XVIII le nomma inspecteur général
d'infanterie, puis après chevalier de
Saint-Louis.
A son retour de l'île
d'Elbe, Napoléon le créa Pair de France, et lui donna le
commandement de la jeune Garde. Il combattit héroïquement à la tête de
cette troupe d'élite le 18 juin 1815, à la bataille de Waterloo. Gravement blessé à la tête, il
fut fait prisonnier par les prussiens et transporté dans une maison de Genappe
où il expira.
Son nom est gravé sur l'arc de triomphe de l'Étoile, 8e
colonne, côté Nord.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 G%C3%A9n%C3%A9ral_Philibert_Duhesme
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O'Higgins

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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMar 16 Mar - 16:16

L'épopée de ses hommes sont a chaque fois impressionnante!

Merci Coignet
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMar 16 Mar - 17:11

Pas de quoi Mon Consul
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Sous-Lieutenant Ney

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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMar 16 Mar - 18:29

quel boulot que tu fournit mes félicitations! continu
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMar 16 Mar - 19:19

Merci a toi
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Sous-Lieutenant Ney

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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMer 17 Mar - 11:08

A quand une petite biographie sur le marchal Ney??
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMer 17 Mar - 12:56

Elle viendra il a commander 1division de la Jeune Garde en 1813
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMer 17 Mar - 12:59

Michel Ney, duc d'Elchingen, prince de la Moskowa, maréchal d'Empire, né le 10 janvier 1769 à Sarrelouis
en Lorraine,
(département de la Moselle en 1790
aujourd'hui en Allemagne, Land de la Sarre) et mort le 7 décembre 1815 à Paris, place
de l'Observatoire[1].
Le maréchal Ney était surnommé par Napoléon Ier le brave des braves.



Sous
l'Ancien Régime



D'origine modeste, son père étant ouvrier tonnelier
mais qui avait été soldat et avait participé à la guerre de Sept Ans, Michel recevra une formation première
insuffisante. Il abandonna un travail de bureau pour entrer au service à
l'âge de 19 ans, comme hussard, dans le 5e
régiment de Colonel-Général à Metz, en 1787, contre
l'avis de son père. Après être passé par tous les grades inférieurs, il
devint sous-officier à la Révolution française.
Guerres
de la Révolution [modifier]



Le général Kléber le fit nommer lieutenant de l'armée du Rhin en 1792, capitaine en 1794, puis chef d'escadron et adjudant-général. C'est un des premiers
généraux à repérer ses talents. [2]
Ses hommes lui ont déjà donné un surnom : «l’Infatigable». Comme
il est rouquin, ses hommes l'appellent également le "rougeaud"; il
n'est pas facile, orgueilleux, susceptible mais n'a peur de rien.
Général de brigade sur le champ de
bataille en 1796,
il venait de prendre Wurtzbourg avec 100 hommes de cavalerie
seulement, et avait forcé le passage de la Rednitz
et pris Forcheim, 70 pièces
de canon et d’immenses approvisionnements. En 1797, il
contribue à la tête de ses hussards aux victoires de Neuwied et de
Dierdoff. En 1798,
Ney réédite son exploit et s’empare de Mannheim
par la ruse, avec seulement cent cinquante hommes. Il est promu général
de division.
Général de division en l’an IV, il signe avec les symboles maçonniques, car, comme beaucoup de
militaires, il est maçon. En septembre 1799, il
commanda provisoirement l'armée du Rhin. Ney fit faire, à la fin de septembre 1799,
entre Seltz et Mayence, quelques attaques qui réussirent
complètement. On s'empara de Francfort, Hochstedt fut enlevé de vive
force, la Nidda fut passée. Le coup d'État du 18 brumaire n'eut
pas son soutien total. Il épousa Aglaé Auguié,
amie d'Hortense de Beauharnais depuis leur
séjour à la pension de Mme Campan. Le mariage a
lieu à Grignon
avec Savary
comme témoin.
Puis, Kléber parti avec les troupes de la campagne d'Égypte, le futur maréchal Ney
servit sous les ordres du non moins prestigieux général Moreau. Tous deux, ainsi que Richepance, mirent fin aux guerres de la
Révolution, en remportant la bataille de Hohenlinden, le 3 décembre 1800. [3]Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 180px-Elchingen1Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Magnify-clip

Le champ de bataille devant le monastère d'Elchingen





Premier Empire [modifier]


Envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire auprès
de la République helvétique en 1802, il sut
imposer le gouvernement unitaire voulu par le Premier Consul et
pacifier ce pays menacé de la guerre civile, ce qui lui valut l'estime
de Talleyrand. Il y
fera également la connaissance d'un historien curieux de stratégie, Jomini, qui va l'impressionner et aura sur lui
une influence souvent douteuse.
Nommé commandant de l’armée de
Compiègne en 1803, il commande le 6e corps à Montreuil-sur-Mer, au camp de Boulogne, creuset de ce qui sera la Grande Armée. Le 8 mai 1804, c'est l'Empire, et 18 maréchaux sont nommés; Ney figure
au 12e rang. Par la suite, il est nommé grand
aigle le 1er février 1805.Article détaillé : Bataille d'Elchingen.

Le 14 octobre 1805, il gagne la bataille d'Elchingen, décisive pour la
reddition de la forteresse d'Ulm, le 21 octobre 1805. Il
reçoit le titre de duc d’Elchingen le 6 juin 1808, en
souvenir de ce fait d’armes.Article détaillé : Bataille d'Ulm.

La capitulation d’Ulm ne fut que le prélude d’Austerlitz. Pendant que Napoléon Ier frappait ce grand coup, Ney, détaché vers le Tyrol avec
la droite de la grande armée, terminait la campagne en chassant du Tyrol
l’archiduc Jean, en s’emparant d’Innsbruck
et de la Carinthie.
Bientôt s’ouvrit la campagne de Prusse. Présent à Iéna, le 14
octobre, il emmène ses divisions à l’assaut des lignes prussiennes.
Mais, emporté par son élan, il se retrouve encerclé. Lannes
le tire de ce mauvais pas. Le lendemain, il prend Erfurt et
quelques jours plus tard entame le siège de Magdebourg,
siège qui dure moins de 24 heures.
La bataille d'Eylau (8 février 1807), si
elle n'est pas perdue grâce aux charges du maréchal Murat,
est gagnée grâce à l'arrivée propice et inespérée du 6e corps commandé par le Maréchal Ney. Avec
seulement 14 000 soldats, il contraint les 70 000 soldats russes à se
replier, à Guttstadt.
Le 6e corps, était chargé de poursuivre
le Prussien L'Estocq au nord. Mais le contact
avec L'Estocq n'étant pas établi, Ney décida en entendant le bruit de
canon de rejoindre le combat, parcourant 80
kilomètres en une seule journée[réf. nécessaire].Article détaillé : Bataille de Friedland.

La victoire de Friedland peut aussi être mise en
partie à son crédit. En Espagne, sous les ordres de Masséna, il est moins heureux à cause de son caractère
jaloux et ses disputes avec Jomini, son chef d’état-major,
et surtout la haine réciproque qu'il entretenait avec le maréchal Soult. Fait unique pour un
maréchal, il fut démis de son commandement et rejoignit Paris où
Napoléon ne lui fit aucun reproche.
Mais l'image d'Épinal, représente à tout jamais le
maréchal Ney lors de son héroïque campagne de Russie en 1812. Il y
dirigeait le 3e corps d'armée. Pendant la
phase offensive de la campagne, il occupait le centre du front de
l'armée, et participa à des combats sanglants et frontaux tels que Smolensk ou Moskowa, le 6 septembre 1812 où il
reçut une balle dans le cou. Ce dernier combat lui valut le titre de
prince de la Moskowa[4].
Puis pendant la retraite, il se dévoua à l’arrière-garde
de l'armée. Pendant 40 jours, il protégea les débris de l'armée donnant
le plus de temps possible aux civils et aux blessés pour suivre la
retraite.
Laissé à l’extrême arrière-garde après la bataille de Krasnoïe,
surnommée par les Russes la bataille des héros, il n’avait que 6
000 hommes et se vit attaquer par des forces supérieures qui lui
fermaient la marche ; il se retire devant elles, surprend le passage du Dniepr,
passe malgré le harcèlement des Cosaques et rejoint, après trois jours et par
d’audacieuses manœuvres, Napoléon, qui disait hautement qu’il donnerait
300 millions pour sauver le Brave des braves.
Lors de la bataille de la Bérézina, il remporte
une magnifique victoire. En faisant charger des cuirassiers
sur des tireurs embusqués dans une forêt, il réussit l'exploit de faire
5 000 prisonniers avec seulement 7 000 hommes. Il sauve les débris de
l’armée, et sort de Russie après des marches forcées et en affrontant
encore de nombreux dangers[5].
Restauration
[modifier]



À Fontainebleau, il incita fortement l'Empereur à
abdiquer et se rallia aux Bourbons, ce qui lui valut
d'être nommé pair de France par Louis XVIII.[6],[7],[8].
Il fut le premier des maréchaux qui abandonna Napoléon après la
capitulation de Paris.
La Restauration fut une période contrastée pour le maréchal Ney comme
tous les autres "parvenus" de la Révolution française. La France le comblait d'honneurs (Commandant en chef
de la cavalerie de France, gouverneur de la 6e division
militaire), mais les milieux aristocrates et les anciens émigrés
raillèrent cette nouvelle noblesse fabriquée par l'"usurpateur". [9]
Les Cent-jours [modifier]


Lors du débarquement de Napoléon à Golfe-Juan
le 1er mars 1815, il
proposa au roi Louis XVIII de ramener Napoléon « dans
une cage de fer
» [10]mais
au contraire se rallia à l'Empereur. Contrairement à de nombreuses
idées reçues, il n'y eut pas d'affrontement entre les troupes du
maréchal Ney et de Napoléon. [11]
La fameuse rencontre d'Auxerre entre le maréchal Ney et Napoléon, fut en
fait une rencontre à huis clos. Les témoignages divergent. Il semble que
les deux hommes aient fortement haussé le ton. Certains prétendent que
Napoléon aurait fortement tancé son maréchal pour sa « défection »
de 1814.
Le maréchal Ney a soutenu pendant son procès avoir exigé de
Napoléon : Qu'il ne joue plus au tyran. En tout cas, les deux
personnages emblématiques semblèrent fâchés et ne se revirent plus
jusqu'au 12 juin 1815, quand
Napoléon rappela le maréchal Ney pour commander les 1er et 2e corps
d'armée dans la campagne de Belgique qui commençait[12];
Waterloo
et la campagne de Belgique [modifier]



Le maréchal Ney, appelé de dernière minute, n'arriva aux Quatre-bras que le 15 juin 1815, seul,
sans état-major, et transporté dans une charrette de paysan. Dès le
lendemain commença la bataille des Quatre-Bras où un
faible détachement de Britanniques et Hollandais résista malgré un
manque de munitions. Pour le Mullié, le maréchal Ney
prétendit n'avoir pas reçu d'ordre précis d'attaque, et Napoléon dit
avoir envoyé un courrier précis exigeant cette attaque.
Rétrospectivement on peut dire que cet ordre est un mensonge de
Napoléon. Le maréchal Soult, chef
d'état-major durant cette campagne et ennemi personnel du maréchal
Ney, avoua sur son lit de mort au fils de Ney n'avoir jamais eu
connaissance de cet ordre. Or, tous les ordres passaient normalement
entre ses mains. Cette bataille manquée est probablement, à ce jour, un
des seuls reproches qu'on puisse faire au maréchal Ney.
S'ensuit la bataille de Waterloo. Napoléon est très malade ce
jour-là. Il fut surpris plusieurs fois vomissant et somnolant loin du
champ de bataille. Le maréchal Ney quant à lui fit preuve à son habitude
d'une activité débordante. On dit qu'ils avaient les vêtements lacérés,
le visage souillé de boue et de sang, et le chapeau perdu. Pour le Mullié, tout se résume à un
moment bien précis. Vers 15 h 30, la 1re
ligne britannique amorce un recul stratégique derrière le chemin d'Ohain au fort dénivelé. Le maréchal Ney croit alors à
une retraite britannique, et lance toute sa cavalerie à la charge. Et ce
avec d'autant plus d'empressement que l'on sait déjà que les Prussiens
s'approchent.
La charge est énorme. Une des plus grosses charges de cavalerie de
l'histoire. Napoléon déplore cette charge, mais la soutient néanmoins
avec la cavalerie sous ses ordres. La cavalerie est trop nombreuse,
d'autant plus que des bataillons suivent spontanément ce mouvement
d'ampleur. Mais malgré cela la charge réussit. Wellington donne des ordres
pour préparer un embarquement. La ferme de la Haie Sainte passe aux
Français.
Le maréchal Ney fait demander un renfort d'infanterie à Napoléon qui
refuse, alors qu’il disposait alors du corps de Mouton-Duvernet[13].
En quelques instants la bataille bascule, les carrés britanniques se
reforment, et peu après, la cavalerie prussienne arrive au contact. Le
maréchal Ney repart à l'attaque, à pied, à la tête de l'infanterie
restante, à la tête de la division Durutte, en s'écriant : Venez voir
comment meurt un maréchal de France !
Mais sans réussite. Son
sublime entêtement, échoua, accentuant d'autant plus les pertes
françaises.
Il eut ce jour-là cinq chevaux tués sous lui. Tous les témoins dirent
qu'il cherchait la mort, mais que la mort ne voulut pas de lui.
Après la défaite, vint le temps des règlements de comptes. Napoléon
dès son retour à l'Élysée culpabilisa ses maréchaux et
notamment le maréchal Ney, et le maréchal de Grouchy. Le maréchal Davout prit la défense du maréchal Ney en disant : Sire,
il s'est mis la corde au cou pour vous servir !
.
L'arrestation
[modifier]



À la seconde Restauration, le maréchal Ney est détesté par tous les
partis, sauf par les Républicains qui étaient alors trop minoritaires.
Il est décidé que ceux qui s'étaient mis au service de l’Empereur
avant le 20 mars 1815, date à
laquelle Louis XVIII avait quitté la capitale,
étaient des traîtres. Fouché établit la liste, avec un seul maréchal sur cette
liste (ordonnance du 24 juillet 1815)
et tout en haut : le maréchal Ney.
Selon d’autres, Fouché, alors ministre de la Police, lui donna deux
passeports pour fuir en Suisse ou aux États-Unis.
Cependant, le maréchal Ney, resta en France, chez une cousine de sa
femme. Il est alors arrêté au château
de la Bessonie, près d'Aurillac.
Le maréchal arrive à Paris sous escorte le 19 août.
Il est aussitôt incarcéré à la Conciergerie.
Il est transféré à la prison du Luxembourg en traversant des villes où
l'on souhaite soit le lyncher, soit le délivrer[précision nécessaire].
En chemin, le général Exelmans, lui proposa de le délivrer
et de l'escorter où il le souhaite, mais il refusa. On dit que des
officiers vinrent le libérer à la prison du Luxembourg, mais qu'il
refusa aussi.
Le procès [modifier]


Le conseil de la Guerre devait juger le
maréchal Ney. Mais il devait comprendre des maréchaux de France et la
présidence en revenait de droit à leur doyen, le maréchal Moncey, duc de Conegliano.
Celui-ci se récusa dans une lettre adressée au roi.
Mécontent, le roi destitua Moncey et lui infligea trois mois de
prison. Le maréchal Jourdan fut alors désigné pour
présider le Conseil de guerre. Ney est assisté par Berryer
père et André Dupin.
Le maréchal Ney ne souhaite pas être jugé par ses anciens camarades
dont il craint la rancune à la suite d'incidents passés. Ney a été élevé
à la pairie par Louis XVIII ; il peut donc exiger d'être jugé par
la Chambre des pairs, pourtant
majoritairement composée de royalistes convaincus. Ainsi, devant le
parterre de maréchaux et de généraux qui composent le conseil de guerre,
l'accusé dédaigne-t-il de répondre à l'interrogatoire d'identité et
déclare, à la stupéfaction générale, récuser la compétence du tribunal. Pair de France au moment où se sont
déroulés les faits dont il est accusé, il demande, en se fondant sur les
articles 33 et 34 de la Charte, son renvoi devant la Chambre des pairs.
Le conseil se retire et par 5 voix contre 2 se prononce pour
l'incompétence, le 10 novembre, et Ney fut jugé par la Chambre des pairs.
C'est donc la Chambre de Pairs qui juge le maréchal Ney. Plusieurs
éminents personnages se font dispenser, dont Talleyrand, qui dit
ne vouloir participer à un tel crime. Le débat est à sens unique, la
Chambre des pairs étant à forte majorité monarchiste.
La défense aborde peu la discussion des faits, et fait porter son
effort sur un moyen de droit. Le maréchal Davout avait signé avec les Alliés le 3
juillet une convention dont l'article 12 spécifiait qu'aucune poursuite
ne pourrait être exercée contre les officiers et soldats pour leur
conduite pendant les Cent-Jours. Condamner le maréchal Ney revenait à
violer cette convention. La Chambre des pairs décida d'interdire à la
défense de développer ce moyen, car «il aurait dû être plaidé avant
tout débat sur le fond
».
Un ultime rebondissement survient le 6
décembre. La ville de naissance de Ney, Sarrelouis,
vient de devenir prussienne depuis le traité de Paris du 20
novembre. Dupin déclare donc que Ney ne peut être jugé,
car il est maintenant prussien. Évidemment, le maréchal Ney, se lève,
interrompt son avocat, et dit : « Je suis français et je resterai
français !
».
Trois questions de fait sont donc d'abord posées :

  1. « le maréchal Ney a-t-il reçu des émissaires dans la nuit du 13 au 14 mars ? » :
    l’appel nominal donne les résultats suivants : 111 voix pour, 47
    contre. Le comte Lanjuinais, le marquis d'Aligre et le comte de Nicolaï
    s'abstinrent, protestant qu'ils ne pouvaient juger en conscience,
    attendu qu'on avait refusé à l'accusé le droit de se faire entendre sur
    la convention de Paris ;
  2. « le maréchal Ney a-t-il lu, le 14 mars,
    une proclamation invitant les troupes à la défection ?
    » : trois
    pairs, ceux qui venaient de protester, votent contre, et 158 votent
    pour ;
  3. « le maréchal Ney a-t-il commis un attentat contre la sûreté de
    l'État ?
    » : le vote donne 157 voix pour, 3 voix pour avec
    atténuation et 1 voix contre. Lanjuinais a répondu « oui » mais en
    ajoutant « couvert par la capitulation de Paris » ; d'Aligre et de
    Richebourg « oui » mais en faisant appel à la générosité de la Chambre.
    Le vote négatif est celui du duc de Broglie, le plus jeune
    des pairs de France qui déclare : « Je ne vois dans les faits
    justement reprochés au maréchal Ney ni préméditation ni dessein de
    trahir. Il est parti très sincèrement résolu de rester fidèle. Il a
    persisté jusqu'au dernier moment.
    »

La dernière question porte sur la peine à appliquer. Lanjuinais,
soutenu par Malville, Lemercier,
Lenoir-Laroche
et Cholet, tente de faire adopter la peine de déportation que 17 pairs
votèrent. Parmi eux, le duc de Broglie. Cinq pairs, le
comte de Nicolaï, le marquis d'Aligre, le comte de Brigode, le comte de Sainte-Suzanne et le duc de Choiseul-Stainville,
tout en s'abstenant, proposent de recommander le maréchal à la clémence
du roi.
Finalement, 139 voix, réduites à 128, à cause d'avis semblables entre
parents, réclament la peine de mort. Parmi ceux qui ont voté la mort : 5
maréchaux d'Empire : Sérurier, Kellermann, Pérignon, Victor et Marmont (au
contraire, le maréchal Davout est venu le défendre, et le maréchal Laurent de
Gouvion Saint-Cyr a voté la déportation), le vicomte de Chateaubriand, le comte
Ferrand surnommé « le Marat blanc » et le comte Lynch nommé par Napoléon maire de
Bordeaux, comte de l'Empire et chevalier de la Légion d'honneur, qui va jusqu'à réclamer
la guillotine.
En outre, non content d'avoir obtenu la condamnation du maréchal,
Bellart requiert qu'il soit rayé des cadres de la Légion d'honneur. Une petite phrase circule
sur l'avocat Bellart à l'époque : « Si l'éloquence est un bel art,
Bellart n'est point l'éloquence.
»
La sentence est rendue à onze heures et demie du soir. Les pairs
appliquent la règle du conseil de guerre et la lisent en l'absence de
l'accusé.
Les défenseurs ayant compris que tout espoir est perdu n'assistent
pas à la lecture de l'arrêt et se rendent dans la cellule qu'occupe
depuis deux jours le maréchal, au Palais du Luxembourg. C'est une petite pièce située
au troisième étage sous les combles, à l'extrémité ouest de la galerie
où le Sénat conservateur avait installé ses
archives, au-dessus de l'actuelle salle des conférences. Une plaque de
marbre y a été apposée en 1935.
L’exécution
[modifier]



Pendant la lecture de la sentence, les défenseurs du maréchal vont le
voir dans sa cellule. Après leur départ, il se met à rédiger ses
dernières dispositions et dort tout habillé.
À 3 heures du matin, le secrétaire-archiviste de la Chambre des
pairs, Cauchy, le réveille pour lui communiquer la sentence. Le général de Rochechouart,
qui commande la place de Paris, l'informe qu'il peut recevoir trois
visites : sa femme, son notaire et son confesseur. La maréchale vient
rendre visite à son mari dans la cellule avec leurs quatre enfants. Elle
s'évanouit en apprenant la sentence. C'est en vain qu'elle implora sa
grâce auprès de Louis XVIII. Celui-ci aurait dit qu'il était
favorable à cette requête, mais que seuls Wellington ou la duchesse
d'Angoulême (fille de Louis XVI), pouvaient en prendre la décision.
La maréchale alla alors, demander grâce à Wellington qui accepta tout
d'abord, puis renonça devant les difficultés et les obstacles. Puis,
elle alla voir la duchesse d'Angoulême qui refusa sèchement. Cette
dernière dit plus tard, après avoir lu les témoignages du comte de
Ségur, regretter son geste. Et que s'il elle avait su qui était
réellement le maréchal Ney, elle aurait demandé sa grâce.
On proposa un confesseur à Ney qui répliqua, « Vous m'ennuyez avec
votre prêtraille !
». Puis il accepta finalement, convaincu par un
ancien soldat de la campagne de Russie, devenu croyant à
cette occasion.
Ney écrit une dernière fois à son beau-frère. Puis il s'entretient
avec le curé de Saint-Sulpice.
À 8 h 30 une voiture vient chercher Ney. Il porte un simple costume
bourgeois. Le cortège s'arrête avenue de l'Observatoire. Le maréchal
refuse qu'on lui bande les yeux et, s'adressant aux soldats : « Camarades,
tirez sur moi et visez juste !
». Rochechouart rapporte qu'il
prononça également les paroles suivantes : « Français, je proteste
devant Dieu et la patrie contre le jugement qui me condamne. J'en
appelle aux hommes, à la postérité, à Dieu. Vive la France !
». Puis
il s'écroule sous les balles. La phrase qu'on lui prête « Soldats,
visez droit au cœur !
» semble plus romanesque que véridique.
Il tombe face contre terre. Conformément à la coutume, la dépouille
resta quinze minutes seule. Un cavalier britannique fit bondir son
cheval par-dessus le cadavre. Un officier russe, qui avait exprimé
ostensiblement sa joie, fut rayé des listes de l'armée russe par Alexandre Ier
qui appréciait beaucoup le maréchal Ney.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Index10


Dernière édition par Aspirant Coignet le Mer 17 Mar - 13:06, édité 1 fois
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Sous-Lieutenant Ney

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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMer 17 Mar - 13:03

merci!!
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Louis

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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMer 17 Mar - 20:56

Un énième merci pour ton boulot plus que remarquable Coignet Wink.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyMer 17 Mar - 21:53

Merci cher Consul
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyJeu 18 Mar - 13:28

Jean Hyacinthe Sébastien Chartrand est un général
de brigade français né le 18 janvier 1779 à Carcassonne,
fils d'un imprimeur et mort le 22 mai 1816. Il fut
fusillé, après un conseil de guerre à Lille pour
son ralliement à Napoléon Bonaparte lors des Cent-Jours.
Il entra au service à l'âge de quatorze ans, fit les campagnes de 1794 et 1795, à l'armée des Pyrénées orientales,
passa à celle d'Italie après la paix de Bâle, et se distingua en diverses
rencontres. Il servit ensuite sur le Rhin, à la
grande armée, et fut fait colonel en 1813.
Vainqueur, le 28 juillet, de 6 000 Russes, qui essayèrent de
l'arrêter dans les gorges de Pina, il assista, le
30, à la bataille de
Kinluc, se fit jour au milieu des colonnes ennemies, leur enleva 52
officiers supérieurs, dégagea son général de division et une partie des
troupes tombées en leur pouvoir.
Nommé général de brigade pour ces faits
d'armes, il fut mis à la retraite par les Bourbons. Au retour de
l'Empereur, Chartran fut chargé du commandement du département de l'Aude,
et rencontra, en se rendant à sa destination, le baron Trouvé,
avec lequel il eut une entrevue dont le détail, publié dans une
intention coupable, produisit plus tard l'effet qu'on en attendait.
Il combattit vaillamment à Fleurus
et à Waterloo, à la tête d'une brigade de
voltigeurs de la garde. À Waterloo il attaqua des hauteurs qui
semblaient inexpugnables. Repoussé trois fois, il revint trois fois à la
charge et emporta la position.
Le général Chartrand exécuta sa retraite en bon ordre, se rendit sous
les murs de la capitale, passa la Loire et revint à Paris après
le licenciement. Envoyé d'abord en surveillance à Lille, puis arrêté,
traduit devant une commission militaire, il fut condamné à mort et
exécuté. Il avait alors trente-six ans, comptait vingt-deux campagnes et
un grand nombre d'actions d'éclat.
Les habitants de Lille lui ont élevé un monument par souscription.
États de
service [modifier]


Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Offfr10

  • Novembre 1793, engagé dans l'infanterie de ligne
  • 1807, lieutenant des Chasseurs de la garde
  • 13 juillet 1813 :
    Colonel du 25e régiment d'infanterie de
    ligne
  • 19 septembre 1813 : fait
    prisonnier à Dresde
  • mars 1815, les Cent-Jours, nommé commandant du département de
    l'Aude, puis combattant à Waterloo
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyVen 19 Mar - 14:49

Nicolas Philippe Guye, né le 1er mai 1773 à Lons-le-Saunier (Jura), est un militaire français.
Biographie


Soldat le 8
mai 1792
dans le 23e régiment d'infanterie
(ci-devant Aquitaine), il fit sa première campagne à l'armée des Alpes.
Nommé lieutenant au 2e bataillon des
côtes maritimes en 1793, il rejoignit à la même époque l'armée des Pyrénées orientales,
où il fut fait, le 18 nivôse an II, capitaine adjudant-major dans le 7e bataillon de volontaires de l'Aude, devenu 4e
légère.
En l'an IV, il passa en Italie, vint à l'armée d'Angleterre en l'an VI, et fut
blessé à la jambe gauche en l'an VII, lors d'une tentative de descente
des Anglais aux îles Marcouf.
Envoyé en l'an VIII en Batavie, il alla en l'an IX à
l'armée du Rhin, fut nommé chef de bataillon au 4e régiment d'infanterie légère le 20 brumaire an
XII, et reçut la décoration de membre de la Légion d'honneur au camp de Saint-Omer le 25 prairial de
la même année.
Il était à la bataille d'Austerlitz avec le 8e corps de la grande armée, il passa, le 26 août
1806, au
service du roi Joseph Bonaparte, à Naples,
comme major de la légion Corse, y fut créé adjudant du palais la même année, et
successivement investi, en 1807, du grade de colonel, des charges de
maréchal-des-logis de la maison et d'aide-de-camp du roi.
Chevalier commandeur de l'ordre des
Deux-Siciles le 8 mai 1808, colonel du 1er
régiment de ligne espagnol en mars 1809, maréchal de camp le 12
janvier 1810,
il obtint, à cette époque, le gouvernement de la province de Séville avec mission
d'organiser les troupes espagnoles.
Réadmis au service de France avec le grade de général de brigade le 8
janvier 1814,
il rejoignit, le 20 du même mois, la division de la jeune Garde
organisée à Châlons, passa, le 13
février, à la division de même arme rassemblée à Meaux, et
acheva, avec elle, la campagne de France, où il eut la
jambe gauche fracturée d'un coup de feu.
En non-activité au mois de mai et nommé chevalier de
Saint-Louis le 19 juillet, il se trouvait à Lons-le-Saunier à la nouvelle du
débarquement de Napoléon Ier. Ce fut à lui que le maréchal Ney
remit sa proclamation, avec ordre de la porter à l'Empereur, qu'il
rejoignit à Autun
et qui lui confia le commandement d'une brigade du corps d'armée du
maréchal pour marcher sur Paris. Employé dans la division de la jeune
Garde à l'armée du Nord par ordre du 2 avril 1815, il en
prit le commandement à Waterloo, après la mort du général Duhesme et la blessure du général Barrois,
et défendit le village de Planchenoist
jusqu'à la nuit. S'étant alors rallié à d'autres troupes, il effectua sa
retraite avec l'extrême arrière-garde.
Après le licenciement de l'armée, il prit sa retraite le 26
janvier 1825,
et fut nommé maire de la commune de Saint-Dié le 29
septembre 1829.
Le 2
octobre 1830,
il eut le commandement de l'École
militaire de La Flèche, prit en 1831 celui du
département de la Sarthe, et fut nommé commandeur de la Légion d'honneur le 1er mai de cette dernière année.
Le général Guye est mort le 15
juillet 1845
à Saint-Dié-des-Vosges.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyDim 21 Mar - 1:29

Louis-Michel Letort de Lorville, né à Saint-Germain-en-Laye le 9
septembre 1773,
mortellement blessé au combat de Gilly le 15 juin 1815, mort le lendemain, baron de l'Empire le 9
septembre 1810,
général de brigade le 30
janvier 1813,
aide de camp de l'empereur Napoléon Bonaparte.
Il fit avec distinction les premières guerres de la Révolution française, et devint, sous
l'Empire, major dans les dragons de la garde. Volontaire de 1791, il
combat à la bataille de Jemappes (et Neerwinden. Blessé en Italie en 1799, il
continue pourtant sa carrière militaire, en Autriche,
puis en Prusse,
en Pologne
et en Russie
malgré une nouvelle blessure reçue à Iéna.
Il se signala en 1808 à la bataille de Burgos, et mérita par sa conduite en Russie,
notamment au combat
de Malojaroslawitz, le grade de général de brigade. Il se couvrit de
gloire à Wachau,
et quoique blessé, n'en voulut pas moins prendre part à la bataille de Hanau, où il eut un cheval tué sous lui. Il fit,
le 2 février 1814, des prodiges de valeur à Montmirail, et fut nommé le lendemain
général de division. Le 19 mars
de la même année, il attaqua avec impétuosité l'arrière-garde ennemie,
s'empara d'un parc de pontons, et poursuivit longtemps les alliés l'épée
dans les reins.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 180px-Charleroi_-_G%C3%A9n%C3%A9ral_Comte_Letort_-_plaqueLes Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Magnify-clip

Plaque apposée à Charleroi, 88 boulevard Joseph Tirou, maison où
est mort le général comte Letort





Pendant les Cent-Jours, le général Letort alla offrir son
bras à son ancien général, qui lui confia le commandement des dragons de
la garde. Le 15 juin, au moment où Napoléon venait de donner l'ordre
d'attaquer le corps de Ziethen, adossé au bois de Fleurus,
celui-ci refusa le combat et se retira; l'Empereur, impatienté de voir
ce corps lui échapper, donna ordre à son aide-de-camp Letort de prendre
les quatre escadrons de service de la Garde et de charger
l'arrière-garde ennemie, Letort s'élance aussitôt, poursuit, en la
sabrant, l'infanterie prussienne, enfonce deux carrés d'infanterie,
détruit un régiment entier; mais il tombe mortellement blessé d'une
balle au bas ventre au milieu de cette brillante charge et meurt le
lendemain.
Le nom du général Letort est inscrit sur le côlé Nord de l'arc de triomphe de l'Étoile.Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Ganara10
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyDim 21 Mar - 14:57

Jean-Jacques Germain Pelet-Clozeau, né à Toulouse
le 15 juillet 1777, mort le
20 décembre 1858 à Paris, est
un général d’Empire.
Général de brigade, maréchal de camp, il
est également anobli avec le titre de baron Jean-Jacques Germain
Pelet-Clozeau.
Promu lieutenant général et directeur du dépôt de la guerre par le gouvernement de Juillet, il introduisit
de nombreuses réformes dans le service topographique. Il est en
particulier un fervent partisan de la réalisation de la « carte de
France » plus connue sous le nom de « carte d'état-major »
dont les premières planches paraissent en 1833. Il a également présidé
la commission, constituée à la demande de Napoléon III, qui dirigea la publication de la correspondance
de Napoléon Ier.
Commandait le 2e régiment de chasseurs à pied de la Garde
impériale (Vieille Garde) à Waterloo.En avril 1814, le
général Pelet envoya, tant en son
nom qu'en celui de sa brigade de vieille garde, son
adhésion
au gouvernement des Bourbons. Il suivit l'ex-garde
impériale
à Nancy, en qualité de major du 1er régiment,-et
s'occupa alors d'un nouveau système de manœuvres qui
promettait
d'utiles améliorations. Il se trouvait en congé dans
son pays natal , lors de l'invasion du territoire français

par Buonaparte, en 1815. Il partit alors pour se rendre à
son régiment ; mais, en arrivant à Pans, dans les
derniers jours de mars, il y trouva ce régiment, dont
Buonaparte
avait donné le commandement au général Cambronne.
Le second régiment de chasseurs de la garde, formé
à la fin d'avril, lui fut confié, et il combattit
avec lui à Charleroy et à Fleurus. A l'affaire de
Mont-Saint-Jean (Waterloo), le général Pelet fut chargé,
avec son 1er bataillon, de la défense du village de
Planchenois,
qu'il disputa jusqu'à la nuit contre les violentes
attaques
des corps prussiens de Bulow et de Pirck, qui ne purent y
pénétrer.
Il n'abandonna Planchenois qu'après avoir vu l'armée
française en retraite bien en arrière de ce village.
Le général Pelet avait alors avec lui l'aigle des
4 régiments de chasseurs à pied de la vieille garde
, et les ennemis, très nombreux , mettaient dans leur
poursuite
un acharnement d'autant plus vif, qu'ils désiraient
s'emparer
de ce glorieux trophée ; mais le général Pelet
le sauva, en combattant avec la plus grande intrépidité
, à la tête de 200 chasseurs, déterminés
comme lui à vendre chèrement leur vie, plutôt
que de laisser prendre l'aigle qui les avait vus si
souvent vainqueurs.
Le général Pelet réunit ensuite les débris
des braves régiments de chasseurs de la garde, à
Charleroy,
et fit l'arrière-garde de l'armée avec cette troupe,
dont il avait depuis longtemps acquis l'affection et le
dévouement.
Il se servit de l'autorité que lui donnaient de tels
sentiments
pour retenir ses soldats sous leurs aigles, et les décida
ainsi à quitter Paris, sous lequel ils voulaient combattre

et s'ensevelir. Fidèle à ses devoirs jusqu'à
la fin, il suivit ses troupes au-delà de la Loire, et
assista
au licenciement de ses braves compagnons d'armes : il
commandait
alors la division de chasseurs à pied de la garde, dont il

avait été nommé colonel après la mort
du général Michel. A la formation du corps royal
d'état-major,
le général Pelet y fut compris comme maréchal
de camp. Le général Pelet a servi sa patrie avec le
plus rare désintéressement, et n'a reçu ni
titre ni dotations. Il vivait retiré à la campagne,
occupé de travaux militaires et historiques, lorsqu'il fut

appelé , en juin 1818, pour faire partie de la commission
de défense du royaume comme membre et secrétaire.
Il y resta jusqu'au mois de janvier 1821 , et ce fut à lui

que l'un dut les 23 mémoires qui composent la collection
des travaux de cette commission. Rentré dans la
non-activité,
il s'occupe à rédiger des journaux très- détaillés
des campagnes de nos grands Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Ganara11capitaines depuis 1792, et à
rassembler des matériaux historiques qu'il met en œuvre.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyLun 22 Mar - 13:43

Pierre Barrois, comte d'Empire, né le 30 octobre 1774 à Ligny-en-Barrois, Meuse et mort le 19 octobre 1860 à Villiers-sur-Orge, était un général
d'Empire.






Biographie Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 250px-12


Fils de Jacques-François Barrois,de Ligny, et de Marguerite Gérard,de
Velaines.
Il servit dans l'armée du 12 septembre 1793 au 12 avril 1848. Entré au service le 12
septembre 1793
dans le bataillon des éclaireurs de la Meuse; lieutenant le 12
septembre, même année ; commandant le même corps à la bataille de Wattignies.
Le bataillon de la Meuse, amalgamé avec les chasseurs des Cévennes,
étant devenu le 9e régiment d'infanterie
légère, il combattit dans les armées du Nord et Sambre et Meuse, à la 9e demi-brigade sous les ordres de Marceau puis
sous les ordres du général Hoche. Barrois se trouva aux batailles
de Fleurus, de la Roër.
Il avait été nommé capitaine adjudant-major pendant le second blocus de Mayence.
Son régiment s'étant distingué à la bataille de Marengo, reçut le nom d'incomparable, que le
premier consul fit inscrire sur son
drapeau, tandis que Barrois recevait la Légion d'Honneur. Il fut envoyé
en Vendée puis en Italie. Il
fut ensuite muté au 96e régiment d'infanterie de
ligne.
Le jeune Barrois, nommé colonel du 96e de
ligne, se rendit au camp de
Mont-Cenis, sous les ordres de Ney.
Il y fut nommé officier de la Légion d'honneur et eut la croix de
commandeur après la bataille d'Austerlitz.
Il participa au procès du duc d'Enghien. Il fut le seul à voter pour un sursis à
son exécution.
Le 14 février 1807, le colonel Barrois fut promu au grade de général de brigade. Ses actions d'éclat
se succédèrent, et après la bataille de Friedland, l'Empereur
nomma les généraux de Barrois et Labruyère
grands officiers de la Légion d'honneur. Un an après la paix de Tilsitt, sa division se rendit
en Espagne.
Le général Barrois se couvrit de gloire aux affaires d'Espinosa, du Somo-Sierra, d'Ucler, de Medellin, de Talavera,
de Chiclana, et fut nommé général de division le 27 juin 1811.
Il quitta le commandement de cette division pour se rendre à Vilnius,
où il arriva après la campagne ; on lui confia alors une division de la
jeune garde, avec laquelle il se trouva à la bataille de Baützen,
au combat de Reichenbach et de Gorlitz, et à la bataille de Dresde. Après s'être battu avec courage à Wachau (16
octobre) et à Leipzig, il fut chargé, avec la
division Roguet, de faire l'arrière-garde de l'armée jusqu'au Rhin. Lorsque
sa division repassa le Rhin, elle était réduite à 2 500 hommes. Il
continua la campagne de
Belgique avec le comte Maison, et
eut une part active à la bataille
de Courtrai, le 31 mars 1814.
Après l'abdication, le général Barrois se retira à la campagne. En
mars 1815
il fut mis à la tête d'une division de six régiments. À Fleurus et à Waterloo, il commandait une division de la jeune
garde. Il fut blessé à Waterloo à l'épaule gauche.
Il fut mis en disponibilité le 1er janvier 1825. Reprit
du service en 1830,nommé au commandement de la 3°division militaire à
Metz. il prit part en 1831 à la campagne de Belgique à la téte de la
1°division de l'armée du Nord. Devint successivement inspecteur Général
et président du comité de la guerre. Marié en 1803 à Adélaide Jeanne
Victoire Lévéque de Vilmorin ,ils eurent deux filles : Adélaide Blanche
et Ermance Victoire Adélaide Barrois.


Distinctions [modifier]



  • Il fait partie des 558 officiers à avoir son nom gravé sous l'arc de triomphe de l'Étoile.
  • Grand officier de la Légion d'Honneur le 11 juillet 1807, il fut
    promu Grand croix le 30/04/1836.
  • Chevalier de Saint-Louis le 01 septembre 1819.
  • Créé Baron d'Empire le 19 mars 1808.
  • Fait Comte de l'Empire le 28 novembre 1813.
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyLun 22 Mar - 17:04

Tout ses officiers sont autant d'inspiration pour notre manière de jouer... Merci Coignet!
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyLun 22 Mar - 18:03

Ils peuvent servir aussi pour trouver un patronyme pour les nouveaux arrivant en mal d inspiration
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MessageSujet: Re: Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale   Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 EmptyLun 22 Mar - 18:15

Tout a fait! Les Chefs Célebre s de la Garde Impériale - Page 2 Icon_smile
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